juin 7, 2025
LA SOCIÉTÉ "MY MEDIA GROUP " SOCIÉTÉ ÉDITRICE DU QUOTIDIEN "DAKARTIMES" DERKLE CITE MARINE N° 37. EMAIL: courrierdkt@gmail.com. SITE WEB: www.dakartimes.net.
Actualité

MIGRATION : Le Maroc est victime !

Il faut jeter un coup d’œil sur l’origine des migrants pour comprendre comment le Maroc est devenu le réceptacle de toutes les conséquences sociales des crises politiques et des échecs des dirigeants en Afrique de l’Ouest et de l’Est. En 2005, le recensement des migrants dévoilé des pays comme le Sénégal, la Guinée, le Nigéria, le Ghana, Côte d’Ivoire, Gambie,  Mali etc… Cette année, ils viennent du Soudan, de l’Ethiopie, du Tchad, de la Libye.

Le Soudan est en crise depuis plusieurs années suite au coup d’Etat contre le régime d’El Béchir. Dans la zone du Darfour, des conflits communautaires ont fait des centaines de morts. L’Ethiopie connait elle aussi ses crises politiques internes, et une rébellion qui refuse de déposer les armes. La Libye et le Tchad ne sont pas dans de meilleures postures que les autres pays.

Dans ces pays, les politiques publiques sont en berne à cause des crises politiques. Les gouvernements n’arrivent pas à satisfaire des aspirations de la jeunesse qui cherche d’autres alternatives. Les jeunes n’ont aucune perspective en dehors des réseaux de trafics criminels. Ils sont dans la migration clandestine, le terrorisme, le trafic d’armes entre autres.

L’autre problématique est la mal gouvernance et la corruption des élites. Les dirigeants ne prennent pas en pleine conscience les aspirations de ces milliers de jeunes qui quittent leur pays pour se rendre en Europe.

Aujourd’hui, Rabat est menacé par un déséquilibre social qui risque d’impacter la politique sociale du Royaume. Dans la mesure où, le déversement de ces contingents de migrants sur le territoire marocain pourrait créer un basculement dangereux pour la stabilité du pays. Donc, un drame humanitaire n’est pas à écarter si des mesures drastiques ne sont pas prises par les Marocains pour anticiper sur ce phénomène. Et il n’est pas écarté que ces jeunes migrants s’allient avec ces groupes terroristes (Etat islamique, Aqmi, Boko Haram) pour créer des bases au nord du Maroc afin de mieux gérer le trafic vers Mélilia.

Le Maroc qui souffre des conséquences sociales de ces échecs des politiques publiques, dans les pays émetteurs de migrants, est dans l’obligation de défendre l’intégrité de son territoire agressé. Il revient alors aux pays émetteurs de mettre en place des politiques de lutte contre la migration clandestine en partenariat avec les pays de transit. Et que les pays de transit vers le Maroc, comme l’Algérie jouent un franc jeu…

M-FALL

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *