avril 24, 2025
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LE JAPON: MODÈLE DE RÉSILIENCE D’UN PAYS « REVENU DE LOIN POUR ALLER TRÈS LOIN! »

Visite au NIDS (National Institute for Défense Studies)

En ma qualité de Président de l’IPS (Institut Panafricain de Stratégies, Paix – Sécurité – Gouvernance) et d’ancien Ministre des Affaires étrangères du Sénégal, il m’a été donné le privilège d’une visite de travail et deséjour amical au Japon en janvier dernier. Cétait ma 3ème visite au « Pays des Samouraïs », mais en véritéc’était ma première visite de contacts, de découvertes et d’échanges approfondis sur le parcours difficilement égalable de ce pays « revenu de loin pour aller très loin ». Le Japon est une puissance économique, industrielle et technologique bâtie sur les ruines et décombres du seul pays au monde qui a subi dans sa chair les affres d’un double bombardement nucléaire à Hiroshima (6 août 1945) et Nagasaki (9 août 1945).Pendant mes deux précédentes visites, ce n’était pas moi qui métais rendu au Japon pour aller à la rencontre de son pays, de son peuple, de son histoire et de ses belles performances économiques et technologiques, mais cétait le Ministre des Affaires étrangères duSénégal qui y était allé participer à la visite officielle du Président du Sénégal (12-15 Mai 2003) et qui y était retourné pour la TICAD III (29 Septembre – 1er Octobre 2003). De tels voyages sont des activités « indoors » par excellence et obeïssent à la métaphore de « l’arbre qui cache la forêt ». Ils ne permettent pas forcément un contact avec un peuple et avec sa culture. De l’accueil à l’aéroport à l’arrivée, au retour à l’aéroport pour le départ, on est frappé par la parfaite concordance des Japonais avec la consigne du Président Senghor (qui a malheureusement été vaine dans son pays): « Le développement est d’abord une question d’organisation, de méthode et un sens de la rigueur. »Les Japonais ne laissent aucune place à l’improvisation. Organisés et méthodiques, Ils sont d’une rigueur extrême.

Visite à M. Naoki ANDO, Directeur pour l’Afrique de la JICA et à son staff.

C’est pour tout cela, que j‘ai vite ressenti l‘invitation à visiter le Japon comme une composante d’une politique diplomatique d’ouverture et d’exposition de leur pays à des visiteurs intéressés par l’expérience japonaise.

En outre, j’ai perçu assez vite la volonté de mes hôtes de m’exposer à la civilisation et à la culture plusieurs fois millénaires de leur pays qui expliquent en grande partie leur philosophie de la vie et leur spiritualité qui les poussent au travaillisme acharné comme autrefois le Protestantisme qui, selon Alexis de Tocqueville,encourageait « une éthique du travail rigoureuse qui contribue à la prospérité économique« !

DIPLOMATIE JAPONAISE ET DIPLOMATIE AFRICAINE : CONVERGENCES RÉELLES

J’ai particulièrement apprécié mes deux visites au Ministère des Affaires étrangères (MAE) qui ont été ponctuées par des rencontres avec des diplomates, experts pointus sur les questions africaines (Union africaine, Communautés économiques régionales, ZLECAF, Crises sécuritaires en Afrique…), mais aussi sur le Multilatéralisme, la réforme des NationsUnies, la Coopération bilatérale et multilatérale et le développement socio-économique en Afrique sans oublier la reconfiguration en cours de la géopolitique mondiale, etc… Dans l’exposé de la doctrine qui inspireles relations diplomatiques de leur pays avec l’Afrique, on note le confort que procure l’absence d’un passé colonial en Afrique et l’élimination du besoin (parfois inconscient) de justification ou de gestion d’un passé mémoriel douloureux comme cela arrive souvent avec les partenaires européens.

Prof. Shinichi TAKEUCHI, Université de Tokyo à Fuyu-Cité. Cet érudit est le Président de l’Association Japonaise pour les Études africaines!

