avril 20, 2025
LA SOCIÉTÉ "MY MEDIA GROUP " SOCIÉTÉ ÉDITRICE DU QUOTIDIEN "DAKARTIMES" DERKLE CITE MARINE N° 37. EMAIL: courrierdkt@gmail.com. SITE WEB: www.dakartimes.net.
A la une

Aux acteurs politiques sénégalais : Si vous faites le con, le pouvoir sera transféré à l’armée !

Attention ! Transféré le pouvoir à l’armée n’est pas synonyme de coup d’Etat. En ce moment, l’Armée arbitrera le conflit entre les acteurs politiques qui refusent de s’entendre. Et cela, pour combien de temps ? Les occidentaux qui critiquent les militaires au pouvoir, devraient comprendre qu’au Sénégal, plusieurs citoyens préfèrent l’armée à ces acteurs politiques enfantins et irresponsables qui jubilent devant le sang versé par des innocents. Donc, chers média occidentaux, si un tel scénario se produisait au Sénégal, de grâce, n’accusez pas notre armée de  coup d’Etat. Un référendum permettrait de comprendre que les sénégalais en ont marre des querelles politiques sur fond de haine entre acteurs politiques et qui coûtent la vie à des jeunes. L’Armée sénégalaise ne fera pas de coup d’Etat. Que cela soit clair. Mais, le pouvoir pourrait lui être transféré.

En vérité, il n’y a aucune crise politique au Sénégal. Nous assistons plutôt à des fonctionnaires qui ont pris la décision de saboter le processus électoral, à des Magistrats laxistes et à une classe politique insouciante, immature et irresponsable. Il faut que ce désordre cesse. Les acteurs politiques perturbent la quiétude des honnêtes citoyens non intéressés par leurs déboires électoraux. Ce pays ne vous appartient pas. Peut-être même avec l’armée, on vivrait mieux… dans l’ordre et la discipline.

«Je veux dire aux acteurs politiques, faites attention ! Parce que nous ne sommes pas seuls sur la scène. Et si les politiques ne sont pas capables de s’entendre sur l’essentiel, d’autres forces organisées le feront à leur place. Et là, ils perdront tous » a déclaré le président de la République Macky SALL dans une interview accordée à The Associated Press.

Certains acteurs politiques et analystes perdus estiment qu’en parlant «d’autres forces organisées», le président de la République Macky SALL pense aux groupes terroristes. Rien n’est plus faux. Macky SALL ne plaisante pas. Il est très sérieux. Et Mme Aminata TOURE semble l’avoir bien compris. Le président SALL en a marre de cette situation. Vous n’êtes pas obligés de nous croire.

DakarTimes vous informe sans ambages, que si les opposants, les candidats recalés et les admis, la Société civile et la mouvance présidentielle ne s’entendent pas autour des questions pour la tenue d’élection apaisée, le Sénégal sera dirigé par un militaire dans les 05 prochaines années. Et peut-être, même au-delà. Nous ne citons aucune source. DakarTimes a ses propres informations. L’Armée ne fera pas de coup d’Etat. Que cela soit clair. Mais, le pouvoir lui sera transféré. Et l’Armée sera chargée de remettre de l’ordre dans ce pays où l’indiscipline est érigée en religion. Et comme l’a dit le président Macky SALL, tous les acteurs politiques vont perdre.

Des acteurs politiques dangereux pour la stabilité du pays

Les hommes politiques sénégalais se comportent comme des enfants enivrés par l’ambiance du «Mardi gras ». Ils récusent le mardi, des choses qu’ils exigeaient la veille, le lundi. Combien de candidats ont exigé le report de la présidentielle avant la sortie de la liste ? Quel a été l’objet de l’audience entre le président de la République et les recalés si ce n’est le report ? Leur lettre circule toujours dans les réseaux sociaux. Aujourd’hui, ils rejettent tous ce report qu’ils réclamaient avec force, jusqu’à menacer de saboter l’élection. C’est dommage, pour les pauvres citoyens qui ignorent qu’à chaque nuit, des opposants reçoivent chez eux, des médiateurs pour  valider le report. D’autres opposants sont reçus dans des salons dakarois pour discuter sur comment valider le report du scrutin. Les mensonges des acteurs politiques et leurs doubles jeux, ont coûté la vie à des jeunes.

