Le Ministère public de la Confédération helvétique (MPC, parquet) a officiellement annoncé hier, faire appel de l’acquittement de Michel Platini et Sepp Blatter, prononcé début juillet en première instance. Le MPC a attendu le dernier jour pour communiquer à ce sujet selon L’Equipe, puisque son délai de vingt jours expirait mercredi.
Michel Platini et Sepp Blatter n’en ont pas fini avec leurs soucis judiciaires. Les deux hommes, qui avaient pourtant étéacquittés le 8 juillet dernier dans une affaire d’escroquerie qui remonte à 2015, ont appris ce mercredi que le Ministère public de la Confédération helvétique a décidé de faire appel de ce verdict. L’Equipe rapporte que le MPC a « adressé une déclaration d’appel auprès de la Cour d’appel du Tribunal pénal fédéral (TPF) » de Bellinzone et « demandé l’annulation totale du jugement de première instance ».
Pour rappel, le Tribunal pénal fédéral de Bellinzone n’avait pas suivi les réquisitions du parquet, qui souhaitait respectivement un an et huit mois de prison avec sursis. De son côté, le Ministère public de la Confédération helvétique avait vingt jours pour faire appel après réception du jugement, qui est arrivé le 29 septembre dernier. Le délai expirait donc ce mercredi. Un nouveau procès pourrait désormais s’ouvrir.
Platini ne retournera jamais à la FIFA
Dans un entretien donné à la chaîne LCI le 15 juillet, Michel Platini, initialement accusé d’avoir « obtenu illégalement, au détriment de la FIFA, un paiement de 2 millions de francs suisses », annonçait ne plus vouloir briguer aucun mandat au sein des instances du football international, à savoir la FIFA, l’UEFA ainsi que la Fédération française de football. Il en profitait pour indiquer avoir déposé plainte en France pour faire la lumière sur l’origine des accusations de paiement illégal qui lui ont valu d’être jugé. « Il y en a quelques-uns qui m’ont tué », affirmait-il, ajoutant qu’il était animé « un peu par la revanche ».
« Ceux qui étaient en place ne voulaient pas que je vienne, ils n’ont pas souhaité que quelqu’un d’autre vienne voir ce qui se passe, ajoutait-il. Ceux qui m’ont lâché ce sont les politiques du football. Ils ont pris ma place, à l’UEFA, à la FIFA, ils ont tous eu des augmentations, ils ont eu des avantages à ce que je ne sois plus là ». J V GOMIS (avec Eurosport)
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