La demande très justifiée du Japon d’occuper sa place légitime au Conseil de Sécurité comme membre permanent avec tous les droits liés à ce statut, en compagnie de l’Inde, du Brésil, de l’Allemagne et de l’Afrique, a occupé une bonne partie de nos échanges sur la réforme des Nations Unies. J’étais à l’aise sur le théme de l’élargissement du Conseil de Sécurité puisque je fus et demeure un partisan fervent de l’accession du Japon au statut de membre permanentet au premier chef en compagnie de l’Afrique.

Le Japon, aligné sur les idéaux de l’ONU, pacifiste par excellence, un moment 2ème puissance mondiale et 3ème contributeur au budget des Nations Unies aprésles deux géants que sont les Etats Unis et la Chine, mérite sans conteste de sièger dans le Cercle (injustement fermé) des « P5 ».

En plus, avec son Rendez-Vous innovant et régulier avec l’Afrique qu’est la TICAD, le Japon jouit d’une réputation de « pays ami«  grand contributeur au développement de l’Afrique. La « Conférence internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique«  (TICAD) est un modèle de concertation inclusive et respectueuse qui valorise grandement l’esprit d‘un partenariat sans arrière pensées entre l’Afrique et le Japon.

En guise d’exemple, en août 2022, lors de la TICAD 8, le japon s’était engagé pour une contribution de 30 milliards de dollars sur trois ans pour le développement des pays africains. Le Japon a aussi lancé une initiative d’envergure pour la sécurité alimentaire avec par exemple un engagement de 15 milliards de Yens accordés sous forme de prêt à la Côte d’Ivoire dans une enveloppe d’environ 45 milliards de Yens mise en place avec la BAD pour la coopération agricole avec l’Afrique!

Lors de ma 2ème rencontre organisée par le MAE, il m’a été donné de rencontrer des cadres du Ministère et des chercheurs et spécialistes japonais du National Graduate Institute for Policy Studies, tous experts surles questions liées à la crise sécuritaire mondiale, celle de l’Afrique en particulier comme le terrorisme dans le Sahel dévasté, le conflit fratricide au Soudan entre factions militaires et la crise violente dans l’Est de la RDC qui met en scène des acteurs nationaux et des pays voisins.

Je dois avouer ma surprise quand pendant et après mon exposé j’ai noté une grande émotion dans la voix et les yeux embués de larmes de certains collégueschercheurs. Ceci m’a éduqué sur l’humanisme et la capacité intacte d’indignation de mes colèguesJaponais face aux injustices infligées aux populations africaines par des conflits aux causes endogénes et exogènes.

ÉTUDES AFRICAINES AU JAPON ET « MUSÉE DE LA SOUVERAINETÉ »

Les populations innocentes de Hiroshima après l’explosion de la bombe atomique.

J’ai aussi été très impressionné par ma visite àl’Université des Études étrangères de Tokyo à Fuyu-Cité. Mon échange à bâtons rompus avec le Professeur Shinichi TAKEUCHI, Président de l’Association Japonaise pour les Études Africaines, m’a beaucoup marqué. Ce jour là, j‘ai eu en face de moi un universitaire dont l’attachement à l’Afrique et aumonde académique africain est dificilement égalable.  

Professeur Shinichi TAKEUCHI est un érudit, un sage et un océan d’humilité qui a un sens aigu de l’ouverture et de l’universalisme. Par la qualité de ses exposés sur l’Afrique, il m’a donné l’envie de lui suggérer de discuteret de promouvoir avec ses collègues et amis universitaires africains la multiplication des Départements d’Études Japonaises en Afrique et la mise en place de Centres culturels de promotion de la culture et de l’enseignement de la langue japonaise. Il en a été très touché et reconnaissant car c’était aussi un de ses grands objectifs pour imprimer un nouvel élan aux relations universitaires et académiques Afrique-Japon.

