mai 2, 2025
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L’ETHNICISTE DE SONKO : Les Sénégalais indignés !

Plusieurs acteurs politiques ont donné leur avis sur les déclarations ethnicistes du leader de Pastef Ousmane SONKO. Voilà quelques déclarations…

Propos ethnicistes de Sonko : La belle leçon de Thierno Bocoum

Dans un texte publié sur sa page Facebook, Thierno Bocoum est revenu sur la diversité culturelle  qui fait la beauté du Sénégal. Cette sortie de ce membre de la coalition AAR Sénégal intervient au lendemain des propos ethnicistes de Ousmane Sonko sur Macky Sall et la Casamance. En lisant ce texte de Bocoum on se rend compte que notre est audesssus de toutes ses querelles politicienne.

Ce SÉNÉGAL que j’aime !…Par Thierno Bocoum

Je suis né à Kaolack un certain 30 mai. La chaleur de ce mois au Saloum m’a accueilli sur terre.

Je me souviens qu’à mon enfance je portais des pull-overs en pleine chaleur. Il fallait me les confisquer pour que je me résigne à m’adapter.

Kaolack est ma fierté. C’est ma ville de naissance. La terre que je chérirais de toute ma vie. La ville de Baye Niass est ma fierté. A Thiaré dans le Ndoffane, cœur du Saloum, se trouvent mes oncles et tantes. J’y ai appris à monter à cheval.

Diourbel, ma passion

Diourbel est la ville de mes grands-parents. J’y ai fait mes premiers pas à l’école (école Mame Diarra Bousso). C’est aussi à Diourbel où j’ai eu mon Bac au lycée Technique Cheikh Ahmadou Bamba (LTAB). J’y ai joué au nawétane dans les équipes Déklé et yegoo.

Diourbel a fait de moi le Baol Baol que je suis.

C’est à Diourbel où reposent mes défunts pères, mes grands-parents, mes gogos…, où se trouve la demeure de mes grands-parents paternels….

Diourbel est ma passion. Tout enfant, j’ai toujours rêvé de changer son visage.

Thiès, mon espoir

À Thiès, où se trouve la maison de mes parents, j’ai appris à me battre, à jouer au football entre Ngouille tékhé (grand thies) et Randouléne en passant par rond-point Normandie. J’ai connu Ndosso, Sangomar, Gandiol, cinéma amitié, cinéma palace…Thiès est dans mon cœur. Dans les cimetières de madocky y repose mon défunt fils. Thies nous donne de l’espoir. Elle bénéficie énormément d’opportunités à saisir et à exploiter.

Fouta mon inspiration

Séno Palel (Kanel-Matam) est le village de mon grand-père maternel Thierno Abdoul Karim Daff, un érudit qui a régné du temps des Almamys. Il y a construit une mosquée considérée comme la seconde construite en Afrique de l’Ouest après celle de Djenné au Mali. Une mosquée qui continue de résister au temps.

Fouta est mon inspiration. La dignité de sa population, la solidarité des familles, l’attachement aux valeurs de l’islam m’inspirent beaucoup et tous les jours.

Parcelles assainies, mon repère

J’habite aux parcelles assainies-Dakar. J’ai ma maison dans cette commune de Dakar. « Goudi goudi parcelles ». C’est au marché Dior où je prenais le car rapide pour aller à l’université. C’est aux parcelles où sont nés mes enfants.

À un moment de ma vie, j’avais décidé de quitter ma maison pour me retrouver à la cité Djily Mbaye où j’ai fait trois ans. J’avais tout entendu à l’époque. J’aurais abandonné les parcelles pour un quartier plus huppé d’après certaines mauvaises langues.

Ce qu’ils ne savaient pas est que cette maison me hantait. C’est dans cette demeure que j’ai eue les plus grands moments de complicité avec notre défunt fils. Il fallait à un moment changer d’environnement, fuire cette douleur que nos souvenirs provoquaient tous les jours, tous les instants.

