juin 15, 2025
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Politique

Au nom de toutes les victimes du leader de Pastef, du mortal combat, de Touba et Macké

Le cycle de   violences   se poursuit toujours  hélas, au gré  des humeurs , du bon vouloir  du  leader  du parti Pastef. A voir le mode d’organisation, de fonctionnement de cette structure et du type de rapports entre leur  leader et les membres , on croirait bien être  en face  d’ une secte, avec  un gourou   entouré de ses adeptes . Ces   illuminés,   des envoûtés   dont certains   tombent  même en transes, dès l’évocation de son nom, et comme des zombies lui obéissent pour exécuter ses moindres ordres et désirs. La préoccupation aujourd’hui chez bon nombre de citoyens est la posture de l’État qui tarde à exercer ses charges régaliennes en cessant d’appliquer à ce groupement   un traitement qui sied  normalement  à une association digne de ce nom ou  à défaut de le dissoudre. En effet , il est difficile d’accorder un statut  de parti politique à cette organisation qui prône  un programme  mystérieux dit «  PROJET » .  Mais si on  en  croit un grand responsable maître Ngagne Demba Touré qui dans une déclaration publique ,  se fondant sur  la « Da’wa» renvoyait au Préambule de Pastef : «La doctrine et l’idéologie de Pastef est de libérer le croyant musulman de l’esclavage envers un homme pour en faire directement sans intermédiaire un esclave de Dieu. »  De quels hommes parlait on dans les Statuts de Pastef en termes de Maîtres et esclaves, sinon nos  Guides religieux , Khalifes Généraux des Confréries , les maîtres et leurs disciples « talibés» leurs esclaves ? Les prémices  du  «  Projet »,mot dont on a toujours  entendu   parler dans les discours de leur leader  sans en dévoiler les  véritables contours   et le contenu ont  véritablement commencé alors  à prendre forme    avec  ce qu’il convient d’appeler désormais les tristes évènements de la ville sainte de Touba ,  capitale du Mouridisme et de Mbacké, la dernière résidence du vénéré Fondateur du Mouridisme Cheikh  Bamba, Khadim Rassoul  de son vivant. Le leader de Pastef  et  une foule de gens, en partie des étrangers s’étaient  rendus ce vendredi  à Touba, non pas  pour y faire leurs prières et recueillements  , mais  pour   profaner ces lieux sacrés .Ces personnes, comble de sacrilège   avaient  même  baptisé  leurs manifestations   « tantôt Gamou, Magal , Ziar »  selon les lieux de culte  et  leurs  pratiques propres .  Elles avaient   ainsi  transformé  ce vendredi Yawmal diouma  en une véritable   démonstration de force,  scandant  en cœur dans une grande clameur le nom de leur «  Khalife » pour eux, pardon leader  « Dieureu dieufé  Ousmane Mou Selemi( Gloire à notre  Saint et Pur  Ousmane !) en lieu et place du    Vénéré   Serigne  Touba Khadim Rassoul ,perturbant les méditations et prières des vrais fidèles interloqués . L’air menaçant, ces fanatiques   avaient   même  défié  et affronté    les forces de l’ordre.    A vrai dire, depuis quelques temps, les  personnes averties percevaient déjà  les  signes avant  -coureurs  .  En effet ,les sénégalais   ont été les  témoins impuissants de comportements jusqu’ici inconnus , indignes, révoltants de la part d’individus , hommes, femmes, sénégalais d’origine, qui, depuis leurs terres   d’accueil , d’Europe, d’Amérique n’ont eu de cesse de déverser  des flots d’insanités à travers les réseaux sociaux , par  audio, images de  montage vidéo  sur la personne de nos illustres Guides Religieux, leurs descendants, marabouts ,Khalifes Généraux  des différentes confréries, particulièrement celle des mourides. Il n’est un secret pour personne, que ces derniers  bien identifiés , à visage découvert portant  des pseudonymes  comme « Akhénaton, Kayz, Mollah Morgan, Tounkara, Djidji Dji, Moussa  Camara, et autres revendiquent par leurs discours ,  les opérations de    levées de fonds de guerre,   leur adhésion totale aux actions du  leader de Pastef, arborant fièrement leurs  photos avec ce dernier tout souriants et les emblèmes de Pastef  bien mis en évidence. Plus grave,  on  n’a jamais   enregistré à ce jour un quelconque acte d’indignation ,de  dénonciation encore moins de    condamnation  formelles sans détour de la part de  leur leader  dirigées  contre ces personnes en les désignant  nommément pour   leurs ignobles et abjects  agissements. L’avalanche d’insultes, qui sont tombées sur le bonnet du Guide Religieux Maï Niasse, le Saint homme, au retour de l’invitation  du  Président Macky Sall au Palais en est une parfaite illustration. Le tort de cet   homme   de Paix de réputation mondiale, qui a pu réconcilier, chose inespérée les tribus du Soudan en guerre depuis des décennies a été de louer les qualités du Président et de l’avoir remercié   pour toutes ses actions et ses innombrables    réalisations, notamment la reconstruction , la rénovation des lieux de

