Jamm ak Njarin, a entamé son exploration de Kanel. La coalition de l’espoir et de l’avenir a déserté son quartier général de Ourossogui pour aller dans les profondeurs du Fouta. Ogo, la première étape a annoncé la couleur, en réservant un bel accueil à la délégation. Un signe avant-coureur de ce qu’allait être l’étape de Kanel. Le constat est que le Fouta renoue avec le traditionnel « Kartal Ko Gottal » (le bulletin est unique), un symbole fort de l’unité. « Chères populations du Fouta, faisons entendre notre voix le 17 novembre en votant massivement pour la coalition Jàmm Ak Njariñ, afin de répondre à vos aspirations et honorer nos engagements » déclare le Président Ba.
Kanel, le chef-lieu de département a vibré et fait honneur à son rang. Il a mis les petits plats dans les grands pour porter en triomphe le leader de Jamm ak Njarin. Visiblement Kanel a basculé dans l’escarcelle du Président Ba. En atteste les énormes rassemblements, partout où la rame vert-blanc est passée.
À Hamady Ounare, même décors. Ici on dope Amadou Ba qui, trône majestueusement sur son cortège les mains en l’air comme pour marquer son satisfecit à l’endroit des militants. Le Président Ba est en synchro avec la foule. Il lui tient un discours de vérité, affirmant que « tant que les jeunes sont oisifs, tant qu’ils ne sont pas en paix, la vie, dans ce pays, sera difficile. Notre ambition est, en outre, d’accompagner les femmes, les encadrer et financer leurs initiatives de développement ». Car, conclut le leader de Jamm ak Njarin, « Nous incarnons l’avenir, l’espoir, la paix et la prospérité partagée ».
« Le Sénégal n’a pas besoin d’un programme pour 2050, il a plus besoin d’un programme Joni Joni »
De l’eau, de l’eau, que d’eau ! Presque partout sur cet espace foutankobe, le liquide précieux est présent. Il s’étend à perte vue. Sur la plaine, dans les cuvettes et sous les épines des innombrables jujubiers et «Soump», ces arbres épineux qui peuplent cette partie du Sénégal.
C’est là, d’ailleurs, qu’on mesure la force de la crue, d’il y a quelques semaines. Sur la boucle du Dande Mayo, depuis la route nationale en direction de Casse Casse, les stigmates des lâchées d’eaux restent visibles des deux côtés de la chaussée qui, heureusement, est assez surélevée pour échapper à la furie du fleuve Sénégal.
Au cours de son agréable et riche en enseignements voyage vers le nord, Le Président Amadou Ba, chef de file de Jamm ak Njarin, a usé de la langue locale, presque partout sur son chemin. Exception a été quand même faite à Thilogne, l’une des ultimes étapes du périple, où le Wolof a suppléé, un moment, la langue Pulaar. Ce sera pour dire aux populations : « Votre longue attente (de 15h à 2h du matin) démontre l’affection et l’estime que vous me vouez. Elle traduit aussi la confiance que vous placez en notre coalition. Vous m’avez accompagné et soutenu en février pour que je préside aux destinées des Sénégalais. Le Tout Puissant en a décidé autrement. On Lui en rend grâce. On est croyant, on accepte la volonté divine. Parce qu’Il ne décide que ce qu’il y a de mieux pour nous et pour notre peuple ».
L’ancien Premier ministre, réputé persévérant, courageux et endurant, ne désire guère déserter son engagement à se mettre auprès de ses concitoyens pour apporter son concours dans leur quête perpétuelle d’un mieux-être. Il constate d’ailleurs, que les sept mois à la tête de l’Exécutif, du duo Diomaye-Sonko, sont assimilables à sept longues années de galères et de peines pour le peuple. C’est pourquoi, il souhaite apporter sa contribution et celle de sa coalition afin d’abréger la souffrance des populations. Pour ce faire, affirme-t-il, «il faut voter, dimanche prochain, massivement, en faveur de Jamm ak Njarin. Ainsi, des solutions pourront être apportées au chômage chronique des jeunes, aux difficultés auxquelles les femmes font face, à la cherté du coût de la vie… ». Ce ne sont pas là, que des déclarations de campagne, précise le Président Ba. « On a l’expertise et l’expérience requises pour y parvenir. On avait commencé la mise en œuvre d’une telle politique, mais le changement de régime a stoppé le processus. Voilà ce dont notre pays a besoin. Il n’a point besoin d’un programme pour 2050. Le programme qui s’adapte le plus au Sénégal est celui d’hommes et femmes expérimentés, travailleurs, rigoureux et vertueux. Un programme Joni Joni. Car tout est urgence et rien ne peut attendre ».
A Casse Casse, une sobre mais sympathique bourgade, du reste très propre, avec des espaces interminables et un habitat précaire, disséminé çà et là, les populations, heureuses de la visite d’Amadou Ba, l’acclament et lui manifestent toute leur confiance. Un rapide tour et cap est aussitôt fait sur Walalde qui pointe le bout de son nez après 20 minutes.
Ici, le Président Amadou Ba, dans un court speech, s’adresse aux locaux, remercie les responsables politiques avant de poursuivre son chemin, en direction de Demeth. Le mouvement reprend très rapidement, traversant la nationale, pour franchir les limites de Golere qui s’impatientait depuis les premières heures de la journée. Le village d’origine de Mame Diarra Bousso, une terre bénie du Fouta qui, elle aussi, surfe sur la vague de Jamm ak Njarin. Alors, il offre ce qu’il a de mieux, en terme de rassemblement, à l’ancien Premier ministre, qui parade, sur l’artère principale de la cité.
Amadou Ba est accueilli en héros, en sauveur même, de populations empêtrées dans les vicissitudes de la vie et les difficultés liées à la « colonisation » du territoire par les eaux du fleuve.
Le temps de faire un clin d’œil à ses militants, puis le Président Ba enchaîne sur Mery qui, à l’image des autres contrées du département de Podor, semble vouloir l’enlacer et l’étreindre. Cette commune, celle qui a le plus voté pour le candidat Amadou Ba lors de la Présidentielle de février, derrière Ndioum, se montre décidée à rééditer sa prouesse.
Tout compte fait, la traversée d’Amadou Ba dans « le Podor », est une véritable promenade de santé. Mboumba, la destination suivante, est aussi dans la dynamique. Elle démontre une envie, une ferveur et se met en ordre de bataille, faisant ainsi place à une impressionnante affluence, le long de la nationale. Là, des hommes, des femmes et de jeunes gens sont en délires, comme pour marquer leur adhésion et leur soutien à Jamm ak Njarin.
Même ambiance, même posture et même engagement à Diongui. D’un côté comme de l’autre du bitume, comme s’ils s’étaient entendus là-dessus. «Ayo Amadou Ari» rythme la lente avancée du cortège. On le déclame même en cœur, pendant que certains cherchent désespérément la silhouette du Président Ba, dans le peloton de véhicules de tête.
Pete prend rapidement la main. Elle est massée, elle aussi, le long de la voie, a l’honneur du leader de la Nouvelle Responsabilité. Elle est heureuse de son passage, comme c’est du reste le cas, sur toute la tracée.
Galoya, ne veut, elle non plus, être en reste. Elle imite les localités, précédemment visitées. Elle affiche une ferveur indescriptible, comme si elle cherchait à rassurer davantage son hôte, d’un triomphe certain, le 17 Novembre 2024.
Le spectacle est semblable à Mboolo Birane. Cette commune, également, entonne le «Ayo Amadou Ari». C’est devenu le refrain pour ne pas dire le cri de guerre des locaux, qui annoncent avoir repris le « titre foncier du Fouta», jadis confier à Macky Sall, pour le remettre à son ancien Premier ministre, Amadou Ba.
Ambition confirmée à Diaba, la frontière entre Podor et Matam. Dans ce village, toutes générations confondues d’accompagnent la marche victorieuse des vert-blancs, pour leur donner une majorité écrasante à l’Assemblee nationale.
Le long mais surtout enrichissant mouvement vers Matam, ne prend fin qu’à quelques encablures de 4h du matin, quand l’hôtel Hayo aux portes de Ourossogui, quartier général de Jamm ak Njarin, se montre.
« Si nous disposons de la majorité à l’Assemblée nationale, nous ne bloquerons pas l’action du gouvernement »
« J’ai tenu à bifurquer dans le Dande Mayo pour constater les dégâts provoqués par la montée des eaux. Des calamités de ce genre, vont, malheureusement, se reproduire. C’est pourquoi on doit venir au secours du Dande Mayo et des populations riveraines au fleuve ». Le message est clair et sans ambages. Il ne reste plus qu’aux gouvernants de prendre à bras le corps la problématique des inondations et des crues ».