Un autre moment fort de mon séjour a été la visite du « Musée national du territoire et de la souveraineté ». Un modèle du genre, pédagogique, non vindicatif et très instructif sur un sujet délicat et très sensible: la démarcation des frontières historiques et modernes du Japon contemporain. Cette démarcation qui a varié au cours de l’histoire de la nation nippone, selon les rapports de force et les époques, est impressionnante et m’a beaucoup interpelé sur la géopolitique, la géostratégie et la charge émotionnelle des démarcations frontalières de mon pays et de mon continent. L’urgence d’un Musée pédagogique du territoire et de la souveraineté au Sénégal et en Afrique m’est apparu incontournable.

Comme le disaient deux amis diplomates émérites, l’Ambassadeur Aguibou Diarra (Mali) et l’Ambassadeuret géographe Michel Fouchet (France), la démarcation a une double mission: délimiter clairement la domiciliation juridique et politique des composantes deterritoires adjacents et ensuite s’empresser de les« invisibiliser«  pour laisser les peuples jouir en toute quiétude de leur espace ancestral non mutilé et ouvert à une libre circulation. J’ai vu le Japon – dans une approche résolument pacifiste – porter un tel message de vérité et de quête de justice historique sur les affiliations des bouts de territoires et des bouts d’îles autrefois rattachés à son empire et à son récit nationalet aujourd’hui convoités ou réclamés par des voisins.

DÉVELOPPEMENT, COOPÉRATION ET JICA

Le Japon est sans conteste une référence en matière de planification du développement (dans tous ses domaines et exigences) dont l’Afrique gagnerait à étudier le modèle. Ma rencontre avec Monsieur Tetsushi SONOBE, Directeur de l’Asian DevelopmentBank International, m’a ouvert davantage les yeux sur le fait que les partenaires japonais sont disposés à partager leur expérience dans tous les secteurs et surtout dans celui essentiel de la mobilisation des financements pour le développement. Jai été conforté lors de nos échanges sur la priorité absolue qu’il faut accorder à l’agriculture, l’éducation, la santé, l’énergie, la sécurité,les infrastructures, en plus du numérique et de l’environnement.

Avec mes amis de longue date de la JICA (Agence Japonaise de Coopération Internationale), j’ai eu une rencontre très amicale voire fraternelle mais aussi professionnelle. C’est ce jour que des Japonaises qui ont séjourné au Sénégal, m’ont parlé dans ma belle langue maternelle le Puular et dans ma deuxième langue nationale le Wolof. Que du délice que de les entendre partager, sans accent notable et avec un riche vocabulaire, leur expérience dans des familles sénégalaises au Fouta et à Dakar.

Dans cette athmosphère conviviale, je ne pouvais manquer l’occasion d’interpeler amicalement le directeur pour l’Afrique de la JICA, M. NAOKI ANDO, et son staff sur la nécessité d’orienter leur coopération vers une coopération de concentration. Aussi bien pour le Japon que pour ses partenaires africains, il serait plus rentable pour la conquantaine de pays du continent de ne pas voir le Japon diviser par exemple 200 à 300 bourses de formation en de petits paquets de 4 à 5 bourses destinées à chaque pays mais plutot par pays et par rotation d’offrir dans des secteurs d’études clés 20 à 30 bourses (d’ingénieurs par exemple) par pays ciblant un groupe d’une vingtaine de pays. Ainsi dans un cycle de 10 ans pour le Sénégal, le Japon formerait entre 200 et 300 Ingénieurs qui, de retour au pays, rejoindraient une élite dingénieurs batisseurshautement formés sur place ou ailleurs.

Visite au Hiroshima National Peace Mémorial Hall for the AromicBomb Victims

L’idée a séduit mes interlocuteurs qui ont déjà à leur actif, dans le cadre de l’Initiative ABE (African Business Education Inititiative), la formation de prés de 2.000 jeunes Africains en dix ans, soit en moyenne 200 bourses par an.