cultes des foyers religieux ,toutes confréries et confessions religieuses , les mosquées comme  églises. Le pastéfien   en chef et ses disciples n’avaient   pas pu supporter l’inauguration en présence du Chef de l’Etat de la Grande Université Islamique de Touba, la première du genre en Afrique Noire qui figurait d’ailleurs selon beaucoup de témoins  dans le plan des objectifs visés par ces terroristes dans leurs opérations de destruction. La journée de ce   vendredi  10 Février 2023 dont le triste acteur   avait  décrété le  « Mortal Combat        n’ est  hélas  que la suite normale  des folles journées meurtrières de mars et février  2021.Quid   du  sort de ces personnes physiques, morales ,  comme Orange  Sonatel, , la station Total   qui  avaient subi ce  vendredi 10 février 2023 à Touba le même traitement que ceux de février  et mars 2021  à Mbacké  avec de gros  dégâts, dommages corporels, matériels   ? Nous invitons  toutes ces victimes   de  faire dresser un constat de ces  préjudices par voie d’huissier. Elles pourront ensuite  faire des plaintes adressées à monsieur le procureur de la République et se constituer parties civiles contre les responsables, en l’occurrence le leader de Pastef , le responsable principal qui a déjà à son actif les 14 morts dans l’affaire d’accusation de viol par une  jeune fille ,  et tous ceux et celles qui ont été  directement ou indirectement impliqués dans ces actes de vandalisme.  C’est le cas du député, le leader de FRAPP qui était   présent sur les lieux. S’il est avéré qu’il   était   bien la personne qu’on aurait entendue  et vue dans des images vidéo hurlant   de vive voix : « Attaquez ! Attaquez ! Chargez ! », elle devrait être immédiatement arrêtée,   l’immunité parlementaire étant inopérante en cas de délit ou crime flagrant. Il est bon de  rappeler que toutes les personnes identifiées et  interpellées  qui  avaient  contrevenu à l’interdiction de la tenue de manifestations à Touba , Mbacke , sans autorisation du Préfet ,en vertu  des articles  96 du Code pénal  devaient être poursuivies pour délit, voir crime d’attroupements non armés qui pourrait troubler l’ordre public ou armés,   92,( armes apparentes , cachées lors de réunions , rassemblements  ainsi que  les articles  95 , 98 du Code pénal : « Lorsqu’au cours d’actions diverses et de rassemblements illicites ou licites , des violences ou voies de fait sont commises contre les personnes ou que des destructions ou dégradations sont causées aux biens , les instigateurs, organisateurs et participants   seront punis en cas de rassemblement licites ou illicites d’un emprisonnement de 1 à 5 ans . L’exercice des poursuites pour les délits ci- dessus spécifiés ne fait pas obstacle à la poursuite pour crimes ou délits particuliers qui auraient été commis au lieu de ces infractions.
Les personnes reconnues coupables des délits définis ci -dessus seront pécuniairement responsables des dommages corporels ou matériels causés du fait de l’attroupement, de la réunion ou du rassemblement visé à l’occasion de ces délits.
Nous voudrions aussi bien porter à l’attention des parents et aux adultes irresponsables des conséquences très graves de certains actes de leurs proches.
Comme lors des  folles journées  de  février et mars 2021 ayant occasionné plus  de 14 morts, d’importants  des dégâts , pillages, l’on avait  aussi   assisté à Touba et à Mbacké  aux mêmes scènes   à savoir des destructions de magasins , centres commerciaux  comme Senchan, la Sonatel et la  station Total   par des foules de personnes, excitées et   menaçantes.  Certains   vandales  armés  défiaient même   les représentants de la force publique requis  pour faire respecter la loi.  Ces coupables devraient être sévèrement punis  conformément aux dispositions  du Code pénal , en vertu de  l’article 92 alinéa 2: « Les représentants de la force  publique  appelés pour dissiper un attroupement ou pour assurer l’exécution de la loi , d’un jugement ou mandat de justice , peuvent faire usage de la force , si des violences ou voies de fait sont exercées contre eux ou contre toute personne ou si des destructions ou des dégradations sont causées aux biens ou s’ils ne peuvent défendre autrement le terrain qu’ils occupent  ou les postes dont la garde   leur est confiée. »
« Dans  les autres cas ,  l’attroupement est dissipé   ( et non dissipée, coquille relevée dans le Code) par la force après que le gouverneur, le préfet, le sous-préfet, le maire ou l’un de ses adjoints, un commissaire de police judiciaire porteur des insignes de sa fonction : 1) aura annoncé sa présence par un signal sonore ou lumineux de nature à avertir efficacement les individus constituant  l’attroupement ;2) aura sommé les personnes participant à l’attroupement de se disperser, à l’aide d’un haut – parleur ou en utilisant un signal sonore ou lumineux de nature également à avertir efficacement les individus constituant l’attroupement; 3) aura procédé de la même manière à une seconde sommation si la

