Même si l’adhésion de la France au plan d’autonomie a été la plus médiatisée, plusieurs autres Etats ont rejoint Rabat sur le dossier du Sahara marocain. Hier 16 Janvier 2025, la Namibie a réitéré son soutien à l’intégrité territoriale du Maroc. Le Malawi, la Zambie, le Ghana, l’Equateur, le Sénégal, la France, les Pays-Bas, les 30 parlementaires anglais, les sections du Congrès National Africain (ANC), l’adoption de la résolution 2756 par le Conseil de sécurité des Nations Unies, etc…. Ces nombreuses adhésions au plan marocain du Sahara, témoignent de la vitalité de la diplomatique marocaine. Cette dynamique d’adhésion enclenchée depuis plusieurs années et accentuée en 2024, va davantage se renforcer en 2025. C’est certain !
La Zambie a réitéré son soutien à l’intégrité territoriale du Maroc et au plan d’autonomie a dit un communiqué conjoint publié hier. La déclaration commune nous a appris que la République de Zambie a réitéré, vendredi passé à Rabat, son soutien à l’intégrité territoriale et à la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son territoire, y compris le Sahara marocain, soulignant la pertinence du plan marocain d’autonomie comme la seule solution « crédible, sérieuse et réaliste ». Selon le texte rendu public par la MAP, cette position a été exprimée dans un communiqué conjoint publié à l’issue des entretiens du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, avec le ministre zambien de la Justice et ministre par intérim des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Mulambo Haimbe. Dans ce communiqué, M. Haimbe a réitéré le « plein soutien » de son pays au plan d’autonomie présenté par le Royaume du Maroc et a mis l’accent sur sa pertinence comme la seule solution « crédible, sérieuse et réaliste ». Le responsable zambien a également salué les efforts des Nations Unies en tant que cadre exclusif pour parvenir à une solution réaliste, pratique et durable au différend autour du Sahara marocain. Saluant la « valeur positive » de cette décision, M. Bourita s’est félicité de « l’évolution positive » des relations entre les deux pays frères au fil des années avec l’ouverture, en octobre 2020, de l’ambassade de Zambie à Rabat et de son consulat général à Laâyoune, ainsi que sa participation, le 15 janvier 2021, à la Conférence ministérielle de Soutien à l’Initiative d’autonomie sous la Souveraineté du Royaume, organisée à l’invitation du Maroc et des États-Unis d’Amérique lit-on sur le communiqué de presse.
LETTRE PUBLIEE PAR 30 DEPUTES BRITANNIQUES SOUTENANT L’INITIATIVE MAROCAINE AU SAHARA EN 2024
Il s’agit d’une lettre rédigée par 30 parlementaires britanniques adressée au Lord Cameron pour soutenir l’initiative d’autonomie. Selon eux, le Royaume Uni (RU) devrait renforcer ses alliances avec les pays stables et like-minded comme le Maroc. Ils ont souligné que le Sahara offre des opportunités prometteuses pour le progrès et la stabilité. Les parlementaires ont rappelé que le Sahara a le potentiel de renforcer les opportunités en énergie, sécuriser les chaînes de distribution et permettre un accès à de nouveau marchés.
A leur avis, «atteindre le plein potentiel du Sahara requiert l’appui des institutions financières britanniques tels UKEF et le BII ». Ensuite, ils ont indiqué «qu’un tel appui serait en cohérence avec l’accord de commerce avec le Maroc qui couvre le Sahara et qui a été considéré comme légal par la haute court de justice ».
Ces parlementaires ont visité le Sahara et ont observé «le vaste potentiel et les opportunités qui existent à la fois pour la communauté locale et pour le Royaume-Uni ». Par ailleurs, les députés anglais ont estimé que «le soutien au plan d’autonomie du Maroc est conforme aux principes et aux engagements internationaux du RU, ne compromettrait pas la position du RU dans les territoires britanniques d’outre-mer et peut contribuer à la paix la cette région ».