Aujourd’hui nous sommes retournés dans cette maison.

Parcelles assainies est mon repère. C’est ce territoire que je « géolocalise » quand je suis loin. Parcelles me rapproche des Layennes, communauté disciplinée et organisée.

Kourouck mon village

Kourouck est dans la Casamance, commune de Sindian, département de Bignona. Ses habitants m’ont baptisé Thierno Bocoum Sané. J’aime ce village de la verte Casamance qui enseigne l’humilité, la bravoure, l’amour de l’autre. Kourouck est mon village. Je le porte dans mon cœur.

Touba ma boussole

Touba m’accueille plusieurs fois tous les ans. Talibé mouride convaincu, j’aime cette ville de tout mon être. J’admire ce qu’elle symbolise en terme de piété, de discipline, de travail. J’ai découvert touba à travers mon défunt père, talibé de Serigne Touba. Touba nous inspire, Touba nous guide.

Tivaouane, la ville sainte

Tivaouane, la ville sainte m’a accueilli. Je fais partie de ces enfants qui ont eu la chance de prier tous les vendredi avec Serigne Abdou Aziz Sy Dabakh à la grande mosquée de Tivaouane pendant un an. J’ai aussi eu la chance de recueillir ses prières dans sa demeure à Diaksao. Tivaouane un haut lieu de l’Islam m’a beaucoup fasciné. Le Wasifa dans les mosquées raisonne encore dans mes oreilles et m’apaise le cœur. Tivaouone m’a fait découvrir Diassane, ce haut lieu de prière qui fait la fierté du Tidianisme.

Vélingara, la découverte

J’ai eu la chance de faire Vélingara (Kolda). J’étais à l’école des sœurs. Une expérience qui m’a permise de vivre pleinement le dialogue islamo-chrétien. Vélingara m’a fait découvrir d’autres facettes de notre culture et de nos traditions. Le Fouladou m’avait beaucoup appris.

Kébémer, le passage marquant

Kébémer (Louga) m’a aussi accueilli. C’est dans cette localité où j’ai eu l’entrée en sixième. À l’époque les noms des admis étaient inscrits dans le journal le soleil. C’était une fierté de voir son nom au soleil. Un journal que j’avais gardé longtemps. Kebemer, la ville du Président Wade m’a fait connaître M. Ndao qui fut mon proviseur et professeur au lycée Macodou Kangué Sall et plus tard notre chef de quartier à Mbour 3-Thiès. Un homme exceptionnel qui nous a quitté. Paix à son âme.

Kaffrine, cœur du doucoumane

C’est à Kaffrine où j’ai eu mon Bfem au CEM Ababacar Cobar Ndao. Le doucoumane m’a énormément appris des valeurs de travail et de fouleu. Kaffrine m’a fait découvrir une autre facette du Saloum profond.

Il n’est pas un seul département au sénégal où je n’ai pas mis les pieds. De Saint-Louis à Ziguinchor en passant par le Djolof, le Sine, Tambacounda, Backel…, j’ai découvert et apprécié un sénégal dans sa diversité ethnique et religieuse.

Quand je pense au Sénégal, je pense à tous ses territoires, à toutes ses religions, à toutes ses ethnies. Je pense à des membres d’une famille qui doivent faire l’effort de se connaître, de se comprendre, de s’entraider… La diversité est une richesse à sauvegarder. Que chacun apprenne de son prochain et vis versa.

Unis dans nos principes et nos valeurs, nous serons assez forts pour faire face à tous les défis qui interpellent notre jeune nation.

Thierno Bocoum

 

Alioune Tine hausse le ton : « La Casamance doit cesser d’être… »

A l’image de beaucoup de Sénégalais qui ont fustigé l’attitude des hommes politiques qui utilisent le cas de la Casamance à des fins politiques, le Président fondateur de Africajom center, Alioune Tine a, lui-aussi, haussé le ton.

