mai 10, 2025
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AUDIT DE BP, REJET DES LGBT, RAPPROCHEMENT AVEC POUTINE : Les dessus du lynchage médiatique contre le Sénégal

Les agences de notation occidentales, les média européens, les chroniqueurs et militaires français, les grandes entreprises occidentales, tous ont braqué leur regard sur le Sénégal, ce petit pays de l’Afrique de l’Ouest. Depuis l’annonce du report de la présidentielle de Février 2024, le Sénégal subit un lynchage médiatique financé par des groupes économiques et financiers. Que reproche-t-on réellement au président Macky SALL ? DakarTimes donne les raisons, au-delà des questions électorales.

Rapprochement avec Poutine

Si les autorités américaines  et européennes, n’ont pas digéré jusqu’à ce jour, l’interview entre le journaliste américain Tucker Carlson et  le président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine, imaginez alors, le sentiment qu’elles nourrissent à l’égard du président sénégalais qui a effectué deux visites officielles à Moscou. Avec honneur, respect et amitié de la part du patron du Kremlin !

Macky SALL a osé s’approcher et  s’allier avec Poutine en pleine guerre en Ukraine, financée par les Etats Unis et soutenue par leurs média de propagande antirusse. Voilà pourquoi, tous les dirigeants européens veulent lui faire payer cet acte qu’ils considèrent comme une défiance publique et un excès de liberté d’un président africain, dirigeant d’un petit pays de l’Afrique de l’Ouest, ancienne colonie française appelé le Sénégal.

Selon les médias et les lobbies étatsuniens, le président sénégalais doit payer au prix fort, son audace, son émancipation et son amitié «osées» avec le président russe.

Aux yeux des journalistes occidentaux, toute personne qui s’approche de Poutine, doit être guillotinée. D’ailleurs, l’Union Européenne menace de prendre des sanctions contre le journaliste américain Tucker Carlson pour avoir donné la parole au président russe. Et pourtant, ce sont les mêmes occidentaux qui chantonnent sous tous les toits, la liberté de la presse et d’opinion.

Pire encore, les Etats Unis et l’Union européenne sont très remontés contre Macky SALL qui aurait donné son accord de principe pour la signature d’un traité de défense entre Dakar et Moscou. Depuis 1960, aucun Chef d’Etat de l’Afrique francophone encore moins du Sénégal n’a osé franchir ce pas. Car, depuis toujours, seule la France puis les Etats-Unis avaient l’exclusivité de la signature des accords de défense avec le Sénégal.

Pour rappel, l’ancien président Me Abdoulaye WADE qui avait osé dénoncer les accords militaires avec Paris, en 2011, a été tout simplement balayé en 2012 au terme d’une campagne médiatique contre son fameux 3e mandat choisi comme heureux prétexte. Les dirigeants occidentaux ne tolèrent pas certaines libertés aux Chefs d’Etat africains. En outre, jadis, mêmes les commandes d’armes achetées pour l’Armée sénégalaise devraient être validées  d’abord, par Paris. Dans le passé, ce sont les entreprises françaises qui raflaient tous les marchés d’achat d’armes dans l’ensemble des ex colonies. Aucun président africain n’a osé violer cette règle,  rompue allégrement et courageusement par le président Macky SALL qui s’est ouvert à l’expertise russe, turque, brésilienne, israélienne etc…

Par ailleurs, les Européens ne voudraient pas, non plus, que le gaz sénégalais profite aux entreprises russes dont le géant Gazprom, avait signé des accords avec l’Etat du Sénégal à travers l’ancien Ministre des Affaires Etrangères Mankeur Ndiaye et Sergueï Lavrov chef de la diplomatie russe.

Audit de British Petroleum

Les responsables de British Petroleum sont dans tous leurs états. Le président de la République du Sénégal Macky SALL a donné des instructions à son Ministre du Pétrole  Antoine DIOME, à lancer un audit de l’ensemble des activités et des investissements de British Petroleum. Cette décision a plongé les autorités de BP dans une colére noire.  Rappelons que BP était derrière le reportage de la journaliste nigériane de la BBC sur le Sénégal. A Paris, un cacique de BP avait rencontré à l’aéroport de Orly, un ancien Premier Ministre sénégalais devenu opposant, pour lui donner la feuille de route, pour faire partir Macky SALL du pouvoir par la rue. Un responsable de Woodside (entreprise autralienne), avait aussi tenté de s’approcher de Me Wade pour les mêmes raisons. Il sera rabroué par l’ex président!