Ils ont ajouté que «l‘Initiative d’autonomie proposée par le Maroc pour le Sahara offre une voie viable vers une paix et une stabilité durables ». Et, «cette proposition bénéficie du large soutien du RU et de plus de 80 pays à travers le monde ». En outre, les députés ont indiqué que «l’initiative est présentée comme la voie la plus pratique et la plus pragmatique vers la stabilité ». Voilà pourquoi, ils ont lancé «un appel aux dirigeants du Royaume-Uni pour reconnaître que suivre l’exemple donné par les principaux alliés du Royaume-Uni est effectivement la bonne ligne de conduite et que rester neutre ou tenter des solutions alternatives ne peut que perpétuer un statu quo néfaste qui met en péril la sécurité de la région ».
Pour conclure, les députés anglais ont rappelé que le prochain dialogue stratégique entre le Royaume-Uni et le Maroc constitue une occasion unique pour le Royaume-Uni «de redéfinir son rôle et son influence dans la région. Le Maroc mérite notre soutien sans équivoque et total ».
DAKAR REAFFIRME SON SOUTIEN A RABAT
Le 27 Mai 2024, le Sénégal a rèaffirmé son soutien « constant et ferme » à l’intégrité territoriale et à la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son territoire, y compris le Sahara marocain
Dakar a réaffirmé, sa position par la voix de sa ministre de l’Intégration Africaine et des Affaires étrangères, Mme Yassine Fall. Il s’agit d’un soutien « constant et ferme » à l’intégrité territoriale et à la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son territoire, y compris le Sahara marocain.
Il faut rappeler que cette position a été exprimée dans le Communiqué conjoint publié à l’issue des entretiens, lundi à Rabat, entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita, et Mme Yassine Fall, qui effectue dans le Royaume sa première visite en tant que ministre sénégalaise de l’Intégration Africaine et des Affaires étrangères.
Dans ce Communiqué conjoint, la cheffe de la diplomatie sénégalaise a réaffirmé le plein soutien du Sénégal au plan d’autonomie présenté par le Royaume du Maroc, qui constitue la seule solution crédible et réaliste pour la résolution du différend régional autour du Sahara marocain.
«Elle a salué, à cet égard, les efforts des Nations Unies en tant que cadre exclusif pour parvenir à une solution réaliste, pratique et durable au différend autour du Sahara marocain » a précisé le communiqué. Rappelons que la République du Sénégal avait ouvert le 5 avril 2021 un consulat général à Dakhla, marquant ainsi sa ferme volonté de renforcer ses relations bilatérales avec le Royaume du Maroc.
«L’ouverture de cette représentation diplomatique est une nouvelle preuve par les actes de l’alliance indéfectible entre le Maroc et le Sénégal et de leur solidarité active qui ne s’est jamais démentie » note le communiqué.
LES PAYS-BAS RENOUVELLENT LEUR SOUTIEN AU MAROC
Le 26 Septembre 2024, les Pays-Bas ont réitéré, jeudi à New York, leur position en faveur du plan marocain d’autonomie, le qualifiant de contribution « très sérieuse et crédible » au processus politique mené par les Nations unies.
« Les Pays-Bas considèrent le plan d’autonomie, présenté par le Maroc en 2007, comme une contribution très sérieuse et crédible au processus politique mené par les Nations unies » pour résoudre le conflit autour du Sahara, a déclaré à la presse le ministre des Affaires étrangères néerlandais, Caspar Veldkamp dans un article publié par la MAP.
Soulignant “l’importance de la stabilité régionale”, M. Veldkamp a renouvelé la position de son pays en soutien aux efforts de l’Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies pour le Sahara, Staffan de Mistura, pour “poursuivre un processus politique visant à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable conformément aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU et aux principes énoncés dans la Charte des Nations Unies”.