Un autre programme phare de la JICA « École pour tous », lancé en 2004 au Niger, a connu un developpement fulgurant pour s’étendre à 53.000 écoles primaires et secondaires dans huit pays d’afrique. Au total, la JICA est en phase avec les théroriciens du dévelopement de l’Afrique en ciblant comme secteurs prioritaires de son intervention dans le continent: l’Education, la Santé, les Infrastructures, l’Agriculture et la Sécurité alimentaire, la Gouvernance et la Paix, le Développement économique, l’Environnement et le Changement climatique, etc.

SÉCURITÉ ET RÉVOLUTION DIGITALE

Aprés la JICA, et en ma qualité de leader d’un ThinkTank sur la Paix et la Sécurité, mes hôtes m’ont amené discuter avec le Directeur du NIDS (National Institute for Defense Studies) et un de ses collaborateurs spécialiste de l’Afrique de l’Ouest. Aprés avoir comparé nos notes sur la situation sécuritaire de leur région, nous avons longuement parlé de la grave crise sécuritaire du Sahel et ce que nos amis japonais pourraient apporter comme contribution.

Il est vrai que le japon n’a pas la pratique de l’intervention directe sur le terrain avec des troupes (style « boots on the ground« ), mais j’ai insisté que les questions miliaires et de défense en général ont évolué et épousé aujourd’hui les formidables potentiels de la révolution digitale avec les drones, les satellites de surveillance géo-spatiale, les géolocalisations milimétrées des cibles de jour comme de nuit et que par conséquent le grand déficit en Intelligence et renseignements des FDS africaines pourrait être fortement réduit par des partenaires aussi généreux etdisponibles que sont les Japonais.

KYOTO APRÈS TOKYO

Il est impossible de se  rendre au Japon sans visiter la belle ville métropolitaine de KYOTO dont le nom sonne comme une inversion de sa rivale TOKYO. Kyoto vous rappellent avec fierté vos hôtes nippons est l’ancienne capitale du Japon pendant près de mille ans (794-1868) avant le transfert en 1868 de la capitale à Tokyo avec la restauration du Meiji, du nom de l’Empereur MEIJI et qui signifie « gouvernace lumineuse » ou « gouvernement éclairé ». 

A Kyoto où nous sommes arrivés par le TGV japonais (d’une remarquable modernité, tranquilité et propreté), nous avons surtout été l’hôte de deux grandes unversités: l’Université RITSUMEIKAN et l’Université de KYOTO.

À l’université de Ritsumeikan, des collégues, brillants universitaires africanistes ont engagé un débat de fond avec moi sur la situation globale du continent africain et ses ambitions dans la nouvelle géo-politique mondiale. Discussions passionnantes avec ces Professeurs et Chercheurs japonais dont certains ont déjà visité l’Afrique pour des recherches de haut niveau.

À l’Université de Kyoto, j’a été réçu très chaleureusmentpar un universitaire de renom, Professeur MotokiTAKAHASHI, un vibrant défenseur de l’Afrique qui d’ailleurs ce jour-là recevait la Vice-Présidente de l’Université de Nairobi venue consolider le partenariat très fort entre leurs deux institutions. Le Professeur TAKAHASHI m’a tout de suite mis en première ligne, à côté de ma collégue univresitaire kenyane, dans un webinaire portant sur « Les échanges universitaires Afrique-Japon IAFP (Innovative Africa: EducationalNetworking Programs for Human Ressource Development in Africa SDGs) ».

La satisfaction du Professeur TAKAHASHI, après notrecontribution, s’est manifestée dès mon retour à Dakar par sa proposition d’un wébinaire entre son Universitéet notre « Institut Panafricain de Stratégies » sur le thème : « La coopération du Japon avec l’Afrique subsaharienne et ses implications pour la TICAD. » 

HIROSHIMA, RÉSILIENCE ET NOUVELLE ESPÉRANCE

L’étape finale de ma visite au Japon a été d’une haute intensité émotionnelle car mes hôtes m’ont fait visiter et séjourner pendant huit longues heures dans la ville historique et emblématique d’Hiroshima, mondialement connue pour les funestes raisons que l’on sait. Je suis venu, j’ai vu, j’ai vécu, j’ai été bouleversé et je me suis emmuré dans un long silence de doutes et de questionnements sur la nature humaine et sur la capacité de barabarie inouïe de l’être dit « humain« .

