Ils ont plusieurs personnalités à avoir participé à la 4e commission des Nations Unies pour plaider la reconnaissance de la Communauté internationale à la marocanité du Sahara. Face à la Commission, les pétitionnaires ont fourni des arguments irréfutables sur le dossier du Sahara Occidental qui est le prolongement du Maroc vers l’Afrique noire.
«L’Etat-hôte des camps de Tindouf, voisin du Maroc, est pleinement responsable de la genèse, de l’évolution, et de la persistance du différend régional sur le Sahara marocain » a déclaré Abdou Latif Aïdara devant la 4e Commission des Nations Unies.
Il a indiqué que «c’est cet Etat qui a créé le « polisario » et qui lui apporte un appui militaire, diplomatique, financier, et logistique. C’est cet Etat qui a délégué l’autorité sur une partie de son territoire, les camps de Tindouf, au « polisario », en violation totale du droit international humanitaire ».
Poursuivant son argumentaire, il a ajouté, «pourtant, cet Etat a rejeté la participation au processus politique conduit sous l’égide exclusive des Nations Unies pour parvenir à une solution à ce différend. Il est allé jusqu’à s’opposer, par un communiqué officiel de son Ministère des Affaires Etrangères, la résolution 2602 du Conseil de Sécurité de l’ONU ».
Selon M. Aïdara, il s’agit d’une «contradiction avec sa responsabilité imprescriptible dans la recherche de la solution, l’Etat-hôte des camps de Tindouf continue de se revendiquer comme simple « observateur ».
Par ailleurs, M. Aïdara a souligné que «si cet Etat n’était réellement qu’un observateur, alors pourquoi a-t-il engagé la bataille d’Amgala contre le Maroc, en 1974, lors de laquelle plusieurs dizaines d’officiers de son armée furent capturés ? ».
Il s’est ensuite demandé, «pourquoi a-t-il commenté toutes les propositions de l’ONU ? Pourquoi a-t-il proposé la partition du Sahara marocain à l’ancien Envoyé Personnel, M. James BAKER, en 2002, comme cela est dûment documenté dans le rapport S/2002/178 ? »
Abdou Latif Aïdara s’est demandé ensuite «pourquoi continue-t-il d’accueillir sur son territoire, dans les camps de Tindouf, le « polisario » et de lui offrir aide et protection et pourquoi cet Etat a-t-il mobilisé l’ensemble de ses institutions, notamment les médias, les imams, et les universités, contre l’intégrité territoriale du Maroc ? ».
Par ailleurs, «pourquoi cet Etat fût-il le seul Etat dans le monde à réagir à l’ouverture des Consulats Généraux à Laâyoune et à Dakhla, en publiant des communiqués officiels et en retirant ses Ambassadeurs ? Pourquoi cet Etat a-t-il suspendu son Traité d’amitié avec l’Espagne, au motif que celle-ci a déclaré son appui à l’Initiative Marocaine d’Autonomie ? » s’est-t-il interrogé.
Abdou Latif Aidara que «la réponse à ces interrogations est claire ne souffre aucune ambiguïté : c’est parce que ce pays est la partie principale à ce différend, qu’il a intenté pour servir son agenda géopolitique dans la région de l’Afrique du Nord. C’est pour cela que ce pays doit assumer sa responsabilité en s’engageant, avec sérieux et bonne foi, dans le processus des tables rondes, comme cela lui est demandé par la résolution 2654 du Conseil de Sécurité ».
Le nigérien Monsieur Seydnaly Sidahmed Alphadi a lu sa pétition devant la 4e commission. Créateur de Mode et Président Fondateur du Festival International de la Mode en Afrique (FIMA), Alphadi est aussi Ambassadeur de bonne volonté du Niger, également Ambassadeur de bonne volonté de l’UNESCO pour l’innovation et la Créativité Africaine.
«Mon engagement actif en ces différentes qualités est pour moi l’opportunité de créer les conditions d’échanges, de rapprochement et d’intérêts communs, dans un esprit de tolérance et de compréhension mutuelle. Ceci dans un monde fait de turbulences nées de l’incompréhension et de l’intolérance, pouvant déboucher sur des conflits qui divisent nos communautés » a déclaré Seydnaly Sidahmed Alphadi.
Il a souligné que «l’Amour et la Paix devraient nous engager toutes et tous, par-delà la pluralité de nos identités et nos confessions religieuses ; ce qui constitue l’une des bases de notre vivre-ensemble ».
Pour rappel, Alphadi a indiqué que «la rébellion née d’un conflit armé entre le pouvoir central de mon pays et sa partie Nord a notamment pu s’estomper grâce à la première édition du Festival International de la Mode en Afrique (FIMA) en 1998, ce qui a permis le brassage de toutes les communautés du Niger et du reste du monde, dans la convivialité et la paix, indispensables à toute œuvre de développement, conformément à la devise du FIMA « Paix-Culture-Développement ». Partant du principe que sans Paix, il ne saurait y avoir de Développement, et sans Culture, point d’identité ».
Il a rappelé que son action s’inscrit «dans la droite ligne d’un combat qui rassemble et unit les peuples à travers la sublimation de l’amour que dégage le vocable Mode, dans son acception la plus forte et dans son rayonnement universel ».
Alphadi a indiqué que «pour apporter notre modeste contribution au rapprochement des peuples et à la Paix, nous avons accepté d’organiser la 11ème édition du FIMA à Dakhla au Royaume du Maroc, pour magnifier la Paix et l’amour entre les frères d’un même pays. Cette 11ème édition a permis de rassembler la diversité culturelle des cinq continents au nom du vivre-ensemble, au sein d’une grande manifestation qui véhicule les messages de Paix et d’Amour, de rapprochement des peuples, de l’acceptation et de l’ouverture au prochain ».
Il a ajouté «qu’à ce propos, en nous référant au Plan d’autonomie présenté par le Royaume du Maroc devant le Conseil de Sécurité, nous nous sommes rendu à l’évidence d’être en présence d’efforts plus qu’appréciables pour trouver collectivement et dans un esprit de volonté commune, une issue favorable à un conflit préjudiciable pour la communauté internationale ».
En outre, Alphadi a souligné que «pour ce faire, nous invitons les uns et les autres, ainsi que la communauté internationale, à une lecture approfondie de cette proposition volontaire, aux fins de dégager les voies, les moyens et les modalités d’une solution acceptable et durable pour tous ».
Ailleurs, Alphadi a ajouté que « que ce soit au Maroc, au Sahara Occidental, dans le Sahel, en République démocratique du Congo ou d’autres contrées de par le monde, nous sommes confrontés à diverses formes de violences qui ne peuvent se résoudre qu’à travers la Paix et la compréhension mutuelle ».
«A cet effet, notre modeste contribution à l’édification d’une paix durable dans les zones de conflits est de mettre nos titres et mandats au service de la recherche de solutions pour une cohabitation pacifique entre les communautés et les peuples de notre planète » a-t-il poursuivi.
Par conséquent, Alphadi a estimé que «tout Africain et toute personne éprise de Paix et de justice, chacun en ce qui le concerne dans son environnement ou dans sa sphère d’intervention, se doit de s’inscrire dans la logique d’une recherche assidue de solutions pour une Paix durable, dans un monde où il fait bon vivre pour chacun d’entre nous, dans un esprit de compréhension, de sagesse et de partage ».
Dr. Abdul Basit Sayed, Président d’une ONG internationale dotée du statut consultatif spécial auprès de l’ONU a lancé un appel à la Paix et à l’Adoption du Plan d’Autonomie Marocain pour le Sahara.
