Environ 153 soldats, dont six femmes, ont été dépêchés en Guinée-Bissau dans le cadre d’une mission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) depuis mai 2024. La cérémonie officielle de départ de ce contingent s’est déroulée à Toubacouta (ouest), sous la présidence du général Souleymane Kandé, chef d’état-major de l’armée de terre du Sénégal.
Ces militaires sénégalais ont pour mission d’assurer la sécurité des institutions de la République et des autorités. Il est donc difficile de comprendre l’inertie des militaires de la CEDEAO face à l’arrêt du processus électoral par des éléments de l’armée républicaine. Pourtant, selon des sources crédibles, la veille du coup d’Etat, c’est-à-dire, le mardi 25 novembre 2025, des leaders de l’opposition auraient été informés de la volonté d’Embalo d’organiser un faux coup d’État.
Quoi qu’il en soit, l’absence de réaction des militaires de la CEDEAO lors des coups de feu déclenchés au palais et dans la capitale suscite de nombreuses interrogations.
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