S’il évoque une nouvelle fois ce sujet c’est qu’à Gangue Souley, 27 jeunes sont récemment disparus en mer dans le cadre de l’émigration irrégulière. « Je présente mes condoléances et partage la douleur des familles ». Amadou Ba enchaîne : « Il faut croire à son pays. Il y a des difficultés certes, mais faites-nous confiance, donnez-nous la majorité et on explorera, tous ensemble, les pistes de solutions ».
Le Président de Jamm ak Njarin, comme pour apporter la réplique à ceux qui font croire que majoritaire à l’hémicycle, l’opposition bloquerait le pays déclare :« nous sommes des hommes et des femmes responsables, qui aimons ce pays et pas moins patriotes que ceux qui soutiennent cet argumentaire. Si nous disposons de la majorité à l’Assemblée nationale, nous ne bloquerons pas l’action du gouvernement. Au contraire nous ferons tout pour épauler l’Exécutif et tirer le pays vers l’avant. On ne fera que défendre les intérêts du Sénégal ».
Très à l’aise face à une assistance surexcitée, le Président Amadou Ba affirme que ce que « le pouvoir sortant a fait en douze ans avec le PSE pour offrir un visage plus radieux au pays, peut être dupliqué en cinq années. On a l’expertise et l’expérience pour transformer notre économie et remettre le pays dans le sens de la marche ».
Amadou Ba assène ses vérités contre la violence
En tant qu’homme politique, en tant que chef de l’opposition, en tant que tête de file de la coalition Jamm ak Njarin, en tant que simple citoyen, soucieux du devenir de cette nation, le Président Amadou Ba, se sent interpellé face à la vive tension qui sévit au Sénégal à quelques jours du scrutin législatif. Il est d’autant plus interpellé que la paix et la concorde nationale sont les thèmes centraux de sa campagne électorale pour un Sénégal juste, un Sénégal de progrès, un Sénégal d’unité et un Sénégal de prospérité partagée.
C’est en cela que la déclaration de Matam pour la paix, lue ce mardi 12 Novembre 2024, est pertinente. Car, comme le rappelle le Président Ba, « ces élections législatives anticipées doivent être un temps fort de débat d’idées et de propositions de solutions pacifiques.
Or, ces derniers jours, nous avons malheureusement été témoins de scènes inacceptables de violences verbale et physique qui n’augurent rien de bon pour notre cher pays. Ce n’est ni la voie de l’unité ni celle du progrès encore moins celle de la paix et de la cohésion ».
Le Président Amadou, à l’image de ces concitoyens, garde les stigmates des violents événements survenus entre Juin 2021 et l’élection présidentielle de février 2024. C’est d’ailleurs pourquoi il confie, «je tiens à rappeler que notre pays a été suffisamment traumatisé, dans un passé récent, par une série de violences. Nous ne devons donc, en aucun cas, laisser ce cycle infernal se répéter. Il est crucial de préserver la paix et la stabilité, non seulement pendant cette campagne, mais pour toujours. Dès lors, je condamne vigoureusement toute forme de violence et invite solennellement les autorités, le Président de la République en premier, à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité de tous les citoyens sans distinction aucune et de leurs biens ».
La protection de nos vies et de notre liberté d’expression doit être une priorité absolue. De ce fait, le Président Ba lance un appel pressant au calme et à la retenue à l’attention de tous les acteurs politiques. « Il est de notre responsabilité individuelle et collective de nous respecter, de défendre nos idées avec élégance dans leur pluralité et de bannir à jamais les affrontements physiques dans l’espace politique. Les Sénégalais qui traversent des moments difficiles avec la conjoncture actuelle, attendent plus des solutions concrètes à leurs problèmes que des discours va-t’en guerre de certains protagonistes aux conséquences incalculables ».
Cette campagne électorale, doit se terminer dans «la paix, la sérénité et le respect mutuel, afin de permettre à chaque citoyen d’exprimer librement son opinion et de participer pleinement à ce moment démocratique en toute sécurité et transparence » conclut Amadou Ba, porte étendard de la coalition Jamm ak Njarin.