Selon le gouvernement français, 329 100 étudiants étrangers en mobilité internationale sont inscrits dans l’enseignement supérieur en France à la rentrée 2024 (soit 12% de l’ensemble des étudiants). Leur nombre a progressé de 3% en un an et de 38% en dix ans. D’où viennent ces étudiants et où s’inscrivent-ils ?
Le ministère chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche a publié, le 18 septembre 2025, une note flash sur les étudiants étrangers qui ont suivi des études supérieures en France en 2024-2025.
Une croissance des effectifs portée par les étudiants venus d’Afrique et d’Asie
La progression du nombre d’étudiants étrangers inscrits dans l’enseignement supérieur français en 2024-2025 est portée par la hausse des effectifs provenant d’Afrique subsaharienne (89 600 étudiants, +9% en un an) et d’Asie-Océanie (73 000, +3%). Le flux d’étudiants originaires du Maghreb se stabilise (77 500) et celui issu d’Amérique recule (26 000, -4%). Les étudiants marocains demeurent les plus nombreux en France (35 700 étudiants), suivis par les étudiants algériens (27 700) et chinois (23 200).
Évolution des effectifs d’étudiants internationaux en France par zone géographique d’origine
Des étudiants davantage présents à l’université et en Île-de-France
L’université reste la filière de prédilection des étudiants en mobilité internationale en France (64% y sont inscrits à la rentrée 2024). Cependant, d’autres formations s’internationalisent peu à peu :
- les sections de technicien supérieur (STS) et les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE). La proportion d’étudiants internationaux, inférieure ou égale à 1% des inscrits jusqu’en 2019, ne cesse de croître depuis la pandémie de Covid-19. Elle atteint 2,2% en 2024 ;
- les écoles de commerce, gestion et vente, où le nombre d’étudiants étrangers a triplé depuis dix ans. Ils représentent 20,4% des inscrits en 2024.
Cinq régions académiques concentrent 73% des étudiants internationaux à la rentrée 2024 :
- l’Île-de-France, qui en accueille 119 700 (soit 15,2% de l’ensemble des étudiants de cette zone) ;
- la région Auvergne-Rhône-Alpes (42 300, soit 11,8% des étudiants) ;
- l’Occitanie (29 700, 11,3%) ;
- le Grand Est (24 600, 12%) ;
- les Hauts-de-France (23 700, 9,8%).
Avec Vie Publique
