avril 15, 2025
LA SOCIÉTÉ "MY MEDIA GROUP " SOCIÉTÉ ÉDITRICE DU QUOTIDIEN "DAKARTIMES" DERKLE CITE MARINE N° 37. EMAIL: courrierdkt@gmail.com. SITE WEB: www.dakartimes.net.
Politique

A PROPOS DE SONKO ET DE PASTEF : L’Etat sera ou ne sera pas

Les ambitions légitimes d’être Président du Sénégal n’ont   jamais jusqu’ici poussé les prétendants à semer le chaos pour y parvenir. « Je ne marcherai jamais sur des cadavres pour entrer au   Palais » proclamait l’ancien Chef de ‘État, le Président Abdoulaye Wade après 26 ans d’opposition. Tout le contraire de cet homme, le leader du parti Pastef, entré en politique par effraction, et qui passe aujourd’hui pour le Chef de l’opposition. Cet homme porteur d’un projet dénommé « Anti – Système ?»prône une rupture totale avec les pratiques d’antan des régimes des anciens Présidents du Sénégal qu’il aurait volontiers exécutés. Aujourd’hui, la question que les honnêtes  citoyens se posent, au vu des fresques et frasques de ce personnage hors du commun est l’impunité dont il bénéficie toujours, après avoir commis des actes qui constituent une menace pour  la paix sociale,  une  atteinte à nos Institutions normalement répréhensibles. L’attitude frileuse  pour ne pas dire une peur de l’État  à l’égard de ce dernier crée un grand malaise et une grande inquiétude chez les citoyens qui vivent dans la terreur. Cette personne n’a eu de cesse d’œuvrer pour le désordre et la déstabilisation de l’État. De son usine d’imagination fertile sortent chaque jour de la chaîne des produits estampillés perfidie, fourberie qui trouvent hélas preneurs chez certains de nos concitoyens crédules ou dupes. On se rappelle de ses attaquesdirigées   sur les députés dont il  disait, qu’ils ne payaient du toutleurs impôts. Notre Don Qui Chotte avait fini d’inscrire ses lettres de bassesse dans le registre Guinness   des affabulations, mensonges, diffamations. Le Messie, le « monsieur Propre », le gendarme, le justicier est venu sur terre    répartir de manière équitable nos ressources énergétiques bradées. Avec « l‘affaire des 94 Milliards », notre homme, devenu député, renouait encore avec la méchanceté, la haine   et la cupidité en jetant en pâture    un ex collègue, le directeur Général des Impôts de l’époque ,monsieur Mamour Diallo, accusant ce dernier d’avoir organisé une transaction foncière frauduleuse qui aurait fait gagner 94 milliards à un tiers au détriment de l’État. Le chicaneur soutenait ainsi détenir à l’appui de sa plainte les noms des banques et les numéros des différents comptes où aurait été   logée cette manne. La Commission d’enquête parlementaire instituée avait conclu à l’issue de sa mission comme non fondées ces accusations qui avaient valu au mis en cause, innocent son limogeage. La plainte introduite par ce dernier , on

