Voici donc les nouveaux vainqueurs : armée des urnes, armée de terre, de l’air, de mer, arrimés au sommet de tous les pouvoirs ! Le plus difficile commence ! Le ciel est à la fois bleu et sombre ! La mer se prépare à calmer ses vagues ou lever la tempête ! Toujours se souvenir que c’est quand on est fort que l’on prépare ses défaites ! Aucun homme politique ne se retire de la vie politique, quitte soudainement le pouvoir en se réveillant un matin, dissolvant et emportant avec lui, par la même occasion, son parti, ses militants, alors qu’il pouvait gouverner encore. Cela n’existe pas et n’a jamais existé. Soit on est chassé du pouvoir par un coup d’État, soit par des élections, soit on est honteusement et dramatiquement affaibli en attendant ou la résurrection ou la mort ! L’un ou l’autre arrive toujours. Il n’existe pas de remède. On ne quitte pas le pouvoir, c’est le pouvoir qui vous quitte. Il faut s’y préparer. D’une manière ou d’une autre. Quand le peuple place son espoir en vous, il vous confie son avenir. Quand vous le décevez, il vous retire votre avenir.
Chose rare et inédite, Senghor est parti volontairement du pouvoir pour aller écrire des poèmes, mais il nous a laissé Abdou Diouf et le parti socialiste pour perpétuer son héritage ! Mandela est parti du pouvoir mais pas avec l’ANC. Il a laissé l’ANC poursuivre le combat et gouverner. Si Diomaye et Sonko nous quittaient -et forcément cela arrivera par la loi du temps- où ils nous laisseront le PASTEF où ils partiront ensemble avec. C’est ainsi. Pour le moment, gagnons ensemble et posons une haute et inoubliable brique pour un Sénégal démocratique, gagnant et exemplaire parmi les nations du monde. C’est possible ! Mais prouvons-le !
Quelque que soit la main de Dieu, la baraka et le génie du couple inédit Diomaye-Sonko, nous échouerons si, d’abord, nous n’instaurons pas, au prix de tous les sacrifices, la discipline : cette règle de conduite commune d’une société obéissante aux lois et règlements et d’un vivre ensemble respectueux des droits de chacun ! Sans discipline, cet « outil de gestion des hommes », il n’existe pas de développement ! La discipline a un coût ! Il faut le payer !
D’aucuns dissertent et vous lancent au visage : « Mais l’indiscipline, c’est un problème de culture chez les Africains ! » Quelle culture, quel Africain, pardi ? Non, les Sénégalais avant la colonisation, sous la colonisation comme après l’indépendance sous Senghor, furent des modèles de discipline, de bravoure, d’érudition et de bonne conduite. Le chienlit s’est installé bien après et on sait avec qui ! Si notre culture d’aujourd’hui nous conduits à rester faibles face à l’irrespect du bien public, à l’éloge de l’insolence, de la violence, de la criminalité financière, du goût immodéré à l’infraction, au vol, à la corruption, alors crevons !
« Les Sénégalais ne travaillent pas. », confie un résident Chinois. « J’ai choisi après des enquêtes poussées de venir m’installer au Sénégal. Mais ici, je découvre que l’on ne travaille pas. Je n’ai pas perdu de l’argent, mais j’ai perdu du temps, ce qui est pire que de perdre de l’argent. » On lui rétorque : « Mais il fait chaud au Sénégal, en Afrique. Le temps du travail ne peut y être le même que dans les pays moins tempérés ! » Le Chinois réplique : « Ce n’est ni un argument sérieux, ni suffisant, pour ne pas travailler. S’il fait chaud au point de vous empêcher de travailler, dormez le jour et travailler la nuit jusqu’au lendemain midi et aller vous rendormir ! » Le Chinois ajoute : « Ici tout le monde veut être fonctionnaire et attendre tout de l’État. Quelle paresse et quel triste choix ! Chez vous, il n’existe pas, ou très peu, une conscience et une volonté de faire œuvre de création d’entreprise par soi-même. Il faut cultiver l’esprit d’entreprenariat ! il faut être son propre capitaine et non mourir en servant !»
Maintenant, passons à notre part citoyenne de la réflexion, de l’action, de l’échange, de l’offre pour la réussite du nouveau régime qui entre dans la danse et qui a bien besoin de ses deux pieds et de ses deux bras, pour braver le rythme fou des attentes pressantes et des orages possibles ! Il n’existe pas deux chemins mais un seul : réussir ! Convaincre par l’action! Il faudra faire preuve d’imagination, de choix prioritaires, de méthode, d’organisation, d’évaluation, de partage, de communication. Communiquer quand le ciel est beau. Communiquer quand le ciel est couvert ! Parler, informer toujours le peuple ! C’est une forme de respect, de politesse, de courage ! C’est une autre chose que la raison et les secrets d’État ! Ils sont sacrés !
