octobre 3, 2023
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Politique

AU-DELA DU CANDIDAT DE LA MAJORITE, ​LES PRESIDENTS MACKY, NIASSE, TANOR, AMINATA ET LES ALLIES : L’humanisme et le patriotisme au cœur

« Monsieur le Président, à propos des candidatures pour la Présidentielle, il urge de siffler la fin de la récréation. » . C’est le titre d’une de nos contributions juste après l’ouverture des candidatures après la décision du Président de la République de ne pas se représenter pour les prochaines élections présidentielles de 2024. Depuis ce jour du trois juillet, le sujet d’actualité politique qui avait le plus occupé le devant de la scène était le choix du futur continuateur du Président Macky Sall ,le mot « successeur » ne nous paraissant pas approprié pour les prochaines élections présidentielles. Lors du Secrétariat Exécutif National , les membres présents avaient presque tous déclaré qu’ il revenait seul au Président de désigner son continuateur à la tête du Sénégal même si des responsables avaient par la suite exprimé leur souhait d’être le candidat de la Coalition et Benno de la Majorité . Au vu de la tournure des évènements devant cette situation inconfortable que nous avions vécu avec nos compatriotes , nous avions rappelé à nos camarades candidats que d’autres auraient bien pu proposer leurs candidatures en se prêtant à un entretien avec le Président Moustapha Niass , Conseiller Spécial du Chef de l’État et non moins Président de la Conférence des leaders de la Coalition Benno Bok Yaakaar. Le choix par le Président de cet homme pour auditer les candidats n’était pas fortuit. C’est le prétexte pour nous inviter à faire un retour vers le passé dans le cheminement et le parcours sans précédent de cet homme et d’autres comme Landing Savané, feus Ousmane Tanor Dieng, Amath Dansokho, Ibrahima Sene du PIT qui ont été des acteurs déterminants pour offrir au Sénégal deux Alternances pacifiques en 2002, 2012 et sans doute une troisième en 2024. Cet homme, orphelin dès son plus jeune âge, après de brillantes études au Sénégal et en France a très jeune occupé des responsabilité institutionnelles et politiques auprès de l’Administration et au sein de son parti. Il a été tour à tour Directeur de Cabinet du Président Senghor, Ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Environnement, deux fois Ministre des Affaires Étrangères, deux fois Premier Ministre, deux fois député, puis deux fois Président de l’Assemblée Nationale et aujourd’hui Conseiller Spécial du Chef de l’État . Sur le plan international, il a été nommé Envoyé Spécial par le Secrétaire général des Nations Unies pour aider les parties congolaises pour parvenir à un Accord inclusif sur le Partage du Pouvoir durant la Transition en République Démocratique du Congo, puis membre du Haut Conseil pour l’Alliance des Civilisations. Il est vrai, entre ces deux honorables hommes, leurs fidèles et loyaux partisans, il existe des liens d’amitié, de solidarité. Ils ont bien résisté au temps et aux vicissitudes de l’histoire. Pouvait-il d’ailleurs en être autrement eu égard à certains traits de caractère, de valeurs nobiliaires comme le courage, la dignité, l’honneur qu’ils ont en commun, lors de dures épreuves qu’ils ont vécues chacun et qui ont fini de leur conférer un même destin réservé aux seuls hommes de refus. Jugez -en ! Le Parti APR a été créé par le Président Macky SALL et un groupe de patriotes, pour la plu part d’anciens compagnons fidèles qui se sont retrouvés dans les actes et principes citoyens, d’honneur, de dignité posés par son leader, pour défendre les symboles de la République bafoués par son parti d’origine, après de bons et loyaux services. S’agissant du Président Moustapha Niasse, socialiste authentique depuis sa tendre adolescence, il a été formé à la bonne école du père du socialisme au Sénégal, le défunt premier Président de la République et académicien feu Léopold Sédar Senghor. Il est sans conteste son digne fils héritier en tant qu’homme d’État et de Lettres. Grand commis de l’État juriste économiste, sorti la grande École Nationale il a occupé à 26 ans les plus hautes fonctions politiques et institutionnelles de ce pays.
Le Président du Parti de l’Alliance des Forces du Progrès, figure emblématique et militant depuis son adolescence de l’UPS, devenu parti socialiste, avait dix ans plutôt avant son benjamin Macky connu le même sort. Ils ont toujours, depuis fort longtemps entretenu des rapports sincères d’estime, d’amitié. Beaucoup de personnes ignorent que juste un mois après la création de l’APR le premier décembre 2008, les deux leaders avaient décidé d’unir leurs forces pour créer une alliance. Le pacte fut scellé en janvier 2009 au siège de l’AFP par un communiqué conjoint cosigné par les représentants du jour des deux partis, monsieur Madieyna Diouf pour le compte de l’AFP, et nous même votre serviteur pour le compte de l’APR. Dans le communiqué final de cette rencontre historique, les deux délégations avaient réaffirmé leur vision commune pour la réalisation d’une ambition légitime vers un développement équilibré et durable du Sénégal et pour des options politiques mettant en avant l’unité nationale ainsi que les valeurs morales et éthiques. Elles avaient ainsi décidé de consolider leurs relations bilatérales par de larges et régulières concertations sur les grandes questions économiques, politiques, sociales qui interpellent le Sénégal ; de prendre les dispositions utiles pour une mise en perspective de leurs convergences et le renforcement de leur solidarité entre les deux partis ; d’intégrer les éléments communs des programmes respectifs des deux partis pour la réalisation de leur ambition légitime pour le Sénégal. S’agissant du parti de l’Alliance pour la République son option pour le libéralisme social s’articule essentiellement autour de deux axes : l’Humanisme républicain , économique et politique que nous avions conceptualisé sous le sigle Libéralisme H.3 et le Patriotisme économique à travers le programme Yonnou Yokkuté, et le Plan Sénégal Emergent avec ses troix axes : la transformation structurelle de l’économie, la bonne gouvernance sobre et vertueuse et le capital humain.Ce bref rappel nous amène naturellement à ouvrir le débat à propos de l’idéologie des partis Certains censeurs, bien dans leur rôle de « gendarmes de l’idéologie » avaient vite crié à l’apostasie, contre les socialistes lors de la rencontre des Parlementaires Libéraux (ALDEPAC) pour la deuxième fois en 2016 à Dakar après celle de 2003 pour « crime de reniement, d’entrisme de socialistes et de socio- démocrates et reconversion à la religion du « libérale. » en s’alliant avec des libéraux dans une Coalition dite « Benno Bokk Yaakaar. Comme l’avait soutenu le Président Macky lors de cette rencontre, il fallait démontrer comment l’idéologie et les politiques libérales peuvent bien s’allier avec des partis d’idéologies opposées notamment marxistes, communistes, maoïstes, trotskistes et contribuer à l’amélioration de la condition de vie des citoyens autour des valeurs d’humanisme, de patriotisme et de travail pour conduire à l’Émergence par une gouvernance des ressources naturelles Dans sa conclusion le Président de l’APR n’avait pas manqué de rappeler « : Que ce qui est constant et qui fait notre fierté et nous motive à croire au libéralisme, c’est que par sa force, sa vitalité et sa propre dynamique interne, le libéralisme trouve toujours dans ses propres forces, à savoir la libre entreprise, le capital, le travail, l’esprit d’innovation, les ressorts de sa résilience et de son adaptation aux réalités de son temps . Et c’est essentiel de vivre les réalités de son temps en gardant ses valeurs. Ce qui nous motive malgré tout est bien la voie de création des richesses, pour favoriser la croissance et créer l’émergence. ». L’humanisme républicain redéfinit la nature des rapports entre les gouvernants et les administrés, en faisant prévaloir la décence et la pudeur républicaines dans le comportement du gouvernant dans ses rapports avec la chose publique au nom de l’intérêt général. La réalité est qu’aucune idéologie ne détient le monopole exclusif des valeurs et vertus cardinales que sont l’humanisme, la générosité, le sens élevé de la liberté et de la démocratie. Il est aussi heureux de constater que l’exception sénégalaise dans la cohabitation ethnique, religieuse, le cousinage à plaisanterie, le dialogue islamo chrétien, gage de la paix et de la stabilité sociale trouve son prolongement dans la vie politique, grâce à la maturité, le réalisme de nos leaders politiques. L’histoire du Sénégal nous a toujours démontré dans ses moments cruciaux, de la colonisation à nos jours que les leaders