Un nouveau-né en Afrique ! La Super League Africaine est une compétition que la CAF (Confédération Africaine de Football) considère comme ambitieuse et va regrouper à partir de ce vendredi 20 octobre en Tanzanie, les meilleurs clubs africains du moment. Du vrai sport-business. Explications !
Dans le football, la vérité n’est pas seulement sportive, elle est surtout économique pour les équipes mais surtout pour les instances en charges de l’organisation et de la mise en profit de ces compétitions. De simple rumeur, l’organisation d’une Super League Africaine est devenue une réalité. L’instance faitière du football continental sa toute nouvelle compétition, à partir de ce vendredi 20 octobre dans la capitale tanzanienne, à Dar es Salam. Ce projet porté en priorité par le patron de la CAF Patrice Motsepe en question et qui a été encouragée par le président de la Fifa Gianni Infantino, serait impératif pour le football africain et surtout une belle source de revenus pour les équipes.
Une innovation
La Super League Africaine a beaucoup fait couler des salives ne faisant pas l’unanimité dans le monde du football. Toutefois, cette invention de la CAF se présente comme une compétition innovante qui va devoir maintenant chercher à gagner en popularité. Ce projet a même changé d’appellation depuis le mois de juillet dernier. De la Super League africaine elle se nomme désormais « African Football League ». Ce changement découlait de la volonté de se différencier de la Super League européenne qui a fait l’objet de beaucoup de controverses afin d’éviter toute confusion.
8 équipes participantes
Cette compétition qui se déroulera en parallèle de la Ligue des Champion africaine, concerne, pour cette première édition, huit équipes de huit pays différents (contre 24 initialement prévues) issues des régions Nord, Centre-Ouest et Sud-Est du continent africain. Il s’agit des très connus Al Ahly (Egypte), Espérance Tunis (Tunisie), Wydad Casablanca (Maroc), Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud), TP Mazembe (RD Congo) et Enyimba(Nigéria) qui ont fini de marquer leurs empreintes en Ligue des champions et ou Coupe CAF. S’y ajoute deux formations moins installées tel que Simba SC qui évoluera à domicile et Petro Atletico de Luanda (Angola). On notera ainsi l’absence d’équipe algérienne. Sans oublier de club sénégalais qui peine à percer en Compétitions africaines.
À l’affiche pour le match d’ouverture, le club organisateur contre le champion d’Afrique en titre ; Simba SC-Al Ahly. Pour rappel, les équipes s’affronteront en confrontations aller-retour en entamant le tournoi au stade des quarts de finale.
Un enjeu financier
Cette compétition, dit-on, vise à rendre le football africain des clubs plus attractif. L’instance africaine avec l’appui de la FIFA, ne veut pas lésiner sur les moyens. Elle avait initialement prévu un budget total de 100 millions de dollars, dont la moitié sera allouée aux participantes. Mais l’instance avait pensé une compétition avec 24 équipes sur plusieurs mois. Aujourd’hui, le format a changé et le tournoi se déroule sur trois semaines et avec huit équipes. Pour la participation afin de s’assurer une prise en charge effective des coûts de logistique, de transport et de logement des équipes en déplacement. Le club vainqueur est assuré d’empocher un chèque de 4 millions de dollars. Le finaliste recevra 2,8 millions de dollars. Les deux demi-finalistes, 1,7 million de dollars, chacun, et les quarts de finalistes auront chacun 900 000 dollars. Des gains plus importants que la Ligue des champions où le vainqueur ne reçoit que 2,5 millions de dollars.
Jacques Victor GOMIS