ignore les raisons, n’a   à ce jour connu aucune   suite. Malheureusement l’arroseur des hontes gens ne tarda pas à recevoir à son tour une douche très froide.. Il venait d’être   accusé par une    fille, mineure au moment des prétendus faits de viols répétés, d’actes contre nature, et de menaces de mort dans un salon de massage, en fait une maison de prostitution.  Une première dans l’histoire politique du Sénégal pour un chef de parti député et candidat à des élections présidentielles. Le « Saint homme, (pour ses qualités d’homme pieux et très rigoureux dans la pratique religieuse, qu’il incarnait) », affolé hurla vite,  au cours d’un point de presse au  «  complot planifié par le Chef de l’État. ». Il refusa de répondre ainsi à la convocation de la police suite à la plainte de la prétendue victime, se prévalant de son immunité parlementaire. On connaît la suite, avec son « Appel au Mortal  Combat », suivi par une masse populaire convaincue par le tribun que cette affaire   était juste pour l’éliminer pour les prochaines élections. Joignant l’acte à la parole, le populiste avait plongé le pays en février et mars 2021 dans une vague de violences partout ,  provoquant  de nombreux morts, des blessés ainsi que des dégâts énormes : destruction, saccages, pillages, incendies d’édifices publics, de casernes, commissariats, centres d’état civil ,  maisons  appartenant à des responsables de la majorité et même de l’avocat de la plaignante. Devant de si graves faits criminels, le leader de Pastef inculpé pour viol et menaces, à la grande surprise générale n’avait pas été placé en détention provisoire comme l’exige la loi en matière de crime .Tout au plus il avait bénéficié du régime du contrôle judiciaire dont il n’avait même cru devoir respecter les conditions légales. En effet ,le contrôle judiciaire est soumis à diverses obligations et interdictions légales, notamment  comme : ne pas s’absenter de son domicile, de sa résidence fixée par le juge ; ne pas se rendre en certains lieux ; ne pas exercer une activité pouvant mettre en danger la sécurité de la plaignante et de ses proches ; ne pas se présenter à des réunions publiques où le mis en cause,  ses proches et des tiers vont faire des déclarations ayant trait à la dite affaire et à la plaignante  ; l’interdiction d’effectuer directement ou indirectement des fonds etc.  Au contraire, il continue de vaquer tranquillement à ses occupations et activités notamment politiques  pendant que la plaignante cloîtrée dans un trou n’osait même pas pointer le nez et humer l’air dehors sans exposer sa vie face aux menaces de mort. Ce qui constitue une violation flagrante  de l’égalité de traitement entre  deux justiciables.   Plus grave, l’inculpé communiquait sur l’affaire à travers les médias en   multipliant ses menaces, incitant ses partisans à porter des actes, des déclarations de guerre pour faire peur à la plaignante. L’inculpé organise même des opérations en fait de levées de fonddénommées « Némékou Tour », dans des circonstances et conditions opaques, en violation des règles régissant le financement des associations, sans traçabilité pour pouvoir identifier les vrais donateurs aussi bien au Sénégal et qu’à l’Étranger surtout. Ces pratiques douteuses devaient être impérativement  soumises au contrôle des Organismes financiers compétents, comme la Centif, l’Ocritis , et Interpol .On n’ a  noté jusqu’ici    aucune réaction de  l’Etat, excepté une timide et éphémère tentative  des  
autorités policières. Des offenses, diffamations ont été proférées  par cette personne  sur les magistrats , le défunt juge d’instruction Samba Sall et l’actuel , en charge du dossier, qu’il a accusé  nommément de partialité pour cause de parenté et d’appartenance à une même ethnie que celle de monsieur Président de la République.
Sur la même lancée, l’incorrigible n’ a  guère épargné notre vaillante   Armée ,la traitant  d’être subordonnée et aux ordres de l’Armée française, dénonçant nommément des officiers de carrière qu’il traite de tous les noms , particulièrement le Général Moussa Fall. Il en veut à mort à ce Grand officier, dont le seul tort était d’avoir mené des opérations d’envergure contre les rebelles, bandes armées, qui terrorisaient les populations de la Région de Casamance. Ce n’est plus un secret que ces activistes vivant à l’étranger qui insultent et menacent les institutions de la République, le Chef de l’Etat et nos Guides religieux  sont tous acquis à la cause de ce pyromane. Cet homme avait poussé sa folie mégalomane jusqu’à proclamer fort qu’il dépendra seulement de lui d’aller ou non au Tribunal. Dans tous les cas, dit- il  « Au vu des faits , les juges ne peuvent à défaut d’un non-lieu que prononcer ma relaxe pure et simple . Et que ce sera un second Mortal combat à l’issue duquel des milliers de jeunes et lui vont soit tuer Macky Sall, ou bien être tués jusqu’au dernier par  Macky Sall .» Et que dire de la plainte du Patriote en Chef devant les Nations Unies contre l’État du Sénégal « pour discrimination , persécution et extermination des populations du Sud, notamment celles de son ethnie les diolas ?» Dans un État de droit devrait on tolérer de tels actes ? Il n’est un secret pour personne sauf pour l’Etat que ces tournées  de collecte de donations ne sont en fait qu’ un prétexte  pour faire une  démonstration de forces humaines  dissuasives , capables de mener une insurrection et des soulèvements populaires en vue de saper le moral de nos  forces de sécurité et des populations. Elles constituent aussi des moyens de financement pour le recrutement , le  déploiement des militants, volontaires , désœuvrés  qui seront ses soldats obéissants comme des zombis en cas de besoin. En laissant perdurer cette situation d’occupation du terrain que ces guérilléros  dénomment  « Weur Ndombe ( ceinturer progressivement le pays » par cet homme assis sur un épais matelas  de fonds de guerre , disposant d’éléments  des « Forces Spéciales »,  transfuges de la branche armée du MFDC, dispersée ,l’Etat a t-il mesuré à sa juste proportion le danger qui guette la société avec cet homme ? Continuera-t-il de laisser librement cette personne poser l’acte final fatal pour faire vivre  à notrecher Sénégal  des moments tragiques  du terrorisme urbain qu’avaient connues dans un passé récent l’Allemagne avec la Bande à Bader, l’Italie avec les Brigades Rouges, en connexion avec la mafia sa cascade   d’opérations sabotage, de voitures piégées tuant des magistrats dont le juge Falcon, en France avec des groupes armés comme Action Directe, le FLNC en Corse ?Les groupes Jihadistes  , bandes armées criminelles , trafiquants en tous genre à proximité de nos frontières poreuses , surtout du côté de la Casamance, terroir de cet homme   pourraient bien y élire  leur base arrière, aux  bons soins des bandits du  MFDC  envers qui  l’homme  ne cache guère  ses affinités et son soutien.Les stratégies, manœuvres et  agissements de cette personne s’identifient bel et bien à ceux d’une Secte, à l’image de « Peoples Temples » du diabolique Jim Jones. Le Paradis promis par cet illuminé avait conduit à la fin tragique de neuf cent de ses membres  par  suicide collectif , à Jonestown, en Guyane en 1978 par empoisonnement dont des familles entières comprenant des hommes, leurs  épouses et  enfants. A voir  le degré d’endoctrinement , d’ envoutement de ses sujets fanatiques qui disent prêts à donner leurs vies pour leur Gourou Pastéfien , cette macabre histoire pourrait bien se répéter d’une autre manière .Au vu de ces faits et actes ci- décrits et décriés de cette funeste personne, la question que tous les citoyens soucieux de l’avenir du Sénégal  se posent est : Où est l’État ?

Maître Djibril War, Directeur de l’École du Parti de l’APR

Coordonnateur du Mouvement Pour le Sursaut Citoyen et Républicain.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *