mars 14, 2025
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Sécurité

 CENTRE SAHELIEN D’ANALYSE DES MENACES ET D’ALERTE PRECOCE (CSAMAP) : Le Lieutenant-Colonel Djassanou Roméo Ouoba remplace le Général Mady Savadogo.

Le Coordonnateur point focal G5 Sahel Burkina Faso, monsieur Éric Zouré a présidé la cérémonie de passation de service entre le Général Mady Savadogo, Coordonnateur sortant  du CSAMAP et le Lieutenant-Colonel Djassanou Roméo Ouoba, mis à la disposition du CSAMAP, par arrêté du ministre de la Défense et des Anciens combattants.  C’était le 10 août 2023 au siège de l’institution sis à Ouagadougou au Burkina Faso.

A l’occasion, le Coordonnateur point focal G5 Sahel, monsieur Zouré a remercié le Coordonnateur sortant pour tous les services rendus à l’institution en dépit des difficultés rencontrées. Il a ensuitefélicité et encouragé le Coordonnateur entrant pour ses nouvelles responsabilitésavant de l’inviter à poursuivre avec dévouement l’œuvre de son prédécesseur. « Le CSAMAP est une institution stratégique dont la contribution dans le lutte contre le terrorisme est vivement attendue » a-t-il rappelé, tout en insistant sur les défis principaux à relever par le Coordonnateur entrant. Ces défis sont liés notamment au financement du centre et à sa structuration pour convenir aux exigences et à l’évolution du contexte.

Le Coordonnateur sortant du CSAMAP a rassuré son successeur de tout son soutien dans l’accomplissement de ses missions. Selon lui, le Coordonnateur entrant devrait travailler à maintenir allumée la flamme de l’institution età renforcer les relations avec les institutions partenaires. Il reste convaincu que le rayonnement du centre passe par « le renforcement de ses capacités en ressources humaines et financières ».

Le Coordonnateurentrant du CSAMAP, le Lieutenant-Colonel Ouoba, a quant à lui, réitéré ses remerciements aux autorités qui lui ont fait confiance en le désignant pour succéder au Général Savadogo, à la tête du CSAMAP. Il dit mesurer la lourdeur de la mission mais reste déterminé et engagé à donner le meilleur de lui-même afin de repositionner le CSAMAP parmi les institutions de référence du G5 Sahel voire de la région du Sahel.

En rappel, le CSAMAP est un démembrement du dispositif sécuritaire du G5 Sahel. Il a pour mission de contribuer aux efforts déployés tant par les pays du Sahel que par les différentes organisations internationales et les partenaires bilatéraux, pour garantir la paix et la sécurité qui est un prérequis pour une stabilité et un développement socio-économique durable. De façon spécifique, il est chargé de collecter et d’analyser les données et informations relatives à des menaces à la paix et à la sécurité, dans le périmètre du G5 Sahel et dans son voisinage. Sa création a été décidée par les chefs d’Etats membres du G5 Sahel réunis en Sommet ordinaire, le 20 novembre 2015 à Nouakchott en Mauritanie. Boris Edson YAMEOGO

2-ACTUALITE : ADHA préoccupée par le sort des jeunes Sénégalais laissés à eux-mêmes.

Dans un communiqué publié par Adama MBENGUE, Président de l’Action pour les Droits Humains et l’Amitié ADHA), il est dit que «suite à la découverte de l’embarcation qui avait quitté une côte sénégalaise le 10 juillet avec une centaine de passagers (101) à son bord, Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) reste préoccupée par le mutisme des autorités alors que les collectifs des habitants de Fass Boye avaient alerté et demandé l’aide des autorités afin de retrouver cette pirogue ».

Ainsi, la pirogue a été retrouvée au Cap-Vert avec seulement 38 rescapés.  ADHA a dénoncé «avec la dernière énergie l’inaction des autorités et l’absence de politiques de jeunesses efficaces capables de faire face à ce sérieux drame qui affecte cruellement le Sénégal».

«Malgré les dispositifs mis en place par le FRONTEXT dans le cadre des accords de coopération entre l’Union Européenne et le SÉNÉGAL, les financements, les rencontres, la création de structures pour contrer la migration dite irrégulière, entre autres :   le projet européen du 04 août 2023, dénommé « Partenariat Opération Conjoint » d’un montant de 9 millions d’Euros sur une durée de 3 ans, le Décret n°2021-172 du 27-01-2021 portant création et organisation du Conseil national pour l’Insertion et l’Emploi des Jeunes (CNIEJ) » a indiqué le rapport.

En outre, le communiqué a rappelé «les stratégies du Comité Interministériel de lutte contre l’émigration clandestine (C.I.L.E.C) issues d’une énième rencontre d’experts et datant du 21 septembre 2022 à Dakar » ainsi que «la Stratégie nationale de lutte contre la migration irrégulière (SNLMI) qui prévoit des mesures concernant la prévention, et la gestion des frontières, des mesures de répression (contre les convoyeurs) pour une durée de 10 ans (Juillet 2023) ». Par ailleurs, ADHA a évoqué «le récent soutien à la Jeunesse sénégalaise de la part de l’Union Européenne d’un montant de 10 millions d’euros (6,6 milliards de Francs CFA);  pour ne citer que ces accords et initiatives, les vagues de migrants vers l’Europe continuent de plus belle avec leurs lots d’horreurs ». 

«En effet, la situation économique du Sénégal pousse de plus en plus de jeunes à prendre la mer en direction des Îles Canaries.  L’inflation et la raréfaction des ressources halieutiques, motivent les jeunes qui ne voient d’autres perspectives que l’exil vers l’Europe » ajoute-t-il.

Par ailleurs, «au vu de toutes ces stratégies et initiatives qui ne sont pas réellement productives, ADHA est totalement contre l’idée d’une Assise car les jeunes n’ont plus besoin de paroles, mais plutôt d’actions efficaces, transparentes et inclusives ».

D’une part, Action pour les Droits Humains et l’Amitié a demandé au Chef de l’État du Sénégal «de revoir la politique de jeunesse, suivant les corporations et les zones géographiques; de reconsidérer les accords de pêche qui généralement se font à la défaveur des pêcheurs locaux».

ADHA a également recommandé à l’État «de rechercher les raisons pour lesquelles, malgré tous les moyens colossaux déployés pour contrecarrer la migration dite irrégulière, les vagues de départ ne diminuent guère».

ADHA a demandé «aux autorités de revoir plus sérieusement les différentes solutions proposées au cours de plusieurs séminaires, sommets, rencontres et colloques qui se sont déroulés ces dernières années, afin d’élaborer une politique efficace et pérenne visant à donner espoir aux jeunes qui ne veulent que réussir et vivre décemment ».  Action pour les Droits Humains et l’Amitié a exigé des ambassades des États de l’Union Européenne de revoir leur politique d’octroi de visas. Modou FALL

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