Le jeudi 6 octobre 2023, lors d’une intervention historique aux Nations Unies, le Dr. Abdul Basit Sayed, Président d’une ONG internationale dotée du statut consultatif spécial auprès de l’ONU, a livré un discours passionnant et éloquent, appelant à la paix comme exigence fondamentale dans nos vies. Il a souligné avec force que sans la paix, il ne peut y avoir de développement ni de mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable.
Au cœur de son discours, ce Docteur Indien britannique vivant à Croydon, au Royaume-Uni a abordé le délicat problème du Sahara Marocain, mettant en lumière l’initiative d’autonomie présentée par le Royaume du Maroc au Conseil de Sécurité. Il a salué cette proposition comme un effort louable visant à résoudre un conflit qui perdure depuis trop longtemps. Il a invité la communauté internationale à examiner attentivement cette proposition et à explorer les moyens d’une solution durable, soulignant que le gouvernement marocain est ouvert à sa mise en œuvre et à son impact potentiel.
Monsieur Sayed a affirmé que le plan d’autonomie du Maroc est la seule solution sérieuse, crédible et réaliste pour résoudre ce différend. Il a rappelé que le Sahara occidental est indissociable de l’histoire du Maroc, étant le berceau des dynasties qui ont gouverné le pays pendant des siècles. Il a également souligné que de nombreux tribus du sud du Maroc considèrent elles-mêmes comme marocaines depuis des générations, entretenant des liens étroits avec les différentes dynasties au pouvoir.
Le discours de Monsieur Abdul Basit Syed a mis en lumière le soutien substantiel de la communauté internationale en faveur de l’initiative d’autonomie marocaine, qui répond aux exigences de pragmatisme, de réalisme, d’engagement et de durabilité définies par le Conseil de Sécurité des Nations Unies.
Il a également plaidé en faveur de la paix et de la compréhension mutuelle comme seules solutions aux diverses formes de violence dans le monde. Monsieur Sayed a fermement condamné le soutien au groupe rebelle du Polisario et a insisté sur la nécessité de mettre fin à tout appui à cette organisation armée.
Monsieur Abdul Basit a appelé tous ceux qui chérissent la paix et la justice à s’engager dans la quête de solutions pour une paix durable. Il a souligné l’importance du compromis et du respect du droit international dans la recherche d’une solution au différend.
Le discours s’est conclu par la mention de la reconnaissance de la pleine souveraineté du Maroc sur ses provinces méridionales, y compris le Sahara occidental, par les États-Unis et de multiples acteurs internationaux. Monsieur Sayed a souligné que cette reconnaissance marque la résolution définitive de la question du Sahara, confirmant ainsi son appartenance incontestable au Maroc.
Pour rappelle : le Dr Abdul Basit Syed FRSA, est un Indien britannique vivant à Croydon, au Royaume-Uni. Il occupe des postes de direction dans diverses organisations mondiales. Il a commencé à s’impliquer activement dans des activités communautaires et a lancé des solutions aux activités terroristes dans le seul but d’apporter la paix et l’harmonie entre divers secteurs. de la communauté pour promouvoir la prévention de telles activités à travers ses initiatives, événements et programmes.
El Hadji Moctar Haidara président de la Fédération mondiale des Amis du Sahara Marocain (FEDMASAMA) a présenté sa pétition à la 78ème Assemblée générale des Nations Unies.
«Plus de cinq décennies durant, le Royaume du Maroc forge des voies et moyens pour la résolution d’un conflit régional hérité de la guerre froide. Le moins que l’on puisse dire, est que ce différend régional, en s’atténuant au gré du temps, est en passe de se voir classé dans les archives historiques avec des initiatives salutaires saluées par les Nations Unies et la grande majorité des Pays, à savoir l’initiative marocaine d’autonomie et la régionalisation avancée, au bonheur des populations du Sahara » a déclaré El Hadji Moctar Haidara président de la Fédération mondiale des Amis du Sahara Marocain (FEDMASAMA).
