Le Président Macky nous a honoré et renouvelé sa confiance en nous nommant d’abord conseiller spécial du Président de l’Assemblée Nationale, puis Ministre Conseiller . Ce qui importe pour nous outre les titres , les distinctions, c’est surtout notre posture de sentinelle, à la fois fer de lance et bouclier de Son Excellence et de son épouse que nous assumons avec fierté et leur affection à notre endroit. Ce qui nous avait valu le surnom de « Timonier » que monsieur le Président nous avait donné, suite à nos nombreuses sorties, lors de nos confrontations à l’époque avec ses pourfendeurs au sein de notre parti d’alors le PDS, bien avant la création de notre Parti APR et notre accession au Pouvoir. Depuis, le Président n’a eu de cesse de nous honorer en nous nommant à de prestigieuses et d’stratégiques fonctions : membre du Directoire , du Secrétariat Exécutif National du Parti ,Directeur de l’École du Parti , député, président de la Commission des Lois , puis celle des Affaires Étrangères, député au Parlement Panafricain regroupant les 275 députés des Parlements de l’Union Africaine où nous avons occupé les fonctions de Président de la Commission Permanente des Règlements, et de la Commission ad-hoc des Réformes de l’Union Africaine pour le compte du Parlement Panafricain. Cette marque de générosité que Son Excellence nous a toujours manifestée, vaut pour nous plus que les fonctions de Ministre , Premier Ministre et même Président de l’Assemblée Nationale .
Son Excellence a bien voulu cette fois nous manifester cette amitié en nous invitant dans sa délégation très réduite pour l’accompagner au pèlerinage Omra à la Mecque . Le charme de ce pèlerinage est qu’il revêtait un cachet particulier. Pour cause, il s’était déroulé depuis notre départ de Dakar , Djeddah jusqu’à la Mecque et à Médine dans une extrême simplicité et discrétion, sans protocole, avec un dispositif sécuritaire et une équipe protocolaire très réduits. Ce grand honneur et privilège inédits d’avoir été parmi les quatre personnes sur les 17 millions de sénégalais à savoir nos camarades les directeurs Mawdo Malick M’BAYE et Amady Dieng , le conseiller du Président le Docteur Pape Seck , l’homme de lettre et ami du Président Lamine Sall et le journaliste Cheikh Yerim Seck vaut pour nous tous les titres , distinctions . Pendant des jours nous avons vécu avec Son Excellence et la Première Dame dans une ambiance familiale au sens propre du terme dans les suites de l’appartement royal ,que nous partagions offrant une vue superbe de la Kaba à une distance de moins 40 mètres depuis la dépendance affectée à la salle de prières . Depuis la vitre, s’offrait à nous l’image vivante indescriptible des milliers de musulmans venant des quatre coins du monde , les hommes sans distinction , tous vêtus en « Ihram ou armal » deux pagnes blancs , couverture de linceul qui nous renvoyait à l’ambiance d’une ruche ou fourmilière lorsque les pèlerins effectuaient la circumambulation (le tour de la Kaba) dans un espace aussi étroit, à un rythme régulier, ponctuel réglé par « l’Horloge Divine ». Nous y avons vécu dans une ambiance de famille inédite, chaleureuse et décontractée avec le couple présidentiel . Elle était agrémentée par des débats parfois passionnés, en présence de Son Excellence qui parvenait à jouer parfaitement au modérateur du jour ponctués d’anecdotes, de chahuts.
Et que dire de notre Première Dame, toujours égale à elle même dans l’humanisme, compatissante et solidaire aux souffrances de personnes à qui elle apporte soutien et réconfort, le tout dans l’humilité dissimulée derrière un sourire thérapeutique qui redonne force et espoir avec un brin d’humour spontané de bon aloi ?
