L’ancien président de la République du Sénégal Macky SALL est sollicité par tous les grands leaders du monde. De l’Europe aux Etats Unis en passant par l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Asie, l’ancien Secrétaire Général de l’Union africaine est invité à parler au nom de l’Afrique et pour l’Afrique. Sans le chercher, Macky SALL est devenu l’interlocuteur des Africains dans les grandes rencontres internationales et pour des causes panafricanistes. L’ancien Chef de l’Etat porte les grandes batailles pour une Afrique prospère. Aujourd’hui, après avoir servi son pays avec des résultats historiques dans tous les secteurs, un destin pour l’Afrique s’impose à Macky SALL.
Après son départ du pouvoir, l’ancien président de la République du Sénégal et ancien président de l’Union africaine, Macky SALL n’a pas pris des vacances tellement il s’est sollicité partout à travers le monde. D’Europe en Amérique en passant par le Moyen-orient, l’Afrique et l’Eurasie, l’ancien Chef de l’Etat sénégalais est sollicité dans toutes les grandes rencontres pour parler au nom de l’Afrique. Ce qu’il n’a jamais cessé de faire surtout lorsqu’il était encore à la tête de son pays. Le monde entier lui offre un nouveau destin pour l’Afrique.
Le mur de sa page Twitter est un journal qui permet d’avoir toutes les informations sur ses activités. Le président Macky SALL est aujourd’hui, l’un des anciens chefs d’Etat africains les plus sollicités tant par les européens, les américains que par les arabes. Faisons la revue de quelques unS de ses tweets de l’année 2024.
Le 26 Février 2025, il fait un tweet dans lequel il écrit : «L’avenir économique de l’Afrique est entre nos mains. Nous sommes reconnaissants d’avoir la sagesse et le leadership de l’ancien président Olusegun Obasanjo comme président alors que nous faisons pression pour la justice économique. Il est temps de briser les systèmes dépassés, d’exiger des partenariats équitables et de créer l’avenir que notre continent mérite. Le moment est venu pour l’Afrique de prendre la place qui lui revient ».
Le 25 Février 2025, le président SALL a rencontré à Cap Town en compagnie de ses collègues anciens Chefs d’Etat africains, le président Cyril Ramaphosa, Président du G20. «Ensemble, nous plaidons pour un allégement global de la dette africaine afin de favoriser les conditions d’une relance économique du continent » a-t-il écrit.
Le 04 Février 2025, il sera accueilli aux Emirats Arabes Unis. Il a été choisi comme membre du Jury pour la cérémonie de remise du Prix Zayed pour la Fraternité́ humaine à Abu Dhabi. «Ce moment fort a célébré́ les valeurs universelles de paix, de solidarité́ et de fraternité́. Félicitations aux lauréats de cette année, notamment l’ONG World Central Kitchen, basée à Washington D.C., la Première ministre de la Barbade et le jeune inventeur éthiopien Heman Bekele pour leurs efforts respectivement dans l’aide humanitaire, la lutte contre le réchauffement climatique et la prévention du cancer » a-t-il déclaré. A la veille de cette cérémonie, le président Macky SALL avait pris part le 03 Février 2025 à Abu Dhabi, au panel sur « Avancer l’équité́ et l’inclusion par la fraternité́ humaine ». A cette occasion, il est revenu sur «les iniquités et injustices de la gouvernance politique, économique et financière mondiale qui entravent le progrès des pays en développement ».
Le Professeur Patrick.V. Verkooijen a publié un tweet parlant «d’une rencontre inspirante avec le Premier ministre Jen Stoltenberg, le Secrétaire Général Ban Ki-moon, et le président Macky Sall sur le lien essentiel entre le climat et la sécurité, et sur la manière dont la construction d’économies résilientes est essentielle pour relever ces deux défis ». En réponse à ce tweet, le président Sall a souligné que «le lien entre le climat et la sécurité est évident ». Selon lui, «il est essentiel d’y remédier pour la paix et la prospérité ».
Faisant le compte rendu de ses activités toujours, le président Macky SALL avait indiqué que «le jury du Prix Sheikh Zayed pour la fraternité́ humaine est en session à Rome les 14 et 15 décembre. Nous avons eu l’honneur d’être reçus en audience privée, ce 14 décembre, par Sa Sainteté́ le Pape François. Je salue l’engagement renouvelé́ du Saint-Père pour un monde de paix, de justice, de solidarité́ et de partage, un monde plus accueillant pour tous ».