Voici nos humbles propositions ici soumises à qui de droit :
-Créer un numéro vert et un guichet na2onal unique, pour recueillir les idées et proposi2ons des citoyens Sénégalais, de la diaspora et des étrangers vivants parmi nous, pour conduire notre pays vers l’unité et le développement.
-La créa2on d’une brigade mobile civile de sécurité. Ses agents circuleront dans toute la capitale et ses banlieues, en moto Djakarta, se mêlant aux motocyclistes, taxis, cars de tout acabit, par2culiers, pour sanc2onner l’indiscipline des fau2fs. Il s’agit de créer une psychose -il n’existe pas ici d’autre mot- pour que chacun sache qu’à côté de lui, quelqu’un veille sur le respect des lois et règlements. En faire une large communica2on pour que nul n’en ignore et afin que la peur, le respect du vivre en commun, la quête de discipline, le patrio2sme, nous habitent tous, pour conduire notre pays vers le développement et non vers la désintégra2on.
-MeIre fin, sans tarder, à la circula2on des charreIes à chevaux dans nos villes. Une enquête menée a abou2t à montrer que les charre2ers gagnaient plus que les taximan ! Que tous les magasins et dépôts de ciment ou de matériels de construc2on, possédaient presque tous désormais leurs propres charreIes à chevaux, pour livrer les commandes à un coût gagnant ! La vérité est que ce n’est plus le temps des charreIes à côté du BRT et des bus Dem-Dikk, sans compter le désordre, les dangers, la mise à épreuve douloureuse des bêtes épuisées, maltraitées, blessées, torturées sous le fouet, la chaleur, la fumée des voitures polluantes et grippées. Aux autorités administra2ves et poli2ques, ayez du cœur, juste un peu d’humanité !
-Aucune solu2on pour les marchands installés sur tous les troIoirs et ronds-points de la capitale Dakar, offrant un spectacle désolant et indigne d’un pays comme vaincu qui, pourtant, aspire à la discipline et au développement ! Apparemment, oui, tout le monde a peur ! Tout le monde recule et recule toujours devant les déguerpissements ! Les hommes poli2ques les premiers ! Tous dénoncent le phénomène et quand l’heure sonne, silence, on fait la sieste ! Il faut vaincre ce mauvais sort. Il y faut d’abord de l’autorité, de l’exigence, de l’écoute et de l’échange. Mais toujours trancher !
-Lancer un appel au secteur privé pour sponsoriser, avec leur effigie, des tenues et casques au profit des Djakartaman, pour civiliser et rendre harmonieux un secteur installé dans un désordre ahurissant et une indiscipline triomphante. Il s’agit d’organiser esthé2quement les taxi-Djakartaman pour installer une certaine harmonie dans nos villes. Des entreprises y gagneraient en publicité en inver2ssant sur lesdites tenues et casques, en trouvant avec les acteurs en taxi-Djakarta, un modus-vivendi gagnant-gagnant.
-MeIre en place avec les maires, préfets et gouverneurs, des pôles dénommés « ACTION CŒUR DE JEUNESSE. » Il s’agit de former des jeunes pour le pavage des rues des quar2ers, planta2on d’arbres, créa2on de parcs boisé et de bois de ville, aménagement intérieur et désherbage des cime2ères. Faire appel au partenariat d’Eiffage Sénégal, de C.S.E, des autres grandes entreprises sénégalaises et étrangères, APIX, AGETIP, toutes les agences de téléphonies mobiles installées au Sénégal et qui se goinfrent i
-Étudier la possibilité pour la LONASE de prélever 1% de ses bénéfices pour le financement annuel programmé et en alterna2f pour : a-) venir consolider les efforts budgétaires du ministère de l’Éduca2on na2onale pour la construc2on d’écoles là où des abris provisoires servent d’école ; b-) soutenir la réhabilita2on du patrimoine historique à travers le pays, en concerta2on avec le ministère en charge de la Culture.
-Les prisons au Sénégal : meIre les détenus à la disposi2on de travaux d’intérêts publics. CeIe masse carcérale doit servir pour aménager, désherber, neIoyer, planter. Un arbre un prisonnier ! Ce serait mieux que de les enfermer jour et nuit. Ils peuvent servir leur pays et on doit leur donner ceIe chance en par2cipant à son développement. Cela restaure une part de dignité perdue.
-Inviter les directeurs d’école, de collèges, les proviseurs de lycées, les recteurs d’Universités, à inviter leurs élèves, collégiens, lycéens, étudiants, à planter dans leur établissement, les rues, les avenues, un arbre qui porterait le nom du jeune planteur et dont il aura à cœur de veiller sur la croissance, en grandissant avec lui. Devenu un jour adulte, cet arbre qui porte son nom et sa date de planta2on, sera son héritage irremplaçable ! Il faut inculquer à la jeunesse le goût du combat écologique et environnemental les promesses du futur !