Ses discrets déplacements à la Mecque, à Médine , créaient sur son passage sans son vouloir admiration au près de cette foule d’hommes , femmes qui constituaient le monde en échantillon. Cette marque de sympathie l’a poursuivie partout jusque dans l’espace de prières réservé aux dames des familles royales, princières et épouses de Chefs d’État . Le secret de ce sentiment de sympathie envers la Première Dame de ces milliers de personnes que les préposés à la garde royale avaient du mal à contenir à l’approche des séances de prières avaient entre autres explications ce charme naturel mis en évidence par sa simplicité légendaire. L’occasion nous avait été alors offerte d’être édifié d’avantage sur sa foi , sa dévotion totale à Allah le Tout Puissant , son Prophète Mohamet PSL et surtout sur son endurance en l’accompagnant faire les prières à la Grande Mosquée de la Mecque. Mal nous en prit. Nous avions appris à nos dépens qu’il n’est pas donné à n’importe qui de suivre son rythme inimitable, de supporter l’effort très éprouvant, excusez nous qu’exigent en dehors des prières du Fajr ( prières de l’aube) , du Dhuhr (prière de la mi-journée) , de l’Asr (l’après – midi), du Maghrib ( prière du coucher du soleil) les salat nâfilah ( prières surérogatoires) avec des interminables raka’at de dix longues minutes au moins chacune . La conséquence est qu’à notre retour précipité à l’hôtel, par la pointe des pieds, abrégeant nos prières sans informer la Première Dame plongée dans les saints livres qu’elle lisait à la lettre dans sa version originale non traduite. Nous étions pris de fatigue et de sommeil. Notre mémoire flanchait au point de confondre les heures de prières. Nous ne tenions plus sur nos jambes qui fléchissaient, malgré nos ultimes tentatives de résistance intérieure , titillant en vain nos dernières réserves intérieures d’orgueil. Nous avions été finalement invité par nos compagnons, au premier chef Son Excellence qui avaient observé avec pudeur notre difficulté à suivre le rythme, totalement épuisé . En effet nous sortions souvent des rangs des « sapés, » en nous mettant devant ou en arrière . Craignant de heurter la vitre à vue de la Mosquée qui se dressait devant , nous avions regagné notre chambre pour plonger dans un sommeil de plomb à titre de récupération. Ce qui nous avait valu un congé bien mérité en vérité, d’une demi – journée et notre absence du groupe lors de ses déplacements avec le Président pour les prières et aux heures de repas. Cela avait fini par inquiéter des membres du groupe, inquiets. Ils finirent par frapper à notre porte pour nous réveiller et nous sortir de cet état de torpeur, proche de l’hibernation. Qu’Allah le Miséricordieux nous pardonne ces manquements nés d’une témérité inconsidérée mais fort bien payée d’accompagner la Première Dame du fait de notre bonne volonté débordante qu’inspirent ces Lieux Saints. Il faut quand même le reconnaître, l’épouse de Son Excellence qui consacre plus de son temps le jour et surtout la nuit aux prières et à la lecture du Coran a une parfaite connaissance de l’Islam et une maîtrise de la pratique et rites religieux. Ces vertus lui ont valu en sus de ses qualités citées l’amitié et l’affection de nos imams, nos autorités religieuses, nos Khalifes Généraux de toutes les confréries et les autorités chrétiennes. Nous étions ainsi très émus et fiers des témoignages des Imams des Mosquées de la Mecque et de Médina à l’endroit de la Première Dame, fascinés , émerveillés et admiratifs qu’ils exprimaient en cœur dans un sourire poli , comblé « Machalla, Machalla ». Adji Marieme Faye Sall est dans le cœur de tous les Sénégalais, du nord au sud , jusque en Casamance chez jeunes, adultes, femmes, vieux, surtout les femmes , même chez les épouses des plus radicaux. À elle seule , de par ses qualités et ses nobles actions, militante cofondatrice de l’APR , elle peut bien mener la campagne du Président Macky Sall. Nous l’invitons à le faire dès à présent. Chers compatriotes vous comprendrez que devant tant d’honneur, de faveurs à l’endroit de notre modeste personne que nos proches, nos parents du Walo aient tenu à se mobiliser pour nous réserver un accueil en prélude de l’organisation prochaine d’un Méga Meeting National de « Sargal » remerciements à Son Excellence monsieur le Président de la République et à la Première Dame Ce qui était sans nous rappeler le retour du pèlerinage de notre regretté père. Ces dernier avaient particulièrement apprécié la nomination par monsieur le Président Macky des fils du Walo à des postes de responsabilités : ministres, Inspecteur Général d’État, directeurs généraux, présidents de conseil d’administration, conseillers , députés, et même