avril 29, 2025
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Economie

RAPPORT ANNUEL CITOYEN SUR LA CONTRIBUTION DE LA SOCIETE CIVILE DANS LES POLITIQUES : Les dynamiques d’intervention des OCS

Dans un contexte international, national et local marqué par un ensemble de crises au niveau sanitaire, économique et climatique, l’action des Organisations Non Gouvernementales (ONG) et de la Société Civile en général, est plus que jamais cruciale pour venir en appoint aux efforts de l’État. La société civile est reconnue comme une principale actrice pour relever les défis sous-jacents à toutes ces crises. La publication du Rapport annuel citoyen sur la contribution de la Société Civile dans les politiques publiques est relatée en détail.

Les organisations de la société civile sont ainsi devenues des partenaires importants dans la formulation et la mise en œuvre de la stratégie de coopération de l’Union Européenne avec le Sénégal, à travers la mise en application de la feuille de route élaborée d’un commun accord.

Dans ce cadre, certaines organisations faitières sénégalaises, se sont engagées dans le processus de renforcement des synergies et du dialogue, d’une part au sein de la société civile et, d’autre part, avec les autres familles d’acteurs, pour une action collective plus efficace et, une influence positive sur les politiques de développement.

La Délégation de l’Union Européenne au Sénégal a soutenu cette dynamique, ce qui a permis de développer le Projet d’Appui à la Société civile (PASC), projet porté et mis en œuvre par les différentes plateformes nationales que sont : la Plateforme des Acteurs Non Etatiques (PFANE), le Conseil des Organisations Non Gouvernementales d’Appui au Développement (CONGAD), l’Association des Femmes de l’Afrique de l’Ouest (AFAO), le Réseau des Think Tank, le Réseau Citoyen pour la Transparence Budgétaire (RCTB), la Coalition Nationales des OSC pour le Suivi Budgétaire (CONASUB), le Conseil National de Concertation et de Coopération des Ruraux (CNCR), la Coalition Publiez Ce Que Vous Payer (CPCQVP), le Conseil National de la Jeunesse du Sénégal (CNJS) et le Consortium Jeunesse du Sénégal (CJS).

Le Rapport annuel citoyen sur la contribution de la Société Civile dans les politiques publiques (RASCIPP) qui entre dans le cadre du PASC, est une initiative originale pour mettre en lumière les réalisations des OSC, favoriser une meilleure prise en compte de leurs apports dans la mise en œuvre des politiques publiques mais également, servir de support de plaidoyer pour renforcer le cadre d’intervention et d’exercice des missions des OSC au Sénégal.

Il s’agit d’un condensé d’informations sur le nombre d’OSC actives au Sénégal, leurs secteurs d’intervention, leurs investissements et leurs contributions à la création d’emplois et de richesses à travers les projets mis en œuvre en partenariat avec les organisations de base, les collectivités territoriales et les démembrements de l‘État. Sa diffusion et son partage avec le grand public permettra de renforcer les alliances avec les agences gouvernementales et les partenaires techniques et financiers.

Les membres de la société civile pourront aussi tirer de ce rapport des éléments de communication et de construction d’argumentaires pour sous-tendre le dialogue, en particulier, avec le gouvernement et ses démembrements ainsi que les partenaires techniques et financiers, à tous les niveaux.

Le Plan Sénégal Emergent (PSE), cadre de référence de la politique économique et sociale du Sénégal depuis 2014, poursuit sa vision d’une « société solidaire dans un Etat de droit ». Les interventions des différents acteurs au développement  participent à côté de l’Etat à l’amélioration du bien-être des populations en offrant à chaque sénégalais, notamment les couches les plus vulnérables et les populations vivant dans les zones enclavées, la possibilité d’accéder à divers opportunités économiques et sociales. Ainsi, l’approche inclusive et participative, impliquant l’ensemble des catégories d’acteurs, a toujours prévalu dans la formulation, la mise en œuvre et le suivi-évaluation du PSE. Cette démarche permet de bénéficier de l’expertise locale variée et met en exergue surtout les différentes composantes des Organisations de la Société civile (OSC).

