octobre 29, 2025
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Sport

RD CONGO – SENEGAL : L’énigme offensive et la certitude défensive du Sénégal

À la veille du choc décisif face à la RD Congo pour la 8ᵉ journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, le Sénégal présente deux visages contrastés. D’un côté, une attaque en manque d’inspiration et, de l’autre, une défense presque imprenable qui maintient les Lions dans la course.

Gagner ou gagner ! C’est le mot d’ordre dans la Tanière à quelques heures de fouler la pelouse du stade des Martyrs de Kinshasa à 16 heures GMT pour défier les Léopards de la République Démocratique du Congo. Sans Ismaila Sarr et Moussa Niakhaté, Pape Thiaw devra faire des choix pour avoir son destin entre les mains à la fin du match. Mais pour y arriver, il devra compter sur une attaque efficace qui peine à se distinguer et reposer sur une défense solide.

En sept rencontres, les hommes de Pape Thiaw n’ont inscrit que 10 buts, un total insuffisant pour une sélection de ce standing. Pire encore, seuls trois réalisateurs offensifs se sont distingués : Sadio Mané, Ismaïla Sarr et Pape Matar Sarr. Le milieu de terrain de Tottenham est d’ailleurs le meilleur buteur sénégalais de ces éliminatoires avec trois réalisations. Derrière lui, les attaquants peinent à convaincre. Nicolas Jackson n’a qu’un but en sélection, Iliman Ndiaye seulement deux depuis 2022. Autant de statistiques qui inquiètent, surtout à l’approche d’un rendez-vous couperet.

Le symbole d’un secteur en difficulté

Le symbole de ces difficultés reste l’occasion manquée par Nicolas Jackson face à la RDC au stade Abdoulaye Wade. Une action qui hante encore les supporters, convaincus que l’efficacité offensive est le maillon faible d’une équipe souvent sauvée par ses milieux ou ses défenseurs. La victoire contre le Soudan (2-0), acquise grâce à des buts de Pape Matar Sarr et KalidouKoulibaly, en est la parfaite illustration. Dans ce contexte, l’expérience de Sadio Mané est attendue pour guider une ligne d’attaque en quête de confiance.

Une défense solide comme une roche

À l’inverse, la défense sénégalaise s’affiche comme un véritable rempart. Un seul but encaissé en sept matchs, celui de Fiston Mayele lors du nul contre la RDC, place les Lions parmi les meilleures défenses de la compétition. Seules la Côte d’Ivoire et la Tunisie font mieux avec zéro but concédé. Autour du capitaine Kalidou Koulibaly et du gardien Édouard Mendy, auteur d’arrêts déterminants, le Sénégal a bâti une assise défensive qui force le respect. « On est sur un but concédé sur ces éliminatoires. Cela veut dire qu’on travaille bien. Pour se qualifier, il faut une défense très solide », a d’ailleurs rappelé Koulibaly en conférence de presse.

Trouver l’équilibre face aux Léopards

Le forfait de Moussa Niakhaté oblige toutefois Pape Thiaw à revoir ses plans. Abdoulaye Seck tient la corde pour épauler Koulibaly dans l’axe. El Hadji Malick Diouf, solide dans son rôle de latéral gauche, et Pape Guèye, précieux dans l’équilibre au milieu, complètent une arrière-garde qui constitue aujourd’hui la principale garantie du Sénégal. Face aux Léopards et à leur public chauffé à blanc, les Lions devront trouver l’équilibre parfait : maintenir la solidité défensive tout en retrouvant l’efficacité offensive. Car pour continuer à croire au rêve mondialiste, il ne suffira pas de bien défendre, il faudra marquer.

El Hadji Malick SARR

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