A en croire le droit de l’hommiste qui a fait une publication sur Twitter, « Le conflit casamançais dans une phase finale et résiduelle ne doit plus faire l’objet d’une instrumentalisation politique par l’état, l’opposition ou le pouvoir. Pas de stigmatisation ni de victimisation excessive. La Casamance doit cesser d’être un terrain de jeu pour politiciens ».

A rappeler qu’en marge d’une visite effectuée par les Responsables de la coalition de l’opposition Yewwi askan wi, le leader du Pastef Ousmane Sonko a fustigé l’attitude du camp gouvernemental qui dit stigmatiser la Casamance et les Casamançais.

Amina Assome Diatta : «Il faut que les sénégalais se mettent debout pour barrer la route à tous les fractionnistes »

En réponse à Ousmane Sonko sur ses propos tenus  Mercredi à l’endroit du chef de l’État, dénonçant un supposé sentiment haineux envers le peuple Casamançais, Aminata Assome Diatta appelle les sénégalais à plus de maturité.

« C’est assez curieux d’entendre certains tenir de tels propos sur un président qui a énormément fait pour la Casamance. Ce qu’il faut noter, c’est que le Sénégal est indivisible, que chacun le comprenne. Il faut que tous les sénégalais se mettent debout comme un seul homme pour barrer la route à tous les fractionnistes », a-t-elle lancé. 

En effet, le ministre du commerce de renchérir que depuis quelques temps, ce genre de discours est de plus en plus fréquent tantôt dans le camp de Ousmane Sonko et Cie, tantôt du côté de la presse. Chose qui pourrait gravement attenter à la stabilité, à la paix et à l’entente qui règnent depuis toujours dans ce pays.

« Pour ma part, je condamne fermement les propos tenus par monsieur Ousmane Sonko. Et je voudrais lui rappeler que le Sénégal est indivisible, il peut avoir ses ambitions, mais il ne peut pas mettre en péril la stabilité du Sénégal. Nous l’appelons vraiment à la raison, mais également nous demandons aux Casamançais d’être le bouclier du Sénégal parce que nous avons vécu la crise et nous savons combien c’est difficile pour les populations de vivre dans une situation de crise. Donc aujourd’hui, nous devons faire face à Ousmane Sonko qui véritablement ne pense qu’à ses intérêts. Il faudrait que nous lui montrions que le Sénégal est au dessus des intérêts personnels », a-t-elle déclaré… SOURCE : DAKARACTU

BABACAR BA «Forum du justiciable » :

«Ces propos « sont d’une gravité extrême » 

Les leaders de Yewwi Askan Wi étaient à Ziguinchor où ils ont rendu visite aux familles des deux jeunes morts au cours des manifestations du 17 juin dernier. Lors de cette visite, le Maire de Ziguinchor, Monsieur Ousmane Sonko, a soutenu que le président de la République « a un problème particulier avec la casamance et les casamançais …. » et qu’il « stigmatise les casamançais… »  Le Forum du justiciable estime que ces propos « sont d’une gravité extrême. »  Dans une note parvenue à Dakaractu, « le Forum du justiciable condamne jusqu’à la dernière énergie ces propos qui peuvent zapper notre notre paix sociale. »
Ainsi, le Forum invite les acteurs politiques à la retenue dans leurs prises de parole afin d’éviter de fragiliser notre cohésion nationale et signale que « le Sénégal est une nation unie et indivisible et rien ne doit menacer notre commun vouloir vivre ensemble. »
Le Forum du justiciable, dans la même note, rappelle que  » les actes de discrimination raciale, ethnique ou religieuse, de même que toute propagande régionaliste pouvant porter atteinte à la sécurité intérieure de l’État ou à l’intégrité du territoire de la République sont punis par la loi. »

Abdoul Mbaye ancien PM : «Il faut arrêter cette stratégie de recherche de chaos»

Abdoul Mbaye sur la sortie polémique de Sonko sur Macky et la Casamance. L’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye a donné son avis, suite à la sortie polémique du maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko, parlant de Macky Sall et de sa relation avec la Casamance.  « Je suis contre et resterai contre tout propos, toute déclaration visant à exploiter politiquement la haine ethniciste ou raciale. Il faut arrêter cette stratégie de recherche de chaos et de fracture de notre Nation quelque soit le bord politique ! », a écrit le leader de l’Alliance pour la citoyenneté et le Travail (ACT) sur sa page Twitter. 