Le Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération se félicite de l’initiative d’élaboration d’un Rapport annuel citoyen sur la Contribution de la Société civile aux Politiques publiques (RASCIPP) et de sa volonté de systématiser cette démarche de suivi citoyen et alternatif. Ce rapport inédit devient un important outil d’aide à la décision et va permettre d’améliorer la mise en œuvre des actions de développement au profit des populations à la base. Il a permis de proposer des actions complémentaires et partenariales entre les OSC et les autres parties prenantes au développement, notamment le Gouvernement et les Partenaires techniques et financiers.

Il est heureux de constater que la contribution des ONG est alignée aux axes du PSE et prend en compte un large panel de politiques prioritaires. Les axes, tels que les impacts et apports des Organisations Non Gouvernementales (ONG) ont été largement analysés dans ce rapport. Aussi, différentes contraintes entravant le développement y sont-elles soulignées et des solutions adaptées et pertinentes proposées.

Au regard de l’importance de ces contributions pour un meilleur suivi de la politique économique et sociale, nous comptons désormais conforter le rôle des organisations de la société civile, dans le processus de planification du Plan national de développement (PND) et de son Plan d’actions prioritaires quinquennal (PAP). En outre, nous veillerons à la mise en œuvre des recommandations, en faisant en sorte que des solutions durables puissent être apportées. Nous voulons réitérer la disponibilité de la Direction générale de la Planification et des Politiques économiques (DGPPE) pour accompagner les OSC afin qu’elles puissent jouer pleinement un rôle fondamental dans le processus de mise en œuvre du PSE. Nous tenons à remercier plus particulièrement la plateforme des Acteurs non Etatiques (A.N.E) à l’origine de ce rapport si important dans le processus de suivi de la mise en œuvre du PSE.

Aussi, faut-il rappeler que la plateforme des Acteurs non étatiques joue un rôle capital dans le renforcement du contrôle citoyen, en poussant les institutions publiques à être plus transparentes et à travailler de façon plus inclusive dans leurs processus de mise en œuvre des politiques publiques, conformément à l’axe 3 du PSE relatif à la bonne Gouvernance. En effet, la mise en œuvre du PSE a besoin de l’engagement des citoyens davantage actifs et mieux informés, capable d’apprécier les interventions publiques.

Nous voulons rassurer la Plateforme des AnE de la dynamique partenariale que le Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération souhaite renforcer avec l’ensemble des organisations de la société civile au Sénégal. Enfin, nous adressons nos vives félicitations pour la qualité de ce rapport, exprimons nos remerciements pour l’appui continu et multiforme. Nous invitons toutes les Organisations de la Société civile à poursuivre cet élan d’engagement pour qu’ensemble, nous puissions atteindre notre objectif commun d’amélioration des conditions de vie de toutes les couches de la population sénégalaise, comme nous nous sommes engagés en septembre 2015, pour mettre en œuvre les agendas 2030 et 2063.

Le Rapport annuel de la Société civile sur les politiques publiques (RASCIPP) est là. Il constitue une initiative qui va corriger un manque notable dans l’écosystème de l’intervention des OSC au Sénégal. Il présente de manière inédite des données globales sur l’impact des OSC en termes d’investissements et de création d’emplois.

Le Rapport annuel de la Société Civile sur la contribution aux politiques publiques (RASCIPP) se veut un document de référence qui s’améliore chaque année et permet d’avoir une boussole stratégique et favorise une dynamique de collaboration plus affirmée entre OSC d’abord et avec l’État et les citoyens.

Au-delà, du caractère hétérogène et disparate de l’action des OSC, ces dernières ne sont pas bien prises en compte s’agissant des dynamiques de développement économique et sociale. Les OSC créent des emplois, forment des acteurs multiformes, renforcent leurs capacités, aident des populations et couches vulnérables et participent à l’éducation et à la santé. Il faut également souligner, qu’au Sénégal, elles sont très engagées sur l’accès aux services sociaux de base.

Des réalisations par milliers touchant des domaines essentiels du bien-être des populations sénégalaises, et même africaines puisque certaines ONG interviennent à partir de Dakar mais rayonnent sur toute l’Afrique de l’Ouest avec leurs bureaux régionaux.