La Direction de BP n’entend pas accompagner l’Etat du Sénégal dans sa volonté d’effectuer un audit global. Voilà pourquoi, BP misait sur le départ du président Macky SALL en Avril 2024, pour poursuivre ses activités au Sénégal avec le nouveau président. Malheureusement pour eux, le report de la présidentielle a perturbé toutes les prévisions des anglais.  BP espére engager de nouvelles négociations avec le successeur de Macky SALL. Cet audit annoncé par les autorités sénégalaises, semble chambouler tous leurs schémas. Voilà pourquoi, depuis l’Europe, des média sont activés pour tirer à boulet rouge sur le président sénégalais sous toutes les langues. L’autre option pour ces investisseurs, c’est de voir le Sénégal sombrer dans le chaos, comme en Libye, pour espérer ensuite, exploiter les ressources pétroliéres et gaziéres en haute mer, en dehors de tout contrôle.

Rejet du LGBT à Genève

Monsieur Coly Seck, ambassadeur et représentant permanent du Sénégal auprès de l’Office des Nations unies à Genève, lors de la 45ème session du groupe de travail sur l’Examen périodique universel (Epu) a réaffirmé la position du Sénégal par rapport à la dépénalisation de l’homosexualité. Il a déclaré ceci dans une interview : «sur la question des Lgbt, Mme la Garde des sceaux a été très claire. Elle a ré-exprimé la position du Sénégal, qui exclut toute idée de légalisation de la question Lgbt au Sénégal. Elle a aussi expliqué que le Sénégal rejetait des notions controversées comme la notion d’éducation sexuelle intégrale, droits sexuels et reproductifs qui comportent d’autres enjeux que le Sénégal ne cautionne pas ».

Devant tous les représentants des organisations de défense des droits des LGBT, elle a déclaré : «Pour les LGBT, je voulais rappeler solennellement, la position du Sénégal. Le Sénégal exclut toute idée de légalisation sur la question des LGBT. Le Sénégal exclut toute idée de légalisation. Et c’est pour cela que le Sénégal a rejeté beaucoup de résolutions », a déclaré l’ancien ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur ».

« Le Sénégal a rejeté toutes les résolutions où la question des LGBT a été incluse parce que c’est la position souveraine du Sénégal. C’est une position claire et le Sénégal dit devant ses partenaires et le dit à la communauté internationale. C’est la position de principe du Sénégal. Le Sénégal ne légalise pas les droits sur les LGBT », a insisté Aïssata Tall Sall, devant le Conseil des droits de l’homme des Nations unies,  avait rapporté l’APS.

Ainsi, les lobbies LGBT qui financent plusieurs organisations de la société civile au Sénégal, entendent se battre pour faire partir Macky SALL du pouvoir. C’est d’ailleurs ce qui explique l’investissement personnel de certaines personnes  et groupes d’individus, prêts à mettre le feu. Plusieurs ONG sénégalaises ont reçu des financements pour porter ce combat contre ce président sénégalais anti LGBT.

D’ailleurs, la cheffe observatrice  de la Mission d’Observateurs de l’Union Européenne, Mme Malin Björk est une suédoise connue pour ses positions dans la défense des droits des LGBT. Son choix pour diriger la Délégation des observateurs de l’UE pour la présidentielle sénégalaise de 2024 n’est pas fortuit.

Aujourd’hui, il est évident que Macky SALL va partir de la tête du pays. L’essentiel maintenant c’est d’aller au dialogue pour montrer au monde entier que les Sénégalais savent régler leur différend, seuls. La présidentielle ne peut plus se tenir le 25 Février 2024. Que faire alors ?

Le malheur c’est de voir, la presse française s’acharner contre le Sénégal et son président, pour des faits pourtant acceptés chez elle. Pour des mesures sécuritaires, le Gouvernement sénégalais bloque l’accès à internet. La presse française remorquée par des entreprises et les ONG aux financements occultes, crie au scandale. Et pourtant, en France, Emmanuel MACRON avait suggéré le blocage des réseaux sociaux pendant les émeutes urbaines. « Nous avons besoin d’avoir une réflexion sur les réseaux sociaux, sur les interdictions qu’on doit mettre. Et quand les choses s’emballent, il faut peut-être se mettre en situation de les réguler ou de les couper» avait déclaré Macron lors d’une rencontre avec les Maires.

La presse française critique le président Macky SALL qui a reporté la présidentielle pour des raisons évidentes pour 10 mois, sur proposition d’un parti de l’opposition, le PDS. Que dire alors de la suggestion de l’ancien président de l’Assemblée nationale française qui fustigeait la limitation des mandats en France.  «La limitation du mandat présidentiel dans le temps, le non-cumul des mandats, etc… Tout cela corsète notre vie publique dans des règles qui limitent le libre choix des citoyens » avait déclaré l’ancien président de l’Assemblée Nationale Richard Ferrand. Imaginez si ces mots venaient de la bouche d’un ancien président de l’Assemblée nationale sénégalaise proche de Macky SALL ? Que dirait cette presse Euro-étatsunienne ? Occupez-vous de vos problèmes, les sénégalais sont assez indépendants pour s’entendre autour de l’essentiel.

Mamadou Mouth BANE

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