Pr Mary Teuw Niane ancien Ministre : «Aucun discours qui a un relent ethnique ne doit être tenu »

Chaque citoyen sénégalais a le droit et le devoir de s’opposer, de se battre lorsqu’il juge que lui-même, un groupe politique ou un groupe social sont victimes de violence illégale, d’injustice, de non-respect de leurs droits, de violations des libertés, d’ostracisme, de refus délibérés d’établissement de la vérité, de refus d’accès à leurs droits, etc.

Chaque citoyen sénégalais a le pouvoir d’utiliser tous les moyens que notre Constitution, les lois et règlements, les institutions judiciaires nationales et communautaires mettent à sa disposition pour arriver  à ses fins.

Pour celui qui pense avoir raison, le chemin peut-être long, les obstacles surhumains, la mauvaise foi insupportable, la sournoiserie déstabilisante. Face au pouvoir qui a tous les moyens, le citoyen peut paraître démuni, faible.  Ce n’est qu’une illusion dans une période très courte.  En vérité, s’il a la vérité avec lui, il aura en fin de compte gain de cause. 

Le chemin sera peut-être long, un vrai labyrinthe, à force de conviction et de patience, le citoyen qui accepte de marcher pour ses droits finira toujours par avoir raison. 

Il vaincra. C’est la Loi implacable de l’Histoire. Le discours, la langue qui le porte, les mots exprimés peuvent être le venin de la cause qu’ils sont sensés défendre, du plaidoyer qu’ils veulent porter.  Le Sénégal est un et indivisible.  Aucun discours qui a un relent ethnique ne doit être tenu, encore moins soutenu. 

Il y a une ligne rouge qu’aucun citoyen, qu’aucun homme politique et qu’aucune femme politique ne doivent franchir dans tous les pays particulièrement en Afrique notamment dans notre pays le Sénégal : le transfert du combat politique sur le terrain ethnique. 

Ce matin j’ai écouté trois fois le discours de Bignona. 

Le jeune tué à Bignona a droit à une contre expertise pour que la vérité sur sa mort soit définitivement établie et les conséquences tirées. 

Cependant les mots prononcés sont des maux. Ce discours est unique dans l’histoire de notre pays, il est inique. Il ne sert pas la cause qu’il est sensé défendre. Le venin qu’il ensemence est dévastateur.

La femme politique, l’homme politique et le pouvoir ont de lourdes responsabilités celles d’assurer la sécurité, la stabilité et la paix dans notre pays pour que le développement puisse exister et servir les populations. 

Le pouvoir a le devoir de respecter les règles, toutes les règles qui fondent notre République. Leurs violations constituent un risque permanent de déstabilisation de notre pays. 

L’opposition a un devoir d’éthique dans sa marche vers la conquête du pouvoir.

Tout n’est pas permis au pouvoir, tout n’est pas permis à celui qui s’oppose. 

Aucun pays ne peut se développer sans la paix. Lorsqu’un pays perd la paix, il est non seulement très difficile de le pacifier et encore moins de rétablir les confiances et les solidarités indispensables pour bâtir sa marche vers le bien-être des populations.

