Les sociétés d’électricité tendent vers la digitalisation et la question de la cyber-sécurité prend de plus en plus de poids dans les échanges des experts du secteur. Ce 20econgrès de l’ASEA a servi de prétextes aux directeurs généraux de prévoir les éventuelles menaces face aux hackers.
Le saut à la digitalisation, les sociétés africaines d’électricité sont prêtes. Dans le 20e congrès de l’Association des sociétés nationales d’électricité d’Afrique, l’urgence est de rentrer dans une nouvelle ère. Mais un cheval de Troie est à éviter : les hackers. Les cyber-attaquants posent d’énormes problèmes aux sociétés d’électricité dans l’occident. De quoi débattre sur le sujet autour d’un panel sur la présence de plusieurs directeurs généraux. Plus de soixante minutes d’échanges, les experts du secteur d’électricité ont longtemps évoqués les menaces dont ils font face. Aller vers la digitalisation revient à renforcer la cyber-sécurité dans le continent africain pour des pays en manque de moyens financiers. Président de MarisonEnergy aux Etats-Unis, Lamine Savadogo appelle l’Afrique à plus d’unités. Pour une transition énergétique juste en Afrique, l’expert propose une création de plateforme dans le continent pour un meilleur partage d’informations dans le but de prévenir les attaques des hackers. « Une société toute seule ne peut pas faire face aux attaques des hackers. Au niveau de la réglementation africaine, dans la sous-région ouest africaine, on commence à avoir un certain nombre d’initiatives. En 2020, la Cedeao a déjà pris une directive sur la cyber-sécurité des entreprises vitales dans le secteur de l’énergie. Et cette directive est en train d’être appliquée par différents Etats » précise l’expert.
Le patron de la SENELEC rassure la population sénégalaise de cette menace. La société d’électricité consentira des moyens pour accompagner les services informatiques pour la protection de l’énergie. Au sujet de la formation, le nouveau président de l’ASEA, Pape Mademba Bitèye assure que la SENELEC a déjà réfléchi sur la question avec l’école de formation, CFPP qui pourrait même subir une délocalisation à Diamniadio. Le DG de la SENELEC précise que « la formation occupe une place centrale dans notre structure ». Les panélistes interpellent les décisionnaires pour investir davantage dans le secteur informatique.
El Hadji Malick SARR
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