Le ministre s’est, par ailleurs, réjoui des relations “très solides et très élargies” avec le Maroc, qui couvrent un grand nombre de sujets allant du commerce à la sécurité, et de la lutte contre le terrorisme à la question migratoire.
Le rôle du Maroc en tant que “partenaire très stable dans la région est crucial à cet égard”, a dit le chef de la diplomatie néerlandaise, ajoutant que son pays apprécie le “partenariat stratégique” avec le Maroc, et se réjouit de “voir cette coopération s’approfondir et s’élargir encore plus à l’avenir”.
- Veldkamp a souligné que les relations entre les deux pays s’inscrivent dans un contexte plus large entre le Royaume et l’Union européenne, affirmant que le “Maroc est un voisin très important de l’Europe”.
L’EQUATEUR SUSPEND SA RECONNAISSANCE A LA RASD
La république de l’Equateur a décidé, « de suspendre sa reconnaissance de la pseudo « rasd », qu’elle avait reconnue en 1983, avec l’ouverture d’une ambassade en 2009 » nous informe la MAP.
Ainsi, lors d’un entretien téléphonique, la Ministre des affaires étrangères de l’Equateur, Mme Gabriela Sommerfeld a informé, son homologue marocain, M. Nasser Bourita, de cette décision et de la lettre de notification qu’elle a adressée à la soi-disant représentation des séparatistes à Quito.
Il faut rappeler que la décision de l’Equateur s’inscrit dans la continuité de la dynamique impulsée par le souverain marocain au cours des dernières années, afin de consacrer la marocanité du Sahara et le Plan d’autonomie comme unique base de solution à ce différend régional.
Ainsi, cette décision de suspension de la reconnaissance de la « rasd » par l’Equateur ouvre un nouveau chapitre dans les relations entre le Royaume du Maroc et ce pays d’Amérique Latine rapporte la MAP.
PARIS SOUTIENT LA SOUVERAINETE DU MAROC SUR SON SAHARA
Le 29 Octobre 2024, le Président de la République française, S.E.M. Emmanuel Macron, a réitéré avec force le soutien de la France à la souveraineté du Maroc sur son Sahara, lors d’une séance conjointe des deux Chambres du Parlement marocain a informé la MAP.
«Et je le réaffirme ici devant vous. Pour la France, le présent et l’avenir de ce territoire s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine. L’autonomie sous souveraineté marocaine est le cadre dans lequel cette question doit être résolue« , a déclaré le Chef d’Etat français, reprenant la position claire et forte qu’il avait communiquée, dans son message adressé à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, à l’occasion du 25ème anniversaire de la Fête du Trône. Le Président Macron s’est également engagé, au nom de la France, à « accompagner le Maroc dans les instances internationales« , en soulignant que « le plan d’autonomie de 2007 constitue la seule base pour parvenir à une solution politique juste, durable et négociée conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies ».
« Et je le dis ici aussi avec beaucoup de force, nos opérateurs et nos entreprises accompagneront le développement de ces territoires au travers d’investissements, d’initiatives durables et solidaires au bénéfice des populations locales« , a-t-il affirmé devant les élus de la Nation. Cette évolution significative de la position de la France est placée par le Président Macron dans le cadre d’un contexte régional qui doit privilégier la coopération et la concertation. Il a, dans ce contexte, expliqué que « cette position n’est hostile à personne. Elle permet d’ouvrir une nouvelle page entre nous, comme avec tous ceux qui veulent agir dans un cadre de coopération régionale, en Méditerranée, avec les pays voisins du Maroc et avec l’Union européenne ». En reconnaissant au Royaume ses droits immémoriaux, la France, à travers cette allocution historique de son président sous la coupole du Parlement, vient confirmer la profondeur qui lie les deux Etats et les deux peuples. « Tout au long des décennies passées, le Maroc et la France sont demeurés des alliés fidèles dans les temps troublés et jamais la France n’a manqué au Maroc sur toutes les questions existentielles auxquelles il a fait face« , a tenu à souligner le Président français repris par la MAP.