Régulateurs religieux et traditionnels, société civile, le moment n’est-il pas venu de baliser le chemin et le cheminement politiques d’ici 2024 ? Et même après 2024. Mary Teuw Niane

A-SANÉ MAIRE DE SINDIAN : «Sonko doit arrêter cette sordide manipulation aux intérêts purement politiciens 

Je viens d’écouter le discours du maire de Ziguinchor Ousmane Sonko. Je voudrais lui faire comprendre que la Casamance ne lui appartient pas. Je suis diola de père et mère et de grand père fils du Fogny et encrée dans les pures traditions de mes origines. La considération que le Président Macky SALL a vis à vis de l’être humain en général et du casacais n’est plus à démonter. Ousmane Sonko doit arrêter cette sordide manipulation aux intérêts purement politiciens. Apprenez d’abord à bien parler Diola avant de vouloir être leur porte-parole.

N’est ce pas vous qui avez refusé l’entrée dans le bois sacré de vos enfants car disiez-vous ce n’est qu’une entreprise de gaspillage d’argent !? Pour ce même événement hautement symbolique pour nous diola, le Président de la République Macky SALL a mis 10.000.000 f en appui au comité plus 4 tonnes de riz.

Arrêtez trop c’est trop. Arrêtez Ousmane !

Diéguy Diop Fall : «Revenons à nos valeurs profondes »

La militante Saint-Louisienne qui a grandi en Casamance a donné une belle leçon à l’opposition. Définissant la Nation comme un groupe humain assez vaste qui se caractérise par la conscience de son unité et la volonté de vivre en commun. 

Et les Nations Unies la conçoivent comme une communauté politique établie sur un territoire bien défini et personnifié par une autorité souveraine.

Vu ce prisme, n’est-il pas tant d’en faire une charte qui servira de leçon à cette opposition à fortiori Mr Sonko. Pis la haine, ce sentiment de faiblesse, aveugle détruit la raison, la digue qui protège les consciences contre toutes formes de dérives. La Casamance ne mérite pas un fils qui ressent cette aversion profonde envers un être humain à fortiori Mr le Président de la République.  Cette verte Casamance symbole de la diversité culturelle et ethnique et qui a cette spécificité du son rythmé qui rappelle notre passé historique, ne mérite guère cette violence verbale si acerbe. Revenons à nos valeurs profondes, simples, humaines mais surtout républicaines afin de gouverner dans la coexistence pacifique et la concorde nationale mais surtout de s’opposer sans nuire ni viser à déstabiliser Notre Pays.

Mme Aminata TOURE ancien PM : «Les propos ethnicistes de Sonko sont à condamner fermement »

Le Sénégal est un pays de diversité ethnique positive, la plupart de nos compatriotes ont des parents d’ethnie différente et cela n’a jamais posé de problème à qui que ce soit. La Casamance est un lieu de brassage où se côtoient diolas, peuls, wolofs mandingues, mankagnes, Baïnouks, etc. Les propos de Ousmane Sonko sont totalement irresponsables! Je suis sûre que l’écrasante majorité des casamançais qui vivent en harmonie avec les autres groupes ethniques condamnent fermement ses propos. Le Président Macky Sall a fait des investissements sans précédent en Casamance car il a fait de l’équité territoriale un axe central de sa gouvernance depuis 2012.

Le programme spécial de développement de la Casamance en est une illustration. En sus des investissements infrastructurels importants comme le pont de la Gambie, les routes de désenclavement comme la boucle du Boudié, les bateaux Diambogne et Aguène, parmi d’autres projets de développement. Les propos de Ousmane Sonko sont tout simplement consternants et cela montre qu’il est prêt à tout pour le pouvoir y compris diviser le pays.

Après ses tentatives infructueuses de mobiliser la rue et son concert raté de casseroles, il essaie de rebondir mais là encore il a raté son salto. L’unité nationale doit faire l’objet d’une union sacrée et les propos ethnicistes de Sonko sont à condamner fermement par tous ceux qui tiennent à « notre vivre ensemble ».