Dans un contexte de difficultés économiques post pandémiques et de guerre russo-iranienne qui pousse l’Etat à mettre le curseur plus que jamais sur la souveraineté alimentaire et sur les questions sociales (Budget 2023 et 2024) pour ne pas exposer les populations aux conséquences désastreuses de la faim et de la précarité, les OSC sont également appelées à se mobiliser pour apporter une contribution essentielle. Dans ce contexte de redéfinition des politiques autour du PAP3, il est important pour les OSC de travailler, en combinant les approches quantitatives et qualitatives à identifier et mesurer leurs investissements, à communiquer leurs résultats à l’Etat et aux citoyens et à leurs contributions au Sénégal .

L’objectif général du RASCIPP est de réaliser une étude de la contribution des OSC dans les progrès économiques et sociaux au Sénégal. En réalité, la mesure de l’impact des actions et interventions des OSC est difficile à établir en raison de la disparité et du caractère informel de certaines interventions.

Ainsi, il s’agit spécifiquement pour les OSC de :

  • Identifier et caractériser les champs d’intervention couverts, leur ancrage dans les cadres locaux et nationaux de développement ;
  • Disposer d’une estimation du volume et de la localisation des investissementsdes OSC selon les enjeux majeurs ainsi que la nature de leurs interventions et de leur positionnement ;
  • Faire des recommandationsdans le sens de contribuer à l’amélioration de l’image des OSC au Sénégal, à travers une meilleure connaissance de leur rôle et de l’impact de leurs actions ;
  • Analyser les contraintesdans le fonctionnement et le financement des OSC ;
  • Appuyer les négociations collectivesavec les autorités étatiques et les partenaires bilatéraux et multilatéraux à travers un dialogue structuré.

Les OSC présentent une forte dépendance aux financements étrangers. En effet, cette situation a au moins deux conséquences, d’une part un risque de décalage des actions des OSC par rapport aux priorités gouvernementales et d’autre part une forme d’ingérence des bailleurs internationaux par rapport à notre tissu social. La réflexion doit être poussée pour des mécanismes de financement des ONG par l’Etat, le secteur privé et les philanthropes nationaux dans une démarche endogène et de souveraineté.

Cartographie des ONG

La géographie des ONG au Sénégal : Les ONG sont présentes dans de nombreuses régions du Sénégal, où elles travaillent pour soutenir le développement économique et social. Les activités des ONG peuvent varier en fonction des besoins locaux et des priorités de chaque région. Les résultats présentés ci-dessous sont issus de l’exploitation de la base de données de la Direction du Partenariat et des ONG (DPONG) du Ministère de l’intérieur et des programmes d’investissement des ONG approuvés et mis en œuvre.

Sur un échantillon de 132 ONG dont nous avons pu accéder aux programmes d’investissement, 113 évoluent dans ou à partir de la région de Dakar. Étant la capitale, les ONG y mènent des initiatives pour soutenir les réformes économiques et politiques, la protection des droits de l’homme et la promotion de la participation citoyenne. Les ONG internationales installées majoritairement à Dakar viennent d’Afrique, d’Europe, d’Amérique du nord et d’Asie et ont choisi le Sénégal pour y être des investisseurs sociaux en y installant des sièges nationaux, et des HUB régionaux et internationaux du fait de la stabilité du pays, des garanties de sécurité qui ont toujours été offertes, de son ouverture légendaire, de son engagement jamais démenti pour le progrès social, économique, politique des populations sénégalaises et africaines.

Thiès représente la deuxième région d’intervention des ONG dans l’échantillonnage. La région de Thiès est une ville et une région proche de Dakar et formant avec Mbour et la capitale le triangle moteur du développement du Sénégal tout en ayant un arrière-pays rural qui offre un espace de déploiement des ONG. Il constitue un centre industriel important et est également connue pour ses activités minières. Les ONG y mettent en place des initiatives pour améliorer les conditions de vie des populations locales, soutenir l’entreprenariat et encourager les activités économiques durables.