première restée sans résultat. »
Nous veillerons à ce que toutes  les victimes lors de  ces  événements précités puissent obtenir

réparation de ces faits de vandalisme  dont le premier  responsable est son instigateur, le   leader du

parti Pastef. Comme nous l’avions toujours  bien dit, l‘État  a commis la grave erreur de considérer et d’appréhender Pastef comme un parti politique, au regard de ses funestes desseins inavoués parce que inavouables. Ce qui s’est passé à Touba, à Mbacké , et bientôt dans d’autres foyers religieux  n’était pas une action simultanée, ni un   travail d’amateurs. Osons le dire, c’est au contraire la conséquence d’une opération savamment pensée, bien préparée avec l’implication de professionnels rompus au métier des armes , d’anciens militaires,  des officiers, meneurs  d’opérations anti émeutes, de  guérillas  urbaines  ou de forêts comme en Casamance  ,en cas   d’ attaques , et de défenses. Pastef  comme on le constate est  devenu une entreprise dépotoir d’officiers radiés  pour actes de déloyauté et de  trahison  qui y sont aujourd’hui accueillis et  bien traités .  Il s’ ajoute  à ce cocktail détonnant, un autre apport considérable : la bénédiction  du Projet par une nouvelle génération :  des proches des familles religieuses, dont certains convertis en hommes politiques, maîtres chanteurs  qui ont troqué les   fondamentaux  et  l’orthodoxie de leur confrérie , les préceptes rigoureux  et les règles de respect , d’obéissance  et de soumission envers l’Autorité religieuse, le Khalife  Général, comme le faisaient leurs ascendants. Il est établi que ces personnes , qui s’en vantent  avaient  servi de « Cheval de Troie » dans cette vaste et funeste  entreprise terroriste, ayant des visées sur nos ressources naturelles  comme   au  Niger et au Mali.  La majorité des   membres et responsables de  Pastef ignorent  même  que  le vrai objectif  de leur Chef est l’effondrement de notre Etat laïc, malgré une forte communauté de musulmans au sein de Pastef  qui pratiquent  un Islam confrérique de paix et de  tolérance. L’ultime phase du « Projet » est l’affaiblissement, l’élimination progressifs de nos vénérés Guides religieux , nos Khalifes Généraux qui avec l’Etat constituaient notre dernier rempart pour  préserver  notre cher  Sénégal des œuvres  sataniques  et du chaos que subissent plus près de nous    beaucoup de peuples. Les sénégalais devraient  – ils  alors céder aux chants des sirènes pastéfiennes ?Au vu   de ce qui précède  , il est bon de rappeler que Monsieur  le Président de la République,  Garant de la sécurité des personnes et des biens, est le  dépositaire de la Paix et de la Stabilité sociales. Il a la charge d’user en sa qualité de Chef des Armées des pouvoirs qui lui sont conférés par la Constitution , expression de la volonté du Peuple, seul Souverain pour  faire  de la période allant  de 2024 à 2029  un mandat   de préservation de notre patrimoine historique, culturel, moral et religieux  gravement menacé. Il veillera aussi   à nos nouvelles ressources énergétiques  et minières déjà négociées par ces trafiquants   sans foi ni loi. Enfin il œuvrera de toutes ses forces pour  le maintien des acquis fondamentaux   légués par nos anciens qui ont pour noms : Une République Laïque, où vont coexister  toutes les communautés dans l’Unité, la Tolérance ,la Paix et la Solidarité.

En un mot : « UN PEUPLE, UN BUT, UNE FOI. » Tout le contraire, concernant  les desseins  de  ces   funestes  personnes et leurs  compagnons, naïfs et crédules qui veulent faire de notre Cher Sénégal une province de BOKK  HARAM d’Al- Qaïda   ou de Daech dont les méthodes ressemblent bien à celles du  Gourou de  Pastef qui fait feu de tout bois. Comme un caméléon , il change de couleurs, pardon de confréries  selon les lieux et les  circonstances avec ses  méthodes  amorales de  populiste  à base de mensonges, ruses, manipulations  des foules par le dénigrement  et la diabolisation , pour se faire passer pour le Messie qui , dit il  va les délivrer  enfin de la misère dans  laquelle   « les ont plongées l’État et les Autorités Religieuses, et Confrériques.  »

Maître Djibril War, Directeur de l’École du Parti de l’APR

Coordonnateur du Mouvement National   Pour le Sursaut Citoyen et Républicain     

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