Humiliation, honte, cauchemar… Les qualificatifs ne manquent pas pour la presse ivoirienne après la raclée de leur sélection nationale face à la Guinée Équatoriale, lundi, lors de la dernière journée du Groupe A. Petit tour d’horizon des quotidiens ivoiriens au lendemain du 4 à 0.
Après l’édition de 1984 où là Côte d’Ivoire, pays hôte de la CAN (Coupe d’Afrique des Nations) se fait sortir au premier tour, cette année encore, la bande à Frank Kessié est au bord de l’élimination prématurée de sa propre CAN. Un nouvel échec qui fait évidemment réagir la presse locale. Pourquoi !, s’exclame d’abord « Le Patriote ». « Fraternité Matin parle tout simplement de débâcle pour les Éléphants battus lundi par le Nzalang National. En utilisant ce surnom connu de l’équipe nationale equatoguineenne, le quotidien « L’Intelligent » barre à sa Une: « Les Éléphants Nzalangués ». Le canard de faire ensuite dans l’appel à la mobilisation des ivoiriens pour continuer à rendre la fête plus belle.
Cette chute lourde de l’équipe du pays hôte est qualifiée de « grosse désillusion » par « Soir Info ». Revenant sur cette cuisante défaite face à la Guinée Équatoriale, « L’essor » y voit un naufrage collectif. » Le Nouveau Éveil » illustre ce naufrage par une photo où l’on peut voir des Éléphants inconsolables. » La grande Hu-mi–lia-tion » titre le journal « L’Inter », avant de se demander si le scénario de 1984 allait se reproduire ? Même humiliation à la Une de « Dernière Heure ». Nos confrères de rappeler que la Côte d’Ivoire n’a plus son destin entre ses mains. Ce journal rapporte aussi les critiques acerbes contre la Fédération Ivoirienne de Football, mais surtout des casses de bus et autres biens publics à Abobo, Cocody et Yopougon.
« Les Éléphants décevants » écrit « L’avenir « . Après cette soirée cauchemardesque, Jean Louis Gasset, le sélectionneur de la Côte d’Ivoire assume son entière responsabilité dans le quotidien « Le Mandat ». Dans « RSDP News », c’est plutôt les têtes de Gasset et d’Idriss Diallo (président de la FIFA) qui sont réclamées.
J V GOMIS (à Yamoussoukro)