Le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT), à travers une déclaration signée par le Secrétaire général du Bureau fédéral FACT Europe, Brahim AHMAT, a rendu hommage aux martyrs morts pour le Tchad. Les militants et membres du FACT en ont profité pour dénoncé le « terrorisme d’Etat », sans oublié de revenir sur la sombre histoire qu’ils vécue.
« Nous savons le combat rude qu’ils ont mené avec courage et abnégation, pour la libération de notre pays, voire de l’Afrique. Contenir et détruire la dictature dans notre pays et en Afrique est un devoir de chaque citoyen africain. Chacun de nous mesure l’issue de cette lutte indispensable qui apportera à nos populations martyrisées par la force du mal, une paix sociale définitive.
Notre ennemi, cette force du mal a un nom : le terrorisme d’État. Au Tchad, des groupes armés mafieux se sont emparés de notre pays et règnent en maître absolu en nous terrorisant », déclare le FACT.
Revenant sur le passé des évènements douloureux, FACT rappelle : « En avril 2021, et dans bien d’autres circonstances nous avons perdu des camarades qui nous sont très chers. Pour la libération de notre chère patrie, ils ont donné ce qu’ils ont le plus cher au monde : leur vie. Nous sommes fiers d’eux. Honneur à vous combattant de la liberté, mort pour le Tchad. »
« Nous sommes ici pour témoigner une fois encore notre fierté et admiration, à vous martyrs de la liberté. Sachez-le, tous les Tchadiens et Africains la partagent. Nous ne vous oublierons jamais. Ce sacrifice n’est pas vain. Car notre combat a un sens, qui dépasse le seul cadre du Tchad. Il est pour l’émancipation et la libération de l’Afrique », souligne le SG du FACT Europe, Brahim AHMAT.
« N’oublierons jamais nos frères et sœurs qui sont engloutis dans la Méditerranée, la diaspora pourchassée, humiliée et rejetée de presque partout. Nos terres et ressources sont convoitées et désirées, mais nous, africains nous sommes des « êtres » indésirables. Seule cette lutte nous permettra de construire notre avenir commun, afin que nous puissions rester chez nous, vivre dans la paix et l’harmonie. Bref se faire respecter », fait savoir.
Avant de poursuivre : « C’est en combattant cette force du mal que nos deux frères Ali Ibrahim et Hamidi Abdraman sont tombés les armes à la main. Pour ne citer qu’eux, car nous les connaissons et font partie de la diaspora. Ils participent régulièrement à la manifestation sur cette même place « Place de la République – Paris ». Ils étaient personnellement engagés dans la lutte contre le mal qui nous ronge. »
Le FACT, qui a la gratitude en bandoulière, envers ses camarades déclare : « Nos camarades étaient en mission pour libérer le Tchad et pour qu’enfin règne la paix sociale.
Nos camarades étaient prêts au sacrifice de leur vie pour défendre des valeurs.
Nos camarades avaient accepté de prendre le risque de mourir pour le Tchad. » Et de noter que : « Une mort de résistant. Une mort de héros qui fait honneur à la résistance nationale, au FACT et à la Nation. À travers eux, nous rendons honneur à tous les martyrs. »
A ce titre, le Mouvement a cité quelques exemples : « Honneur à Hamidi Abdraman, résident en France à Strasbourg marié et père de 4 enfants, engagé dans la résistance nationale depuis 15 ans. Il était sur le terrain en novembre 2018 en tant qu’infirmier. Il est mort pour le Tchad, dans l’accomplissement de sa mission. Honneur à Ali Ibrahim, résident en Italie à Milan. Doctorant en sciences de l’économie, engagé dans la résistance nationale depuis 10 ans, panafricaniste convaincu. Il était sur le terrain en mars 2021, un mois juste après son mariage, en tant que responsable multimédia. Il est mort pour le Tchad dans l’accomplissement de sa mission. »
« Aux familles de nos martyrs, nous leur renouvelons et transmettons une énième fois toutes nos condoléances, et dire combien elles peuvent être fières de l’engagement et de l’héroïsme de leurs enfants qui sont désormais ceux du Tchad. Leur disparition rend notre détermination encore plus forte. Notre volonté de combattre cet ennemi, qui ne recule devant rien pour semer la terreur, est plus que jamais intacte. Nous mesurons l’ampleur de cet engagement. Et cela revient à accepter tous les sacrifices, y compris celui de mourir pour le Tchad », a indiqué le FACT. Qui conclut : « Nos frères, ils sont morts pour le Tchad en défendant les valeurs de la justice sociale. Nos frères, ils sont morts pour qu’au Tchad chacun puisse vivre en paix.
Nous sommes nés hommes, nous demeurons hommes, nous mourons hommes !
Disait, le camarade Ngarial Wongoto Modeste, mort pour le Tchad.
Vive le FACT, vive la résistance nationale, vive le Tchad et honneur aux combattants morts pour le Tchad !
La patrie ou la mort, nous vaincrons ! »
Abdou K. MBAYE