Président de l’Assemblée Nationale. L’histoire se répète en nous replongeant dans les souvenirs d’un autre évènement historique. C’était en 1968. Cette même communauté très soudée sous la présidence de feu notre père organisait une Semaine Culturelle du Walo à l’honneur d’un de ses plus illustres fils, l’ancien ministre, député, deux fois Premier Ministre et Président de l’Assemblée Nationale notre regretté oncle Feu Habib Thiam. Pour la circonstance ,le Walo tout entier, comme Ndombo, Dagana avait déménagé pendant une semaine dans la maison paternelle. On fit venir les historiens traditionnels , artistes de la localité , chanteurs comme la Grande Diva la regrettée Adji Mbana Diop , feu Samba Seck. Le clou de l’évènement était qu’ils avaient amené trois grands caïmans, totem de notre lignée maternelle les « Yague » bien vivants , mais inoffensifs du fait des pouvoirs mystiques incantatoires envoutants que possédaient les accompagnateurs. L’apothéose fut le dernier jour consacré au « simb » ou jeu du faux lion. Cette fois , il s’agissait de vrais, des rescapés des griffes des lions , nous disait -on, transformés des lycanthropes , comme le célèbre Ali LO qui rugissaient comme des lions avec des poils de ce félin sur la poitrine. Ils étaient montés sur ces gros reptiles qui les avaient transportés de notre demeure jusqu’au lieu du spectacle aujourd’hui devenu l’établissement Madieye Sall. Les populations des quartiers environnants, Ouagou Niayes , Usine, Grand Dakar, Hlm s’en souviennent encore. L’on constatera que le choix du titre de cette contribution, « emprunté » à notre cher oncle pour son livre consacré à son grand ami le Président Abdou Diouf , surgi des réminiscences de ces souvenirs enfouis dans nos mémoires n’est point fortuit. C’est le lieu de remercier tous ceux qui nous avaient adressé des félicitations et des prières à l’annonce par la presse en toute bonne foi de notre retour à l’Assemblée Nationale comme député et Premier Vice -Président. Nous souhaitons longue vie et réussite à notre camarade l’honorable conseiller des collectivités Arona Gallo BA, qui mérite bien son entrée à l’Hémicycle pour ses qualités, son engagement et sa loyauté au Président Macky.
Merci pour tout Excellence de nous avoir donné tant d’honneur et accordé ces faveurs. Merci madame la Première Dame pour votre affection, votre générosité en notre endroit qui ne nous ont jamais fait défaut. Merci chers parents, amis et camarades , condisciples, anciens collègues députés de l’Assemblée nationale et du Parlement panafricain et aux confrères . Merci à tous nos compagnons de cette odyssée historique à l’aller au moment où l’espace aérien du Soudan , voie de passage obligée constituait un danger. Merci monsieur le commandant et son équipage, le service de sécurité, le protocole tous unis dans la foi et la ferveur . Du haut du ciel ,à bord de l’Avion Présidentiel un Pacte avait été scellé et consolidé à la Mecque devant la Kaba, dans la nuit du Laylat al -Quadr (la Nuit du Destin) et à Médine devant le Mausolée du Prophète PSL. Il a comme dénominateur commun :« Sénégal Dongue, Rek tchi Bolo Neke Bene, Nguir Diame ak Karangue Mognou Sokhol». Notre Unique et Seule Préoccupation : «Le Sénégal Seulement pour préserver l’Unité et la Cohésion Nationales, la Paix, la Sécurité », il faut oser le dire aujourd’hui menacées. Ce Pacte, qui aura si Dieu le veut force de Concertation Nationale, plus qu’un Dialogue Nationale, avec nos prières faites dans ces Lieux Saints sera ouvert à tous les sénégalais, Ces points qui constituent le fondement, le socle de l’existence et l’avenir de notre cher Sénégal devraient être en bonne partie, voir l’essentiel du contenu de ce Dialogue National inclusif de toutes les composantes de la Nation, bien au-delà des acteurs politiques. Son Excellence, monsieur le Président Macky Sall Homme de Paix, de Consensus n’a eu de cesse d’y convier ses compatriotes.
D’où une invite à tous : Autorités religieuses et coutumières, imams, la Presse, élèves, étudiants, ouvriers, agriculteurs , pasteurs, pêcheurs, fonctionnaires, soldats, policiers, commerçants, operateurs économiques , la vraie société civile digne de ce nom, équidistante , objective et non partisane. Tout ce beau monde aura comme bréviaire ce Pacte à ce grand tournant de notre Histoire qui va engager le devenir du Sénégal. Nous sommes tous interpellés pour faire d’avantage appel à notre conscience nationale qui est , pour reprendre Maurice Barrès ( La Terre et les Morts) « La symbiose entre la terre où nous sommes nés et le culte des morts dont nous constituons le prolongement. »
Maitre Djibril War
Coordonnateur du Mouvement National Pour le Sursaut Citoyen et Républicain