Lors de la séance de questions d’actualité du 28 novembre 2025 à l’Assemblée nationale, Ousmane Sonko — alors Premier ministre — a été interpellé sur les retards persistants dans le traitement des dossiers de reddition des comptes judiciaires. Les gens font allusion surtout aux dossiers de Farba Ngom et de Tahirou Sarr arrêtés depuis plus d’un an sans être entendus.
Ce débat survient dans un contexte de forte impatience au sein de l’opinion publique et d’une attente grandissante vis-à-vis de l’accélération des procédures judiciaires, notamment celles concernant les affaires financières et de gouvernance. Ousmane Sonko dira: «Je ne sais pas pourquoi les dossiers sur la reddition des comptes sont lents ».
Selon lui, «avant d’accuser quelqu’un, de le convoquer et de le juger, il faut être rigoureux dans le travail. Il ne faut jamais bâcler les dossiers dans une volonté d’accuser gratuitement et de régler des comptes ».
Il a insisté sur le principe de séparation des pouvoirs, le qualifiant « d’intangible », et affirmé que le rôle du gouvernement est de garantir le bon fonctionnement du service public de la justice, sans interférer dans les enquêtes ou les décisions judiciaires.
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