La troisième région, celle de Saint-Louis, est un centre touristique important et est également connue pour ses opportunités et son dynamisme agricoles. Des initiatives y sont mises en place par les ONG principalement pour soutenir la promotion de l’entreprenariat agricole, la protection de l’environnement, la gestion durable des ressources naturelles, etc.

La région de Ziguinchor est une région côtière qui est importante pour son commerce et ses activités de pêche. Les ONG établies dans ces régions mettent en place des projets visant à consolider le processus de paix, améliorer les conditions de vie des populations locales, soutenir les activités économiques durables et protéger l’environnement. En somme, les ONG jouent un rôle important dans le développement des régions du Sénégal en travaillant en étroite collaboration avec les structures et services déconcentrés, les gouvernements locaux, les entreprises privées et d’autres acteurs du développement pour soutenir la transformation économique et sociale.

Les investissements des ONG au Sénégal proviennent de sources diverses, telles que les gouvernements étrangers, les organisations internationales, les fondations philanthropiques et les dons des particuliers qui représentent plus de 50% de notre échantillon. Les ONG peuvent également obtenir des financements à travers des partenariats avec les entreprises privées, les universités et les autres acteurs du secteur du développement.

L’objectif principal des investissements des ONG au Sénégal est de soutenir le développement économique et social du pays. Les ONG peuvent utiliser ces fonds pour mener des projets dans des domaines tels que la santé, l’éducation, l’environnement, les droits de l’homme, la promotion des femmes, etc. Les investissements des ONG peuvent aider à améliorer les conditions de vie des populations locales, à renforcer les capacités locales et à soutenir les initiatives de développement durable.

Les principaux secteurs d’activité des ONG

Parmi les domaines d’intervention, la gouvernance et la protection des droits de l’homme représentent les secteurs où les ONG de l’échantillon interviennent le plus (48% de l’échantillon). En effet, les ONG agissent dans le domaine de la gouvernance et des droits de l’homme au Sénégal. Elles travaillent souvent en étroite collaboration avec les gouvernements locaux, les organisations internationales et les mouvements sociaux pour renforcer les capacités des populations sur les questions de gouvernance et de protection des droits de l’homme.

Les ONG de ce domaine mènent également des campagnes de sensibilisation sur les questions de corruption, de transparence et de responsabilité publique. Elles fournissent une assistance technique pour renforcer les capacités des gouvernements locaux en matière de gouvernance.

Dans le domaine de l’agriculture et de la sécurité alimentaire, elles sont souvent impliquées dans des programmes visant à renforcer les capacités des agriculteurs, à améliorer les pratiques agricoles et à renforcer les systèmes de sécurité alimentaire.

Les ONG aident à accroître l’accès des agriculteurs aux semences, aux engrais, aux moyens de production, aux services financiers et aux marchés. Elles travaillent souvent en étroite collaboration avec les gouvernements locaux, les entreprises et d’autres partenaires pour renforcer la sécurité alimentaire et lutter contre la faim.

De plus, certaines ONG se concentrent sur la promotion de l’agriculture durable et écologique, en encourageant les pratiques agricoles respectueuses de l’environnement et en travaillant à la protection des terres agricoles et à la préservation des ressources naturelles.

Enfin, les ONG jouent également un rôle important dans la sensibilisation et la mobilisation de la communauté pour soutenir les initiatives en matière d’agriculture et de sécurité alimentaire.

Dans le domaine de l’éducation et de la formation professionnelle, les ONG jouent un rôle important dans l’amélioration de l’accès à l’éducation et à la qualité du secteur. En effet, elles travaillent avec les gouvernements et les autres acteurs locaux pour fournir des services éducatifs et de formation professionnelle aux populations qui n’ont pas accès à ces services de base.

Les ONG construisent par exemple des écoles, fournissent des manuels scolaires et des matériels didactiques, et forment des enseignants pour améliorer la qualité de l’enseignement. Elles offrent également des programmes de formation professionnelle pour aider les jeunes à développer leur employabilité et les adultes à acquérir des compétences utiles pour leur carrière.

En plus de fournir des services d’éducation et de formation, les ONG travaillent également pour promouvoir l’équité et l’inclusion dans l’éducation et la formation. Elles contribuent ainsi à réduire les inégalités entre les filles et les garçons, les personnes handicapées, les minorités ethniques et les groupes vulnérables.