 

Pape Modou Fall (CR/2SR) : «Sonko est un manipulateur, prêt à tout pour s’emparer du pouvoir »

Suite à la dernière sortie du leader de Pastef/ Les patriotes, la vague d’indignations et de condamnations fuse de partout. C’est dans ce contexte que la conférence des leaders de la Coalition Républicaine/Samm Sunu Rew s’est fendue d’un communiqué pour recadrer Ousmane Sonko. Seneweb vous livre intégralement le document signé, par le Coordonnateur national de la CR/ 2SR, Pape Modou Fall, par ailleurs Directeur de l’emploi.

Le Président Macky Sall a beaucoup fait pour le Sénégal et particulièrement pour la Casamance avec un de ses investissements historiques, réalisé le rêve, vieux de plus de 50 ans, d’ériger un pont sur le fleuve Farafenni en territoire gambien long de 1,9 kilomètre et haut de 18 mètres ayant coûté 75 millions d’euros pour rattacher plus vite les trois régions (Ziguinchor, Kolda et Sédhiou) et surtout désenclaver les régions de la Casamance.

La Coalition Républicaine/Samm Sunu Rew déplore et rejette avec la dernière énergie ce discours irresponsable, tout comme les actes irréparables juste pour qu’on oublie tes faits privés.

Le Sénégal est un pays de diversité culturelle. L’ignorance d’un homme sans culture politique ne saurait prospérer pour diviser les Sénégalais, le pays est en chantier car plus que jamais le président Macky Sall est résolument dans l’optique de mettre le Sénégal sur les rampes de l’émergence.

Aujourd’hui, les Sénégalais soucieux et conscients savent éperdument qu’Ousmane Sonko est un manipulateur, prêt à tout pour s’emparer du pouvoir à tout prix, d’ailleurs avec ses appels à l’insurrection pour déloger le président de la République.

La Coalition Républicaine, invite les acteurs politiques à plus de responsabilité et faire barrage aux manifestations de la haine inter-ethnique, à préserver le socle de notre démocratie un Sénégal Pour Tous » selon la conférence des leaders de la Coalition Républicaine /Samm Sunu Rew par la  voix de leur coordonnateur national Pape Modou Fall. SOURCE : Seneweb

Surenchère, dérives verbales… : Quand les hommes politiques mettent en péril l’unité nationale

Surenchère, dérives verbales… : quand les hommes politiques mettent en péril l’unité nationale Pour des intérêts électoralistes, des acteurs politiques instrumentalisent la fibre ethnique, la religion ou la race. La sortie de Ousmane Sonko est la dernière d’une longue liste sur laquelle pouvoir et opposition jouent avec la cohésion nationale et la stabilité du pays. D’après le quotidien Bés-Bi, comme rarement, les acteurs politiques, pouvoir et opposition, ont pour la plupart réprouvé la sortie de Ousmane Sonko.

Le leader de Pastef, qui présentait ses condoléances mardi à Bignona avec la délégation de Yewwi Askan Wi (Yaw), a sorti des propos qui ont provoqué un tollé dans le landerneau politique.
« On doit tous accepter que Macky Sall a un problème avec la Casamance et les Casamançais. Depuis que le Sénégal est Sénégal, ça n’a jamais existé. De Senghor à maintenant, aucun Président n’a traité la Casamance de la même manière que Macky Sall. Il y a une stigmatisation des Casamançais à fortiori tous ceux qui ont un nom à consonance diola. C’est trop », a déclaré le maire de Ziguinchor.