En visite en Arabie Saoudite, l’ancien chef de l’Etat du Sénégal a fait un post pour remercier «les autorités saoudiennes pour leur invitation au panel sur le financement de l’adaptation au changement climatique dans le cadre du Forum sur la Saudi Green Initiative, qui s’est tenu ce 4 décembre à Riyad ». Il poursuit en disant avoir «abordé la nécessité́ de renforcer les capacités africaines pour une meilleure maîtrise des mécanismes de financement de l’action climatique, y compris la transparence et l’équité du marché des crédits carbone ».
Le 09 Novembre 2024, le président SALL écrit : «Je remercie l’Université́ nationale de Singapour pour son invitation à sa retraite de Marrakech, du 9 au 11 novembre, sur les questions de santé publique et de géopolitique mondiale. J’y ai présenté́ une communication sur les défis transfrontaliers majeurs qui méritent des réponses inclusives et concertées ».
Invité par le Directeur Générale de la BADEA, Sidi Ould Tah lors de la retraite stratégique de la banque à Dubaï, l’ancien président du Sénégal a dit avoir participé à «un panel de haut niveau sur les mégatendances climatiques ». Cette rencontre a également porté «sur des questions critiques pour le développement de l’Afrique, comme le réchauffement climatique, le financement de l’énergie pour l’accès universel à l’électricité, les énergies renouvelables et la transition énergétique juste et équitable ». Les 2 et 3 Octobre 2024, Macky SALL sera invité par Dr Salem bin Mohamed Al Malik, Directeur général de l’ICESCO, à la Conférence des ministres de l’OCI en charge de l’éducation Oman. A ce propos, il dira que « la prise en compte de la culture de la paix dans les systèmes éducatifs est essentielle en tant que fondement de la vie en société, comme rappelé dans le premier Livre de la Paix de l’ICESCO, dont j’ai été ravi d’avoir signé la préface il y a quelques mois ». Selon le président SALL, «le soutien à l’éducation mérite une mobilisation permanente ; c’est le meilleur investissement dans la jeunesse et l’avenir de nos pays. »
Par ailleurs, le président SALL a été désigné́ le 29 Septembre 2024, comme président du Global Center on Adaptation (GCA) en marge de l’UNGA79, en présence de 14 chefs d’État et de gouvernements ainsi que de 45 autres représentants. Il avait salué le travail de son prédécesseur, l’ancien Secrétaire Général de l’ONU Ban Ki-moon, qui a été choisi comme président honoraire du GCA en janvier 2025.
Les honneurs ne s’arrêtent pas. Puisque, qu’à l’invitation de son Président, le Professeur Benedict Oramah, Macky SALL avait pris part le 13 juin 2024 à Nassau, aux Bahamas, aux 31e Assemblées annuelles de la Banque africaine d’Import-Export (AFREXIMBANK), jumelées au Forum Afro-caribéen du commerce et de l’investissement. Dans un tweet, il écrit «dans le contexte de mise en œuvre de la Zone de libre échange continental africaine (ZLECAf), les Assises annuelles d’AFREXIMBANK ont mis en évidence la nécessité de développer davantage le commerce et l’investissement intra-africains et avec la Diaspora en créant les conditions propices à la libre circulation des personnes et des biens : l’harmonisation du droit des affaires, l’amélioration des infrastructures et de la logistique, la fin des tracasseries aux frontières et la facilitation de l’octroi des visas ».
Par ailleurs, le 23 mai 2024 à Salt Lake City (Utah, USA), le président Sall a participé à la conférence de Zions Bank sur le commerce et l’investissement en compagnie des anciens Présidents G. Bush Jr des USA et Vicente Fox du Mexique, et de l’ancien Premier Ministre du Canada S. Harper. Macky SALL avait fait une intervention pour plaider pour l’investissement en Afrique.
Le 09 mai 2023, alors qu’il était encore président de la République du Sénégal, dans une tribune publiée par Reuters intitulée : «le système financier international aggrave les inégalités », le président Macky Sall rappelait que les institutions financières mondiales doivent mieux répondre aux besoins des pays en développement.