Il est important de noter que les ONG travaillant dans l’éducation et la formation professionnelle font face à de nombreux défis, tels que le manque de ressources financières, la corruption, la bureaucratie.

Dans le domaine de la santé, les ONG jouent un rôle crucial dans les zones où l’accès à des soins de santé de qualité est limité. Elles fournissent des services de santé primaires, tels que des consultations médicales, des vaccins et des soins prénataux, ainsi que des services de santé spécialisés, tels que des interventions chirurgicales et des soins palliatifs.

En plus de fournir des services de santé directement aux populations, les ONG travaillent également avec les gouvernements et les autres acteurs locaux pour améliorer les systèmes de santé dans leur ensemble. Par exemple, elles peuvent construire des hôpitaux, des centres de santé et des cliniques, former des travailleurs de la santé, et développer des programmes de sensibilisation à la santé pour les communautés.

Les ONG jouent également un rôle important dans la lutte contre les maladies épidémiques et les pandémies, en fournissant des soins de santé, en sensibilisant les populations aux maladies et en travaillant avec les gouvernements et les agences de santé publique pour mettre en œuvre des programmes de prévention et de contrôle.

En matière de lutte contre le VIH/Sida, les ONG jouent un rôle important en fournissant des services de prévention, de traitement et de soins aux personnes vivants avec le VIH. Elles offrent des tests de dépistage du VIH, des traitements antirétroviraux, des soins de santé primaires et des services de counseling pour les personnes vivant avec le VIH et leurs familles.

Les ONG travaillent également avec les gouvernements et les autres acteurs locaux pour sensibiliser les populations aux risques du VIH et à la nécessité d’une prévention efficace. Elles aident également à briser les stéréotypes et les préjugés envers les personnes vivant avec le VIH, et à promouvoir la tolérance et l’inclusion sociale.

En outre, les ONG jouent un rôle important dans la mise en œuvre de programmes de lutte contre le VIH/sida financés par des agences internationales et des gouvernements. Ils collectent des données sur l’épidémie de VIH et fournir des informations sur les tendances et les défis pour aider à orienter les politiques publiques et les stratégies de lutte contre le VIH/sida. Dans le domaine de l’accès à l’eau et à l’assainissement, les ONG construisent des systèmes d’approvisionnement en eau, des latrines et des systèmes d’élimination des eaux usées pour les communautés qui n’ont pas accès à ces services de base. En plus de la construction d’infrastructures, les ONG sensibilisent également les populations à l’importance de l’hygiène et de l’assainissement pour la santé et la qualité de vie. Elles travaillent également pour développer des politiques et des programmes pour améliorer l’accès à l’eau potable, à l’hygiène et à l’assainissement dans le long terme. Il est important de noter que le manque d’accès à l’eau potable, à l’hygiène et à l’assainissement peut entraîner des maladies et des épidémies, et que ces questions sont souvent liées à des problèmes plus larges de pauvreté et de manque de développement. En somme, les ONG peuvent contribuer de manière significative à améliorer l’accès à l’eau potable, à l’hygiène et à l’assainissement pour les populations les plus vulnérables, ce qui peut avoir un impact positif sur la santé, le bien-être et la qualité de vie de ces populations.

Il est important de noter que le volume d’investissement des ONG peut varier considérablement d’une année à l’autre en fonction de plusieurs facteurs, tels que la disponibilité de fonds, les priorités de développement et les défis locaux. Il dépend donc de l’environnement géopolitique international, des évolutions politiques dans certains pays, des priorités de certains bailleurs de fonds publiques ou privés, etc.

Sur la période 2016-2022, l’investissement moyen des ONG représente 99,92 milliards de FCFA avec des pics atteignant 153,59 et 194,52 milliards de FCFA respectivement en 2018 et 2022.

Du fait de la crise sanitaire de 2019 (Covid-19), les investissements effectués en 2020 représentent la plus faible sur la période (23,78 milliards de FCFA). Ce chiffre très bas a contribué à faire baisser la moyenne mais les difficultés d’opérer avec le confinement a restreint les capacités de fundraising et d’investissement.

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