Des discussions ont eu lieu avant et après l’annonce du report par le Chef de l’Etat. Macky SALL ne voulait pas reporter le scrutin. Devant les faits graves soulevés par les candidats, les députés etc…, il fallait arrêter cette forfaiture pour préserver le pays d’un chaos après les élections. Le président SALL a arrêté le processus permettant à tout le monde de participer à la présidentielle dans les meilleures conditions de transparence. Aujourd’hui, des opposants  qui soulevaient la voix pour dire «oui au report », retournent leur caftan pour crier «non au report ». Il est évident que le report est acté maintenant. Car il est impossible de tenir le scrutin le 25 Février 2024. L’organisation matérielle de l’élection et la campagne électorale ne peuvent pas se faire en 10 jours. Les déclarations de Blinken ne peuvent pas changer cet état de fait.

Aujourd’hui, les Sénégalais sont suspendus aux décisions du Conseil Constitutionnel. Ce dernier est tenu d’acter le report à défaut de pouvoir tenir le scrutin le 25 Février 2024. Le Conseil peut se déclarer incompétent ou demander que le scrutin soit tenu dans 06 mois au lieu de 10. Ainsi, les acteurs politiques détermineront dans le cadre du dialogue, les conditions de l’organisation de l’élection présidentielle. Même le rejet de la loi par le Conseil constitutionnel ne peut pas amener l’Administration à organiser l’élection le 25 Février 2024. Alors, l’apaisement s’impose à tous, pour trouver une solution concertée, pour ne pas dire, consensuelle, car le consensus n’existe pas au Sénégal. Même pour fixer la date de la Tabaski, c’est la polémique.

Résultats électoraux contestés

Au Sénégal, tout comme partout ailleurs en Afrique, toutes les élections perdues par l’opposition sont qualifiées de frauduleuses. Les seules élections crédibles, démocratiques et transparentes, sont celles remportées par l’Opposition. C’est ainsi que les opposants eux-mêmes apprécient la crédibilité d’une compétition électorale. C’est fondamentalement injuste et anti démocratique ! Car, plusieurs scrutins ont été remportés par des partis au pouvoir de manière transparente et démocratique. Mais, cette présidentielle de Février 2024 était partie pour être la plus contestée de l’histoire politique du Sénégal. La seule chose qui pouvait amener les opposants à accepter le verdict c’est qu’un opposant gagne la présidentielle de Février 2024. Les contestations au niveau de la Direction générale des Elections, de la Caisse de Dépôt et de Consignation (CDC) et les nombreux recours devant la Cour Suprême et le Conseil constitutionnel allaient être brandies comme argument pour entacher la crédibilité du scrutin. Un résultat autre que la victoire d’un opposant allait mettre le feu dans le pays. S’y ajoute le sabotage des parrainages par les informaticiens du Conseil Constitutionnel. Comment peut-on écarter des candidats parce que leur clé USB n’est pas exploitable ? C’est injuste ! Anta Babacar NGOM a-t-elle réellement 35 ans, comme l’exige la Constitution ? Habib Sy a-t-il dépassé les  75 ans ? Ce n’est pas trop de dire qu’il s’agit d’une forfaiture. Ne parlons pas maintenant du cas de Karim WADE, de Mme Soham Wardini, les accusations de corruption, le laxisme dans la vérification des dossiers, l’absence d’enquête sérieuse sur les candidats, sans omettre le cas insolite de Diomaye FAYE. L’élection d’Amadou BA allait être contestée à cause des accusations du Pds. La victoire de Diomaye FAYE pouvait provoquer une grave crise au sein de la Justice, dans la mesure où le Juge pouvait s’opposer à sa libération en cas d’élection.  Le Juge d’instruction ou le Doyen des juges,  pouvait s’opposer à la libération du Président élu, Bassirou Diomaye FAYE. Car, le dossier d’Ousmane Sonko nous a démontré, qu’il existe des juges rebelles dans le système judiciaire. L’arrêt du processus électoral semblait être le moindre mal pour le Sénégal.