Jai été impressionné et ému par le choix de ma Guide d’aborder en ce moment l’impact des évènements tragiques d’Hiroshima sur la question de la spiritualité des Japonais et de leur rapport à la foi religieuse. La visite du Musée révèle l’ampleur de l’apocalypse causée par la fameuse bombe atomique, jetée dans un élan de punition collective sur des populations innocentes, avec en illustration les photos des victimes pétrifiées,réduites en cendres ou déshabilées de leur peau humaine en une fraction de seconde… L’horreur est telle que votre poussée de larmes est difficilement maîtrisée devant la simple vue du désastre humain!

Paradoxalement, on quitte Hiroshima, habité par une nouvelle espérance que le « PLUS JAMAIS ÇÀ » est forcé de prendre corps en tout visiteur surtout après avoir entendu partout le silence lourd et les gémissements des victimes de ce jour fatidique  etaprès avoir imaginé le champignon atomique, pour paraphraser le grand poête David Diop, anéantissant« les rires à peine nés« ! Mes valeurs africaines fondamentales me font croire avec Birago Diop, un autre grand poète, que « les morts ne sont pas morts. Ils sont dans le Feu qui s’éteint, Ils sont dans les Herbes qui pleurent, Ils sont dans le Rocher qui geint, Ils sont dans la Forêt, ils sont dans la Demeure« , c’est pour cela que j’ai senti leur forte présence dans la ville martyre d’Hiroshima.

L’humanité entière devrait visiter Hiroshima et sa tragique jumelle : Nagasaki. On entre dans l’histoire de ces deux villes comme on entre dans un vers du sublime Poète Mallarmé, comme disait l’autre « pour ne plus jamais en sortir« !

C’est peut-être aussi pourquoi ces deux villes ont inspiré et boosté la résilience du peuple des Samouraisau point que l’Afrique, qui a subi le frand génocide de l’esclavage (une destruction humaine à nulle autrepareille si on considère les atrocités, les souffrances et le nombre total des victimes), devrait être inspirée par ce que le Japon à fait de l’horreur sans nom et sans limite en faisant obstinément Cap sur l’Avenir et en devenant très vite la 2ème puissance économique mondiale avant de se stabiliser comme la 3ème après l’irruption du géant chinois...

Presque détruit par la Guerre, le Japon, avec un PIB en 1945 estimé entre 15 et 20 milliards de dollars, amorce dès les année 60 une croissance annuelle continue de 10%. Dès les années 80, l’Empire nippon est classé 2ème  économie mondiale. Aujourd’hui le Japon est classé 3ème puissance économique mondiale avec un PIB de 4.365 milliards de dollars, immédiatement aprésles deux géants de l’économie mondiale: les USA 26.185 milliards, la Chine 21.643 milliards (estimations FMI pour l’année 2024).

La résilience c’est non seulement la capacité à absorber un choc (même très brutal) mais c’est surtout la capacité à rebondir! Allez voir à Tokyo, à Kyoto et partout au Japon, ces jeunes aux regards pétillants de vie et de projets et vous comprendrez qu’ils ont décidéque leurs grands parents et leurs parents (générationspost-Apocalypse) leur ont légué un avenir radieux et non un cimétière peuplé de lamentations incandescentes!

Je n’oublierai jamais ma récente visite au Japon. Je souhaite aux Japonais qui visiteront bientôt la nouvelle Afrique que nous voulons construire et que nous souhaitons unie, prospère et renaissante, arrivent eux aussi à la conclusion que notre continent a reconquis sa part du futur radieux des peuples résilients. Comme ceui du Japon!

Dr. Cheikh Tidiane GADIO,

° Président de l’Institut Panafricain de Stratégies

(Paix-Sécurité-Gouvernance),

° Ancien Ministre des Affaires étrangères du Sénégal

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