Il a soutenu que «c’est fort de cette lueur d’espoir que notre Fédération, la FEDMASAMA, apporte sa modeste contribution devant la IVè Commission sur la question du Sahara marocain qui, après un bref rappel historique, part de la problématique de la régionalisation avancée au prisme de l’exemplarité marocaine vers un élan de l’intégration africaine avec le Sahara marocain comme pôle fédérateur ».
Dans un rappel historique, il a noté que «bien avant la Conférence de Berlin (1884-1885), la partie Nord de notre Continent africain connut, au XVè siècle, l’irruption d’envahisseurs. La convoitise coloniale s’intensifia à partir de 1890 avec la bousculade de presque toutes les grandes puissances de l’époque ».
Selon lui toujours, «le Maroc fut, ensuite, occupé par étape, par région et par plusieurs puissances coloniales. La France occupa la région du centre. L’Espagne celles du nord et du sud. Le processus de décolonisation prit également le même enchainement, c’est-à-dire par étape et par région. Ainsi, la rétrocession de la région du sud par l’Espagne ne commença qu’en 1969 par la ville d’Ifni puis la région du Sahara en 1975 ».
Selon lui, «l’élan de régionalisation avancée, tel que développé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, laisse perceptible une forte connotation de développement local qui se fonde sur le besoin d’implication de la population sahraouie, dans les prises d’initiatives et dans la conduite d’actions visant son propre épanouissement sociopolitique et économique en marocains ».
El Hadji Moctar Haidara a souligné que «la forte participation des Marocains des Provinces du Sud aux élections régionales et locales, atteignant les 80%, démontre l’intérêt des populations à soutenir les actions de Sa Majesté le Roi du Maroc en leur faveur et confirme leur engagement total à la défense de l’intégrité territoriale par leur intégration totale au seul Royaume du Maroc ».
De l’avis de El Hadji Moctar Haidara, «ces populations comprennent qu’elles ont avec la régionalisation avancée, les leviers du pouvoir pour prendre en main leurs destinées au même titre que toutes les autres régions du Royaume. Ainsi, la promotion et le développement des provinces du Sud est plus qu’une aubaine pour les sahraouis. Elle s’illustre dans un élan d’accompagnement stratégique et financier de projets pertinents. Le Nouveau Modèle de développement des provinces du Sud, depuis 2015 mobilisant plusieurs dizaines de milliards de dollars, permet de faire de celles-ci un point de jonction entre l’Afrique, l’Europe et le reste du monde ».
Il a rappelé que Sa Majesté le Roi Mohammed VI a indiqué que «l’engagement du Maroc à défendre les causes et les intérêts de l’Afrique ne date pas d’aujourd’hui. C’est plutôt une orientation immuable ».
Pour El Hadji Moctar Haidara, «il n’est pas hasardeux d’affirmer que le problème sahraoui doit être cerné non seulement en termes de résolution d’un problème marocain mais aussi et surtout en termes de population africaine sous une optique d’intégration, parallèlement aux efforts allant dans le sens de la promotion de la démocratie, vecteur de l’Etat de droit ».
Dans cette optique, le Royaume du Maroc est revenu dans sa famille institutionnelle à l’Union Africaine (UA), «acclamé par la grande majorité des états Africains qui approuvent les actions du Roi du Maroc au Sahara Marocain, de même que les USA et la majorité mondiale ».
«Il est temps de mettre fin une fois pour toute à cet incessant ballet diplomatique, politique et conflictuel inutile concernant le Sahara occidental, mais qui est le Sahara Marocain de tout temps, depuis l’aube du temps. Les comportements, la culture, les us et coutumes, sont quasiment les mêmes partout au Maroc. Les sahraouis se savent à plus de 90% marocains » a-t-il avancé El Hadji Moctar Haidara.
«Nous sommes mobilisés, la FEDMASAMA et de multiples organisations dans le Monde, pour faire échec à toutes les tentatives visant à porter atteinte à l’intégrité territoriale du Maroc » a-t-il conclu. Résumé Modou FALL