Les Sénégalais ne cracheraient pas sur un régime militaire

Les média français et l’élite dirigeante occidentale doivent comprendre que les sénégalais ne sont pas contre un régime militaire. Parce qu’ils en ont assez des querelles des acteurs politiques qui coutent la vie à d’honnêtes citoyens. Tout régime qui épargnera aux sénégalais le chaos, sera accueilli à bras ouverts. Les politiques ont échoué depuis longtemps. Que de sang versé, que de biens d’autrui détruits, que de libertés confisquées à cause de cette élite politique qui se haït depuis 1960.

Si après la décision du Conseil constitutionnel, les acteurs politiques continuent à mettre le feu dans le pays, ils auront des militaires en face. Et le président Macky SALL aura déjà pris la décision de partir. Les acteurs politiques ont intérêt et l’obligation de s’entendre.

L’Armée sénégalaise est républicaine. Mais, à l’impossible nul n’est tenu. On ne peut pas continuer à laisser cette élite politique irresponsable détruire ce pays. Plusieurs acteurs politiques (pouvoir comme opposition), possèdent d’autres nationalités qui leur permettent de s’enfuir en cas de chaos. Ce sont toujours  des innocents qui paient par leur vie ou leur sang, les erreurs des hommes politiques. Devant le refus de certains opposants de dialoguer, les accusations entre l’Assemblée, le Conseil constitutionnel et le chef du Gouvernement, le blocage est acté. Et, lorsque la rue s’en mêle avec son lot de morts, l’armée devient le seul et unique recours.

Il est évident que ni la CEDEAO, ni la France encore moins les Etats-Unis ne veulent d’un pouvoir militaire au Sénégal. L’Armée n’a nullement l’intention d’effectuer un coup d’Etat. Toutefois, elles  (forces organisées) pourraient jouer un rôle d’arbitre entre les acteurs politiques qui refusent de s’entendre. En ce moment, Macky SALL sera hors-jeu. Peut-être les opposants qui ont du mal à s’asseoir autour d’une table avec lui, le feront avec les militaires. En ce moment, les politiques n’auront que leurs larmes comme réponse. Et seules les populations pousseront un ouf de soulagement d’en finir avec des querelles politiques et leurs conséquences dramatiques.

En Afrique, la durée d’une transition militaire excédera certainement 05 ans. L’Alliance des Etats du Sahel (AES) en est un exemple. Aujourd’hui, tous les acteurs politiques du Mali, de la Guinée, du Niger et du Burkina Faso ont quitté le pays. Il n’y a plus de presse libre. L’électricité est devenue une denrée rare au Mali. Les opposants guinéens ont vu leurs biens confisqués. L’ancien Premier Ministre malien Soumaïlou Boubeye Maïga est mort en prison à cause de la junte. Le président Alpha CONDE et son opposant Celou Dalein qui refusaient s’asseoir pour dialoguer, vivent en exil depuis l’arrivée du Colonel Doumbouya au pouvoir. Les Guinéens pleurent Condé. Les Constitutions et toutes les libertés sont gelées. Les militaires gouvernent sans Assemblée nationale, sans justice et dans une opacité la plus totale dans ces pays. En Guinée, l’internet est coupé depuis plusieurs mois et les radios privées sont brouillées. Toutes les marches mêmes pacifiques sont interdites à Conakry, dans ces pays de l’AES et les prix des denrées de grandes consommations ont pris l’ascenseur. Mieux encore, les Chefs d’Etat de l’AES rêvent de voir un pays qui a une ouverture maritime rejoindre leur groupe pour résoudre leurs problèmes liés aux importations. La France et les Etats-Unis perdraient le Sénégal, au profit certainement de la Russie qui s’est déjà positionnée depuis plusieurs années.

Mamadou Mouth BANE

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *