Le cycle de violences se poursuit toujours hélas, au gré des humeurs , du bon vouloir du leader du parti Pastef. A voir le mode d’organisation, de fonctionnement de cette structure et du type de rapports entre leur leader et les membres , on croirait bien être en face d’ une secte, avec un gourou entouré de ses adeptes . Ces illuminés, des envoûtés dont certains tombent même en transes, dès l’évocation de son nom, et comme des zombies lui obéissent pour exécuter ses moindres ordres et désirs. La préoccupation aujourd’hui chez bon nombre de citoyens est la posture de l’État qui tarde à exercer ses charges régaliennes en cessant d’appliquer à ce groupement un traitement qui sied normalement à une association digne de ce nom ou à défaut de le dissoudre. En effet , il est difficile d’accorder un statut de parti politique à cette organisation qui prône un programme mystérieux dit « PROJET » . Mais si on en croit un grand responsable maître Ngagne Demba Touré qui dans une déclaration publique , se fondant sur la « Da’wa» renvoyait au Préambule de Pastef : «La doctrine et l’idéologie de Pastef est de libérer le croyant musulman de l’esclavage envers un homme pour en faire directement sans intermédiaire un esclave de Dieu. » De quels hommes parlait on dans les Statuts de Pastef en termes de Maîtres et esclaves, sinon nos Guides religieux , Khalifes Généraux des Confréries , les maîtres et leurs disciples « talibés» leurs esclaves ? Les prémices du « Projet »,mot dont on a toujours entendu parler dans les discours de leur leader sans en dévoiler les véritables contours et le contenu ont véritablement commencé alors à prendre forme avec ce qu’il convient d’appeler désormais les tristes évènements de la ville sainte de Touba , capitale du Mouridisme et de Mbacké, la dernière résidence du vénéré Fondateur du Mouridisme Cheikh Bamba, Khadim Rassoul de son vivant. Le leader de Pastef et une foule de gens, en partie des étrangers s’étaient rendus ce vendredi à Touba, non pas pour y faire leurs prières et recueillements , mais pour profaner ces lieux sacrés .Ces personnes, comble de sacrilège avaient même baptisé leurs manifestations « tantôt Gamou, Magal , Ziar » selon les lieux de culte et leurs pratiques propres . Elles avaient ainsi transformé ce vendredi Yawmal diouma en une véritable démonstration de force, scandant en cœur dans une grande clameur le nom de leur « Khalife » pour eux, pardon leader « Dieureu dieufé Ousmane Mou Selemi( Gloire à notre Saint et Pur Ousmane !) en lieu et place du Vénéré Serigne Touba Khadim Rassoul ,perturbant les méditations et prières des vrais fidèles interloqués . L’air menaçant, ces fanatiques avaient même défié et affronté les forces de l’ordre. A vrai dire, depuis quelques temps, les personnes averties percevaient déjà les signes avant -coureurs . En effet ,les sénégalais ont été les témoins impuissants de comportements jusqu’ici inconnus , indignes, révoltants de la part d’individus , hommes, femmes, sénégalais d’origine, qui, depuis leurs terres d’accueil , d’Europe, d’Amérique n’ont eu de cesse de déverser des flots d’insanités à travers les réseaux sociaux , par audio, images de montage vidéo sur la personne de nos illustres Guides Religieux, leurs descendants, marabouts ,Khalifes Généraux des différentes confréries, particulièrement celle des mourides. Il n’est un secret pour personne, que ces derniers bien identifiés , à visage découvert portant des pseudonymes comme « Akhénaton, Kayz, Mollah Morgan, Tounkara, Djidji Dji, Moussa Camara, et autres revendiquent par leurs discours , les opérations de levées de fonds de guerre, leur adhésion totale aux actions du leader de Pastef, arborant fièrement leurs photos avec ce dernier tout souriants et les emblèmes de Pastef bien mis en évidence. Plus grave, on n’a jamais enregistré à ce jour un quelconque acte d’indignation ,de dénonciation encore moins de condamnation formelles sans détour de la part de leur leader dirigées contre ces personnes en les désignant nommément pour leurs ignobles et abjects agissements. L’avalanche d’insultes, qui sont tombées sur le bonnet du Guide Religieux Maï Niasse, le Saint homme, au retour de l’invitation du Président Macky Sall au Palais en est une parfaite illustration. Le tort de cet homme de Paix de réputation mondiale, qui a pu réconcilier, chose inespérée les tribus du Soudan en guerre depuis des décennies a été de louer les qualités du Président et de l’avoir remercié pour toutes ses actions et ses innombrables réalisations, notamment la reconstruction , la rénovation des lieux de
cultes des foyers religieux ,toutes confréries et confessions religieuses , les mosquées comme églises. Le pastéfien en chef et ses disciples n’avaient pas pu supporter l’inauguration en présence du Chef de l’Etat de la Grande Université Islamique de Touba, la première du genre en Afrique Noire qui figurait d’ailleurs selon beaucoup de témoins dans le plan des objectifs visés par ces terroristes dans leurs opérations de destruction. La journée de ce vendredi 10 Février 2023 dont le triste acteur avait décrété le « Mortal Combat n’ est hélas que la suite normale des folles journées meurtrières de mars et février 2021.Quid du sort de ces personnes physiques, morales , comme Orange Sonatel, , la station Total qui avaient subi ce vendredi 10 février 2023 à Touba le même traitement que ceux de février et mars 2021 à Mbacké avec de gros dégâts, dommages corporels, matériels ? Nous invitons toutes ces victimes de faire dresser un constat de ces préjudices par voie d’huissier. Elles pourront ensuite faire des plaintes adressées à monsieur le procureur de la République et se constituer parties civiles contre les responsables, en l’occurrence le leader de Pastef , le responsable principal qui a déjà à son actif les 14 morts dans l’affaire d’accusation de viol par une jeune fille , et tous ceux et celles qui ont été directement ou indirectement impliqués dans ces actes de vandalisme. C’est le cas du député, le leader de FRAPP qui était présent sur les lieux. S’il est avéré qu’il était bien la personne qu’on aurait entendue et vue dans des images vidéo hurlant de vive voix : « Attaquez ! Attaquez ! Chargez ! », elle devrait être immédiatement arrêtée, l’immunité parlementaire étant inopérante en cas de délit ou crime flagrant. Il est bon de rappeler que toutes les personnes identifiées et interpellées qui avaient contrevenu à l’interdiction de la tenue de manifestations à Touba , Mbacke , sans autorisation du Préfet ,en vertu des articles 96 du Code pénal devaient être poursuivies pour délit, voir crime d’attroupements non armés qui pourrait troubler l’ordre public ou armés, 92,( armes apparentes , cachées lors de réunions , rassemblements ainsi que les articles 95 , 98 du Code pénal : « Lorsqu’au cours d’actions diverses et de rassemblements illicites ou licites , des violences ou voies de fait sont commises contre les personnes ou que des destructions ou dégradations sont causées aux biens , les instigateurs, organisateurs et participants seront punis en cas de rassemblement licites ou illicites d’un emprisonnement de 1 à 5 ans . L’exercice des poursuites pour les délits ci- dessus spécifiés ne fait pas obstacle à la poursuite pour crimes ou délits particuliers qui auraient été commis au lieu de ces infractions.
Les personnes reconnues coupables des délits définis ci -dessus seront pécuniairement responsables des dommages corporels ou matériels causés du fait de l’attroupement, de la réunion ou du rassemblement visé à l’occasion de ces délits.
Nous voudrions aussi bien porter à l’attention des parents et aux adultes irresponsables des conséquences très graves de certains actes de leurs proches.