-MeIre en œuvre le « Projet 10 jeunes, un hectare de terre. ». L’État fournirait le matériel moderne d’équipement idoine qui sera remboursable sur les bénéfices acquis.
-Appel urgent au DG de Dakar Dem-Dikk, pour faire décorer par les ar2stes du village des arts, les graffi2-ar2stes, les bus de ceIe compagnie qui a une belle réputa2on reconnue par tous les Sénégalais, pour la qualité de ses services. Notre capitale y gagnerait en couleurs et en originalité. Les ar2stes feront des merveilles qui émerveilleront ! Dakar doit aller conquérir son cachet de capitale africaine avec ses ar2stes !
-Appel urgen2ssime au DG du TER pour meIre en place des naveIes à certains terminus ou arrêts impactés par leur éloignement désastreux des zones habitées. C’est un cri du cœur des passagers du TER, un ou2l pra2que, loué et aisé, au service de Dakar et de ses banlieues. Voilà un symbole fort de l’impact des équipements qui par2cipent au bien-être immédiat des popula2ons.
-MeIre en arrêt de circuler non pas tous les véhicules de transport urbain ou de transport personnel qui n’auront pas rempli seulement les formalités réglementaires pour circuler : visite technique, carte grise et assurance, mais TOUS les véhicules qui, au vu par l’œil et l’ouïe de chacun d’entre nous comme citoyen, constate, sans luneIes, avec honnêteté et honte, l’état apocalyp2que du véhicule que l’on a en face de soi ! Aucun policier, aucun gendarme, ne devrait laisser passer sous ses yeux un tel danger public de mort. Une loi expresse au Parlement, dès son installa2on, devrait donner aux agents de l’ordre et à l’État, les pouvoirs de sévir immédiatement et de meIre à la casse ou en mer, les voitures épinglées dans ce cas de criminalité rou2ère jusqu’ici impunie, comme il se doit. Il est temps de passer à l’ac2on. Les prochaines élec2ons sont loin Messieurs les hommes poli2ques et vous n’avez pas besoin d’électeurs pour longtemps encore ! Alors agissez !
-Étudier comment faire du plateau, à par2r de Sandaga, du rond-point de la gare ferroviaire de Dakar, un espace piéton une ou deux fois par semaine. Voyez ce que cela donnerait comme atmosphère de paix, de tranquillité, de quiétude. Tout le plateau respirerait ! Il nous semblera vivre dans un autre monde que celui que nous fréquentons tous les jours dans l’enfer non clima2sé de notre infernale et irrespirable capitale.
-Demander à l’État au profit du ministère en charge de la Culture, de faire inscrire une dota2on budgétaire pluriannuelle pour des commandes ar2s2ques publiques, afin de décorer notre capitale, ses ronds-points, ses avenues, ses boulevards. Il faut changer ar2s2quement le visage de Dakar pour en faire une capitale qui a un cachet !
-Que l’État confie à l’Ordre des Architectes le repérage, la liste de tous les bâ2ments du patrimoine historique bâ2, afin de les classer, les restaurer, les meIre sur catalogue en rapport avec les ministères de l’Urbanisme, du Tourisme, de la Culture, des Finances. Il faut vite meIre fin et sans tarder à la destruc2on et à la vente des bâ2ments publics de type colonial. Ils donnent à notre capitale un autre visage et un autre regard architectural ! A défaut, qu’une loi vienne imposer que toute façade d’un bâ2ment d’héritage colonial, sera préservé et non détruit en cas de vente, de cession, de démoli2on, de vétusté ! Ce patrimoine semble avoir été assassiné !
-Sans tarder, acquérir une ou deux œuvres du célèbre sculpteur mondial Sénégalais Ousmane Sow, afin d’en décorer notre capitale. Le Sénégal est fort cri2qué par le monde avec l’absence totale et inexplicable dans notre pays, son pays, des œuvres de cet ar2ste de renommée mondiale que le monde en2er nous envie. Son épouse pourra nous y aider. Madame la ministre en charge de la Culture conduira de main d’héroïne, ce projet précieux.
-Très vite que Monsieur le président de la République et son gouvernement meIent en œuvre l’ouverture officielle du « musée d’art sénégalais contemporain » dont le siège sera le palais de jus2ce du cap manuel déjà aIribué par le prédécesseur de Diomaye, Macky Sall.
-Que l’État, très vite, avec rigueur, trouve et récupère toutes les œuvres d’art primées par la Biennale Dak’art et appartenant au patrimoine de l’État sénégalais et ce, à par2r de la Biennale des arts de 1992. Un jeune sénégalais du nom d’Abdou Diouf Ndiaye, ancien agent du Secrétariat général de la Biennale Dak’art, a laissé un travail précieux et irremplaçable de traçabilité et de photos desdites œuvres. Ces dernières seront accrochées audit musée de Dakar. Il est temps de réussir ceIe mission.