des partis d’opposition ont toujours répondu à l’appel du Pouvoir chaque fois que la situation nationale l’imposait. L’entrée du PDS dans le gouvernement socialiste du Président Abdou Diouf à deux reprises, la création de la CA (coalition Alternance) 2000, puis le FAL de l’alliance du Président Moustapha Niasse , soutien déterminant pour venir à bout du Parti socialiste en Mars deux mille et mettre à la tête de l’État un libéral le confirment aisément. L’histoire s’est répétée en mars 2012 avec l’alliance de la Coalition des de partis de gauches et libéraux, Benno BokkYaakar (Benno Sigguil Sénégal du Président Moustapha Niasse et Benno avec Tanor) au deuxième tour des élections présidentielles pour vaincre le régime libéral du PDS et installer à nouveau un libéral, le Président Macky Sall, dans un désintérêt total. Le Président Moustapha Niasse avait bien saisi l’occasion lors de cette rencontre pour rappeler : « Qu’il n’ y avait aucune contradiction à ce que les socialistes et les démocrates se tiennent la main. Car le monde évolue vite. La liberté est l’essence de l’existence humaine. Le socialisme démocratique et le libéralisme en mouvement se retrouvent au point de confluence où les attendent les concepts de libertés fondamentales. Et sous ce regard, les idéologies ont tendance à se retirer de plus en plus, dans les espaces de la théorie et de la nostalgie du passé » . Le Président Macky Sall et ses alliés de la coalition Benno BokYaakar et de la Majorité Présidentielle, hommes politiques et membres de la société civile ont pris la pleine conscience de cette heureuse évidence. Ce qui les unit, à savoir le sort du Sénégal et le bien- être de leurs compatriotes est plus fort que ce qui les sépare. Il existe de fortes convergences de vue entre le programme Yonou Yokouté de la Coalition Macky 2012 et les Conclusions des Assises Nationales dans les politiques économiques, sociales et institutionnelles. Par conséquent, ils se sont engagés à unir leur force pour être les artisans, bâtisseurs des chantiers de la paix, de l’unité nationale et de l’émergence. Ils entendent ainsi préserver, consolider à tout prix les acquis positifs, le legs de leurs illustres aînés pour les générations présentes et futures. D’où la nécessité impérieuse et urgente pour nos leaders de renouer avec la tradition pédagogique des Écoles de Parti pour la conscientisation, la formation des jeunes dans l’action militante, citoyenne, patriotique et républicaine et surtout de répondre à leurs préoccupations sociales. Nous ne pouvons ne pas rendre hommage à madame le Président du Haut Conseil des Collectivités Territoriales madame Aminata Mbengue Ndiaye, digne successeur de Feu Ousmane Tanor Dieng . Cette dame a su bien garder la maison socialiste avec grandeur et préserver le legs des valeurs socialistes. Comment ne pas exposer alors notre gêne de voir ce désordre désobligeant et d’entendre ce vacarme assourdissant et polluant entre des candidats venant de notre parti APR , devant le silence d’or, le calme olympien d’hommes et de femmes des autres partis membres de la Coalition ? Ces derniers avaient pourtant le profil comme d’autres membres alliés de l’AFP, LD, PIT, autres alliés pour présenter leur candidature, ayant occupé des fonctions ministérielles. Nous nous souviendrons toujours de ces hommes , femmes , Hamath Dansokho, Ibrahima Sene, Maimouna Kane, Arame Diene, nos tantes Lena Diagne ,Aida Diongue et aujourd’hui le Président Aminata Mbengue Ndiaye . Ces hommes et femmes nous ont toujours rappelés à nous et aux générations futures ce que doit être à l’image de feu Ousmane Tanor Dieng un Homme, un Homme d’État , un Homme Politique : cultivé , travailleur infatigable, courtois , humble, sobre, discret, patriote, républicain, loyal et fidèle jusqu’au bout et au-delà envers son chef. Et quoi d’autre ? l’Homme Ousmane Tanor cultivait aussi dans son jardin intérieur des vertus, entre autres celles qui ne courent plus hélas les rues. Il se trouve que le Président Tanor avait toujours fait sienne cette règle non écrite : de toujours garder les secrets d’État, demeurer imperturbable, impassible en toutes circonstances comme l’ont fait le Président Moustapha Niasse, feu Djibo Ka et le Président Macky Sall, alors opposants. Ces derniers en savaient pourtant beaucoup sur l’État et sur des personnes, des adversaires même. Mais ils demeuraient toujours muets, gardant le silence, même en prison comme monsieur le digne Abdou Aziz Tall , jusque dans la tombe ou le professeur Massar Ndoye.