Comme lors des folles journées de février et mars 2021 ayant occasionné plus de 14 morts, d’importants des dégâts , pillages, l’on avait aussi assisté à Touba et à Mbacké aux mêmes scènes à savoir des destructions de magasins , centres commerciaux comme Senchan, la Sonatel et la station Total par des foules de personnes, excitées et menaçantes. Certains vandales armés défiaient même les représentants de la force publique requis pour faire respecter la loi. Ces coupables devraient être sévèrement punis conformément aux dispositions du Code pénal , en vertu de l’article 92 alinéa 2: « Les représentants de la force publique appelés pour dissiper un attroupement ou pour assurer l’exécution de la loi , d’un jugement ou mandat de justice , peuvent faire usage de la force , si des violences ou voies de fait sont exercées contre eux ou contre toute personne ou si des destructions ou des dégradations sont causées aux biens ou s’ils ne peuvent défendre autrement le terrain qu’ils occupent ou les postes dont la garde leur est confiée. »
« Dans les autres cas , l’attroupement est dissipé ( et non dissipée, coquille relevée dans le Code) par la force après que le gouverneur, le préfet, le sous-préfet, le maire ou l’un de ses adjoints, un commissaire de police judiciaire porteur des insignes de sa fonction : 1) aura annoncé sa présence par un signal sonore ou lumineux de nature à avertir efficacement les individus constituant l’attroupement ;2) aura sommé les personnes participant à l’attroupement de se disperser, à l’aide d’un haut – parleur ou en utilisant un signal sonore ou lumineux de nature également à avertir efficacement les individus constituant l’attroupement; 3) aura procédé de la même manière à une seconde sommation si la
première restée sans résultat. »
Nous veillerons à ce que toutes les victimes lors de ces événements précités puissent obtenir
réparation de ces faits de vandalisme dont le premier responsable est son instigateur, le leader du
parti Pastef. Comme nous l’avions toujours bien dit, l‘État a commis la grave erreur de considérer et d’appréhender Pastef comme un parti politique, au regard de ses funestes desseins inavoués parce que inavouables. Ce qui s’est passé à Touba, à Mbacké , et bientôt dans d’autres foyers religieux n’était pas une action simultanée, ni un travail d’amateurs. Osons le dire, c’est au contraire la conséquence d’une opération savamment pensée, bien préparée avec l’implication de professionnels rompus au métier des armes , d’anciens militaires, des officiers, meneurs d’opérations anti émeutes, de guérillas urbaines ou de forêts comme en Casamance ,en cas d’ attaques , et de défenses. Pastef comme on le constate est devenu une entreprise dépotoir d’officiers radiés pour actes de déloyauté et de trahison qui y sont aujourd’hui accueillis et bien traités . Il s’ ajoute à ce cocktail détonnant, un autre apport considérable : la bénédiction du Projet par une nouvelle génération : des proches des familles religieuses, dont certains convertis en hommes politiques, maîtres chanteurs qui ont troqué les fondamentaux et l’orthodoxie de leur confrérie , les préceptes rigoureux et les règles de respect , d’obéissance et de soumission envers l’Autorité religieuse, le Khalife Général, comme le faisaient leurs ascendants. Il est établi que ces personnes , qui s’en vantent avaient servi de « Cheval de Troie » dans cette vaste et funeste entreprise terroriste, ayant des visées sur nos ressources naturelles comme au Niger et au Mali. La majorité des membres et responsables de Pastef ignorent même que le vrai objectif de leur Chef est l’effondrement de notre Etat laïc, malgré une forte communauté de musulmans au sein de Pastef qui pratiquent un Islam confrérique de paix et de tolérance. L’ultime phase du « Projet » est l’affaiblissement, l’élimination progressifs de nos vénérés Guides religieux , nos Khalifes Généraux qui avec l’Etat constituaient notre dernier rempart pour préserver notre cher Sénégal des œuvres sataniques et du chaos que subissent plus près de nous beaucoup de peuples. Les sénégalais devraient – ils alors céder aux chants des sirènes pastéfiennes ?Au vu de ce qui précède , il est bon de rappeler que Monsieur le Président de la République, Garant de la sécurité des personnes et des biens, est le dépositaire de la Paix et de la Stabilité sociales. Il a la charge d’user en sa qualité de Chef des Armées des pouvoirs qui lui sont conférés par la Constitution , expression de la volonté du Peuple, seul Souverain pour faire de la période allant de 2024 à 2029 un mandat de préservation de notre patrimoine historique, culturel, moral et religieux gravement menacé. Il veillera aussi à nos nouvelles ressources énergétiques et minières déjà négociées par ces trafiquants sans foi ni loi. Enfin il œuvrera de toutes ses forces pour le maintien des acquis fondamentaux légués par nos anciens qui ont pour noms : Une République Laïque, où vont coexister toutes les communautés dans l’Unité, la Tolérance ,la Paix et la Solidarité.
En un mot : « UN PEUPLE, UN BUT, UNE FOI. » Tout le contraire, concernant les desseins de ces funestes personnes et leurs compagnons, naïfs et crédules qui veulent faire de notre Cher Sénégal une province de BOKK HARAM d’Al- Qaïda ou de Daech dont les méthodes ressemblent bien à celles du Gourou de Pastef qui fait feu de tout bois. Comme un caméléon , il change de couleurs, pardon de confréries selon les lieux et les circonstances avec ses méthodes amorales de populiste à base de mensonges, ruses, manipulations des foules par le dénigrement et la diabolisation , pour se faire passer pour le Messie qui , dit il va les délivrer enfin de la misère dans laquelle « les ont plongées l’État et les Autorités Religieuses, et Confrériques. »
Maître Djibril War, Directeur de l’École du Parti de l’APR
Coordonnateur du Mouvement National Pour le Sursaut Citoyen et Républicain