Le Sénégal a souvent été cité en exemple par rapport à d’autres pays de la sous-région. Dès son indépendance, le pays peuplé de musulmans à plus de 95%, a porté à sa tête un chrétien, une communauté qui représente moins de 5%. Le Président Senghor était l’ami des chefs religieux et notamment de Serigne Fallou Mbacké ou encore Thierno Seydou Nourou Tall. Cependant, à des fins électoralistes, à la veille d’élections, les politiciens activent ce levier très sensible sur l’appartenance à une ethnie ou à la religion. Les dérives verbales sont aussi observées chez les membres de la majorité. Février 2019, en pleine campagne électorale pour la Présidentielle du 24 février, dans le même département de Bignona, le candidat Macky Sall a tenu un langage qui sonnait comme l’existence d’une Casamance en dehors d’un Sénégal. « Si vous voulez que la Casamance intègre le Sénégal dans le cadre du développement, il faut voter la coalition Benno bokk yaakaar », disait-il pour séduire ses électeurs du Sud. En écho, on se souvient des propos de Aliou Dembourou Sow qui, en octobre 2020, s’est prêté à un jeu qui pourrait remettre en cause la cohésion sociale, en invitant sa communauté à « prendre les machettes pour défendre la candidature de Macky Sall à un troisième mandat, en 2024 ». À l’Apr, Moustapha Cissé Lô s’est aussi signalé en s’en prenant à la Casamance. À l’émission Rfm matin du 28 janvier 2019, l’ancien vice-président de l’Assemblée nationale, analysant la réussite d’une manifestation du leader de Pastef à Ziguinchor, déclarait : « Ceux qui sont venus au meeting de Ousmane Sonko sont tous des rebelles ». Le Sénégal, pays pauvre très endetté, a une richesse que le monde nous envie : le dialogue islamo-chrétien et le cousinage à plaisanterie. Des citoyens ont consenti d’énormes sacrifices pour construire cela de Senghor à Abdou Diouf en passant par Me Abdoulaye Wade. Les acteurs politiques d’aujourd’hui ont le devoir de préserver ce legs pour ne pas jouer avec le feu. À propos des Antilles françaises, Aimé Césaire disait que ce sont des « Français à part entière et non des Français entièrement à part ». Au Sénégal, ce discours est-il valable pour la Casamance ? SOURCE : SENENEWS

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Dr BASSIROU NIANG, PRÉSIDENT DU MOUVEMENT DENTAL SOGUI

« Le projet de Sonko est de partitionner le pays pour en garder un morceau »

La levée de bois vert à l’encontre d’Ousmane Sonko continue. Depuis que le leader de Pastef a tenu des propos jugés « ethnicistes » en critiquant la position du président Macky Sall vis-à-vis de la Casamance, en particulier les Diolas, l’indignation fuse de partout. Après Madame Aminata Touré (Mimi Touré), le ministre du Commerce Aminata Assome Diatta, citoyens lambda, entre autres, c’est au tour du Dr Bassirou NIANG de s’offusquer des propos tenus par Sonko.

Le Président du « Mouvement Dental Sogui » n’a pas été tendre avec le chef de file des « Patriotes » dont les récents propos ont indigné plus d’un. Dr Bassirou NIANG, responsable politique de l’APR Ourossogui estime, pour sa part, que « les propos de Ousmane Sonko sont irresponsables, inopportuns et  relèvent totalement d’une inculture manifeste. » A en croire le Directeur du Suivi évaluation des politiques de bonne gouvernance, au Ministère de la Justice, « le Sénégal est un pays de sang mêlé. » Pour preuve, M. Niang souligne : « Je suis hapoular,  diola, maure,  sérère, etc.,  et je me demande dans quelle catégorie, il me classera. »

Toujours à propos des « grossièretés » d’Ousmane Sonko, le responsable politique de l’APR Ourossogui de déplorer : « Ce qui caractérise son arrogance, c’est le lieu choisi. » Car, selon M. Niang, « au moment où on est en deuil, de par sa faute, il (Sonko) crée un autre crime contre la Nation. » Mais, le Dr Bassirou Niang n’est guère surpris par les dérapages verbaux du leader de Pastef. « Je l’avais dit, son projet est de partitionner le pays pour en garder un morceau », estime le Directeur du Suivi évaluation des politiques de bonne gouvernance, au Ministère de la Justice. Qui ajoute, pour terminer : «  Le Président inaugure des routes du désenclavement et lui, il (Sonko) pose des pierres de l’enclavement mental.  Qu’Allah sauve notre cher SENEGAL des énergumènes pareils. »

  1. K. MBAYE

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