Au sortir de cette saine et loyale compétition , il n’y a pas de vaincus, mais des vainqueurs pour la cause de notre Coalition Présidentielle et celle du Sénégal . Tous ces talentueux joueurs Ali Ngouille Ndiaye, Abdoulaye Diouf Sarr, Abdoulaye Daouda Diallo, Mohamet Boune Dione , Amadou Mame Diop, Mame Boye Diao donneront le meilleur d’eux mêmes autour de leur capitaine Amadou Ba, sous la supervision du Coach Macky Sall et du Directeur technique Moustapha Niass. Le candidat aura fort à faire. Il devra sans tarder aller vers les autres candidats jusque dans leur localités pour les féliciter en public devant leurs communautés. Il sera accompagné par des sages de la Coalition, des leaders de parti, notamment des personnes comme le sage et généreux Harouna Dia, le Ministre d’État Mbaye Ndiaye . Ils devront tout pour faire revenir dans la maison qu’ils ont bâtie ceux qui étaient partis entre autre les dg Moussa Diop, Lansana Gany Sakho. Ils frapperont à la porte de l’ancien Chef de l’​État, le Pape du Sopi Secrétaire National du PDS et de la Coalition Sopi et de Walu, chez Khalifa Sall les leaders de la Coalition Yewi et autres responsables politiques et des citoyens. Comme nous l’avions recommandé lors de ce Secrétariat, le candidat que le Président retiendra devra impérativement se rendre chez les autres candidats jusque dans leurs localités pour leur rendre hommage, dans tous les foyers religieux pour exprimer sa reconnaissance, sa gratitude à monsieur le Président pour le choix porté sur sa personne en lieu et place d’autres aussi méritants. Ce dernier jurera solennellement devant nos khalifes généraux sur le ​Coran, selon sa religion, nos autorités coutumières qu’il poursuivra sous l’œil du Président les chantiers entrepris, sollicitera ses conseils qu’il appliquera .Qu’il accordera considération au Parti et à la Coalition en sus de ses charges institutionnelles au nom d’ « Une Coalition Forte au Service de la Patrie. ». Il devra aussi régler les frustrations des militants , laissés pour compte par nos responsables depuis notre accession au Pouvoir en 2012. Il fera le même serment au Parti, devant ses Instances, le Directoire National cette fois et à la Coalition Benno BOKK YAAKAR et de la Majorité. Enfin, le candidat retenu fera consigner par un acte notarié ses engagements . Il poursuivra le processus de massification. Il devra surtout rester vigilant envers son entourage pour ne pas faire barrière entre lui , les militants et les citoyens. Le futur Président devra éviter surtout le renouvellement du parti et le spectre de conflits entre les anciens dans leurs localités et les nouveaux en évinçant ces derniers et se faire un nouveau dispositif politique et faire la promotion de professionnels politiques , certains chefs de mouvements de soutien en son nom. Ce que le Président dans ses formules dont il avait l’ingéniosité, parlant de vous disait : « Vous aviez de la tenue et de la retenue, parce que conscient des règles d’éthique et de la gravité des charges qui incombent aux serviteurs de l’Etat et de la République. Votre carrière administrative du début à la fin est un Code de Déontologie post- mortem à l’usage tout agent public soucieux du bien commun. Vous avez été un homme de grande courtoisie. Votre sérénité et votre dignité n’ont jamais été prises à défaut, dans le pouvoir comme dans l’opposition.

Maître Djibril War , Directeur de l’Ecole du Parti de l’APR
Coordonnateur du Mouvement National Pour le Sursaut Citoyen et la Défense des Valeurs Républicaines

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