Il écrit : «Lorsque je réfléchis à mes douze années passées à la tête du Sénégal, une leçon prévaut : le système financier international est défavorable aux pays en développement comme le mien ».
Selon lui, «quelle que soit la solidité de nos politiques économiques, nous sommes considérés comme un pari risqué. Notre accès aux capitaux est à la fois restreint et excessivement cher. Nos politiques fiscales et monétaires sont dictées, en fait, par des banques centrales lointaines. Et lorsque nous essayons de protester, nous découvrons que nous n’avons pas de voix ».
Ainsi, Macky SALL a indiqué «qu’il a fallu une pandémie et l’implosion économique qui s’en est suivie pour que ces failles apparaissent au grand jour. Cela a conduit les Nations unies et le Fonds monétaire international (FMI) à appeler à un nouveau « Bretton Woods » : une réforme en profondeur des institutions financières internationales ».
En effet, «quatre ans plus tard, alors que le Covid est sous contrôle et qu’une reprise économique mondiale fragile est en cours, le zèle réformateur risque de s’estomper à mesure que le sentiment d’urgence s’estompe » dira-t-il.
Il ajoute : «Mais pour la plupart d’entre nous dans le monde en développement, ces efforts ont été insuffisants. Les multiples crises auxquelles nous sommes confrontés n’ont pas disparu. Rien qu’au cours des trois dernières années, dix pays en développement ont connu 18 défaillances souveraines, soit plus que toutes les défaillances de dettes des deux décennies précédentes réunies ». De l’avis de l’ancien président du Sénégal, toujours dans cette même tribune, «les inégalités mondiales continuent de se creuser ».
Il a rappelé que «selon la Banque mondiale, 60 % des pays à faible revenu présentent un risque élevé de surendettement ou y sont déjà confrontés. Les paiements d’intérêts de ces pays ont quadruplé au cours des dix dernières années, alors que les taux d’intérêt mondiaux ont grimpé en flèche ».
Par ailleurs, le président poursuit en rappelant que «pour honorer le remboursement de leur dette, les pays à faible revenu réduisent leurs dépenses en matière d’éducation, de santé et d’autres services publics. Ce faisant, ils sacrifient également leur droit à un avenir meilleur ».
Pour lui, «l’Afrique paie aujourd’hui davantage en service de la dette qu’elle n’a besoin d’investir dans la résilience climatique, estimée à 50 milliards de dollars par an. La dette extérieure de l’Union européenne a atteint 824 milliards de dollars en 2021, les pays consacrant 65 % de leur PIB au service de ces obligations ».
L’ancien président a indiqué que «lors des réunions de printemps de la Banque mondiale et du FMI cette année, le FMI a averti que les inégalités mondiales se creusaient et que « les pays les plus pauvres prenaient encore plus de retard.»
Selon lui, «il est plus urgent que jamais de rendre le système financier international plus équitable, plus sensible aux besoins réels des pays en développement et plus représentatif de la communauté mondiale ».
Pour rappel, le président SALL dira que «l’année dernière à Paris, lors d’un sommet mondial convoqué par le président français Emmanuel Macron, 32 pays, dont le Sénégal, se sont mis d’accord sur le Pacte de Paris pour les peuples et la planète (P4) ».
«Nos objectifs sont clairs : créer un monde où la pauvreté a été éradiquée et la planète préservée, et où les pays vulnérables sont mieux armés pour faire face aux crises. Pour ce faire, nous visons à mobiliser toutes les sources de financement, et c’est pourquoi la réforme du système financier international est une priorité » poursuit-il.
Macky SALL termine sa tribune en écrivant : «Nous savons que de nombreuses institutions partagent nos objectifs et nous ne souhaitons pas reproduire leurs efforts. Au lieu de cela, nous préconisons une nouvelle approche, que j’appelle le « multilatéralisme inclusif ».
Le président Macky SALL est devenu tout naturellement le porte étendard du continent africain. Sorti de l’école libérale, il se plait de prendre position sur des sujets qui touchent l’Afrique et même au-delà. Son parcours exemplaire, sa personnalité irréprochable, son expérience et sa crédibilité certifiées lui ont offert un nouveau destin pour l’Afrique.
Par Mamadou Mouth BANE
