Le Grand Théâtre a refusé du monde, le dimanche 24 décembre 2023. Le président du Parti de la Construction et de la Solidarité (PCS/JENGU TABAX) a ainsi réussi le pari de la mobilisation lors de cette cérémonie officielle d’investiture. Boubacar Camara dit Kamâh a répondu favorablement à l’appel de ses militants, sympathisants et de tous les membres du PCS, pour être leur candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024 sous la bannière de la Coalition Kamâh 2024. Dans son discours, il est revenu sur ses engagements, mais aussi et surtout les solutions qu’il compte apporter pour délivrer les Sénégalaises et les Sénégalais des maux qui les suffoquent les empêchant de vivre pleinement. Ce qui nécessite, dira-t-il, une construction (Tabax) du pays, au grand bonheur des populations dans leurs ensembles.
« D’emblée, il me plait de rappeler que je partage votre forte conviction que le droit à la nourriture, au travail, à la sécurité, à la santé et à l’éducation est un droit fondamental qui vaut tous les combats. Par conséquent, le bon cap est celui qui mène à l’effectivité de ce droit dans un pays souverain, dans la paix et l’harmonie », a tenu à souligné le président du PCS/Jengu Tabax.
Rappelant à ses militants que leur engagement résulte d’un « constat amer » qu’il partage avec eux, Boubacar Camara souligne que « ce cap n’a pas été emprunté par les régimes politiques successifs qui n’ont pas pu développer le Sénégal malgré les énormes richesses mises à leur disposition. » Car, ajoute-t-il, « la plupart des Sénégalaises et des Sénégalais souffrent dans la dignité pour jouir de ce droit sans y parvenir ». Pour lui, « nos compatriotes ont espéré, cru aux promesses, consenti des sacrifices, prié, pardonné et même oublié en se disant que demain sera mieux qu’aujourd’hui et hier. »
« L’heure de prendre le bon cap a sonné »
Le leader du PCS estime que « les Sénégalaises et les Sénégalais n’acceptent plus de se laisser berner par les discours mielleux et les promesses sans lendemain. Ils sont devenus plus exigeants et c’est tant mieux ». Après avoir souligné que « nos compatriotes aspirent à un changement durable, à un Sénégal prospère, gouverné avec de fortes institutions, pour le plus grand bien des travailleurs, des jeunes, des femmes et des entreprises », Kamâh fait savoir qu’ « il n’est plus possible de gouverner le pays comme avant, en trompant les populations avec des miettes et des os à ronger, parce que le monde se réveille. » A l’en croire, « cette fois-ci, les Sénégalaises et les Sénégalais ne veulent pas rater le virage de la vraie rupture, une alternance politique adossée à un programme alternatif crédible porté par une équipe compétente et sérieuse. Nos compatriotes ont déjà donné un avant-gout de leur détermination. » Et de regretter que le « fiasco » des régimes précédents, pendant 63 ans, « nous en sommes là, pauvres et fatigués. »
Pour le président du PCS, « les Sénégalaises et les Sénégalais ont maintenant besoin de savoir quel cap emprunter, que faire, comment le faire, par où commencer, quels résultats attendre, quels avantages en tirer, quel avenir pour les générations futures. » Pour lui, le « bon cap », c’est mettre de l’ordre, construire (Tabax), pour un nouveau Sénégal « juste, prospère et solidaire ».
Prenant la parole, Mor NDIAYE, Secrétaire général national du PCS/JENGU TABAX dressera un tableau sombre de la situation du pays : « Certes, notre pays a accompli de grands pas dans cette direction mais, nous pouvons tous, constater pour le regretter que malgré les milliers de milliards collectés et les énormes ressources naturelles dont il regorge, le Sénégal continue de souffrir de cinq grands maux : la pauvreté, l’ignorance, le chômage surtout celui des jeunes, l’insécurité et la maladie. Le Sénégal connaît des dysfonctionnements criards qui balafrent des acquis historiques aux plans matériel et spirituel, en matière d’administration publique et de justice, dans le processus électoral, l’aménagement du territoire et surtout dans les principes directeurs et valeurs cardinales de la vie en communauté. Ces balafres et dégradations, ces dysfonctionnements et désordres ont fini par troubler le sommeil de tous. »
Pour le SG national du PCS, « le Sénégal ne peut plus être gouverné comme avant et les Sénégalais ne veulent plus être gouvernés comme avant. Le Sénégal a besoin d’être réparé et construit. Le Sénégal a besoin de mettre fin aux difficultés qui paralysent des secteurs clés de la vie économique et sociale. Le Sénégal a besoin de choisir le bon cap et s’y maintenir. » Ce changement n’est possible, d’après Mor Ndiaye, que si des hommes comme Boubacar Camara prennent les rennes du pays. « Il se trouve que notre pays doit, le 25 février prochain, choisir un nouveau Président de la République, un autre, pour mettre en œuvre une nouvelle politique économique et sociale à même de faire renaitre l’espoir, réparer et construire le Sénégal. Ce Président de la République là, nous ne l’avons pas cherché, nous l’avons trouvé en vous, Docteur Boubacar CAMARA Kamâh », dira-t-il, en interpellant directement son principal collaborateur.
- MBAYE