-Étudier comment, enfin, res2tuer l’actuel siège du palais de jus2ce sur la corniche ouest aux ar2stes et à la culture, comme symbole marquant et inoubliable du « musée dynamique » qui accueillit en 1966, sous Senghor qui l’a construit, le 1er Fes2val mondial des arts nègres qui, aujourd’hui encore, par le monde, dis2ngue le Sénégal et le grandit. Abdou Diouf l’avait cédé à la jus2ce dans un contexte douloureux qui marqua les esprits des hommes de culture mais, informé comme il se devait de ceIe catastrophe sans nom qui s’inscrivait dans une désenghorisa2on qui semblait lui échapper, il demanda de le res2tuer aux ar2stes lors du Conseil des ministres du 12 mars 1996. En vain. Il ne sera pas suivi. Pour dire combien peuvent être fragiles et inopérantes les direc2ves d’un Chef d’État ! Après Abdoulaye Wade et Macky Sall inopérants, Diomaye doit res2tuer le « musée Dynamique » occupé par des magistrats innocents qui n’en connaissent même pas l’histoire ar2s2que. Ce monument symbolique connu du monde en2er doit être enfin res2tué à la Culture ! Par respect !
-Appel et hommage respectueux à Madame la ministre en charge de la Culture pour prendre contact avec l’ar2ste Zoulou Mbaye qui assume le Secrétariat général du Village des arts de Dakar, pour réhabiliter et remeIre à l’endroit, à l’entrée du village des arts, la très belle et très imposante sculpture en métal de l’immense ar2ste feu Issa Khone Diop. L’ar2ste peintre Zoulou Mbaye a lancé un appel na2onal à contribu2on pour la restaura2on de ladite œuvre sculpturale. Sans grand succès pour le moment. Le secteur privé et les mécènes sont ici interpellés pour soulager le tout par l’État.
-Faire appel au Président Bassirou Diomaye Faye, afin d’étudier à chaque fois que cela pourra être possible, de profiter de ses visites d’État à l’étranger programmées dans le temps, pour voyager avec l’art, les leIres et le théâtre Sorano par son ballet ou sa troupe drama2que. Le ministère en charge de la Culture informé à temps, travaillera et proposera la nature de ce qui voyagera avec le Chef de l’État, pour être montré à l’étranger.
-Faire voter par la nouvelle Assemblée na2onale une loi sur le retour des Afro-descendants. Le Sénégal est déjà bien en retard, loin derrière le Ghana, le Bénin, le Libéria. Cela n’aurait pas dû arriver ! Notre convic2on est que très vite, le Président, son Premier ministre, le Gouvernement, rétabliront le bon ordre alphabé2que. Près de 250 millions d’Afro-descendants vivent de par le monde et rêvent d’un dialogue et d’une intégra2on avec ce grand pays qu’est le Sénégal. Ce projet entre en droite ligne dans le référentiel Sénégal 2050, par son axe 3, relatif à l’« engagement panafricain pour un Sénégal souverain ».
-Faire renaître le Commissariat Sénégalais aux exposi2ons d’art à l’étranger. MeIre en route, en la budgé2sant, la programma2on d’une haute exposi2on i2nérante à travers le monde et ce, dès 2026. Demander à nos Ambassadeurs à l’étranger de faire des offres chiffrées pour un accueil de ceIe exposi2on interna2onale de l’art sénégalais à l’étranger. La diploma2e culturelle a toujours devancé et ouvert la route, toutes les routes, à la diploma2e poli2que. Revenons aux fondamentaux ! « La culture, c’est ce qui répond à l’homme quand il se demande ce qu’il fait sur terre. Elle est le lieu où les gens se rencontrent pour rencontrer ce qu’il y a de meilleur en eux. » La culture est un bien commun et un privilège » précieux. Nous rêvons un jour, d’ici 50 ans, de la créa2on d’ un ministère de la Culture, des Finances et de l’Économie. Ce serait rendre hommage au père fondateur -le seul père de la na2on- du Sénégal : Senghor ! C’est l’histoire. Pas nous !
Gagnons ensemble pour le Sénégal, non un pays de paille où meIre le feu serait facile, mais un pays de savoirs, d’art, de science, de foi, de tolérance et de paix. Il n’a jamais fait nuit au Sénégal, mais c’est dans la nuit que l’on marche vers l’aube qui annonce l’aurore et l’aurore qui annonce le lever du soleil. L’aurore dérive de « aurum » : l’or ! Puisse ce pays briller comme l’or !
Amadou Lamine Sall
Poète
-Grand-Croix de l’Ordre du Mérite du Sénégal
-Officier de l’Ordre des Arts et Lettres de la République Française