LA RESOLUTION 2756 ADOPTEE PAR LE CONSEIL DE SECURITE
Le 31 octobre 2024, le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté la résolution 2756, prorogeant le mandat de la MINURSO jusqu’au 31 octobre 2025. Cette décision s’inscrit dans la continuité des efforts du Royaume visant à stabiliser et à trouver une solution politique durable au conflit artificiel dans les régions du Sud du Royaume, une cause que le Maroc défend avec fermeté et diplomatie.
La résolution (2756) se distingue par deux évolutions importantes qui consacrent un tournant décisif dans la résolution du conflit au sein des Nations Unies. D’une part, le Conseil se félicite du momentum récent matérialisé par le soutien croissant à la marocanité du Sahara ainsi qu’à l’Initiative Marocaine d’Autonomie et appelle à construire autour de celle-ci. D’autre part, il exhorte les autres parties à « éviter les actes qui pourraient compromettre le processus politique », soulignant qu’il n’y a pas de processus politique sans respect du cessez-le-feu.
Ainsi, ce texte met en lumière l’action de la diplomatie marocaine, qui connaît un momentum significatif. Le Royaume s’affirme en effet comme un pilier de paix et de stabilité sur la scène internationale, renforçant son rôle d’acteur clé dans la promotion de la sécurité et de la coopération.
Par la prorogation du mandat de la MINURSO, le Royaume poursuivra sa démarche pacifiste de dialogue et de développement en préservant la stabilité et la sécurité dans cette région stratégique du Maghreb et au-delà. Cette reconduction garantit également la continuité des actions de l’ONU sur le terrain, en fournissant une présence dissuasive et en surveillant le respect du cessez-le-feu.
Malgré le large soutien qu’a recueilli cette résolution (adoptée avec 12 votes, 2 abstentions), le voisin de l’Est du Maroc a choisi de ne pas voter en faveur de celle-ci et a tenté de soumettre deux amendements, rejetés par le Conseil, traduisant indéniablement une volonté de détourner l’attention de la solution d’autonomie soutenue par le Maroc et une large partie de la communauté internationale.
Fidèle à sa position de ne pas se reconnaître comme partie prenante directe, le pays voisin du Maroc est aujourd’hui clairement identifié par le Conseil de sécurité comme partie prenante à ce différend, étant mentionné autant de fois que le Royaume Chérifien dans le texte. En dépit d’un consensus grandissant sur la légitimité des droits marocains sur ses provinces du Sud, l’Algérie, par sa non-participation au vote, souligne davantage son isolement et reflète une démarche de blocage et de déviation des efforts internationaux, cherchant à maintenir l’impasse plutôt qu’à favoriser un dialogue constructif.
Ce positionnement contraste avec l’approche constructive du Maroc, qui œuvre activement pour une solution pacifique et réaliste sous l’égide des Nations Unies.
Ainsi, dans ses termes, la résolution met en avant l’initiative marocaine d’autonomie, proposée en 2007, la qualifiant de « sérieuse et crédible » pour offrir une réponse pacifique et pragmatique à la question du Sahara.
L’adoption d’une telle résolution témoigne également de la préoccupation du Conseil de sécurité face à l’impasse politique et souligne la nécessité de parvenir à une solution « politique, réaliste, pragmatique et durable ». Ce langage, soigneusement choisi, résonne avec les principes mêmes de la proposition d’autonomie marocaine, qui vise à garantir la paix et le développement dans la région et la sous-région, tout en respectant la souveraineté et l’intégrité territoriale du Royaume.
La résolution a reçu un accueil favorable de nombreux États membres de l’ONU, témoignant de l’appui international croissant en faveur de la solution d’autonomie marocaine. Parmi les membres permanents du Conseil de sécurité, les États-Unis et la France ont réitéré leur soutien à l’initiative marocaine, tandis que d’autres pays influents ont encouragé les parties à s’engager dans une négociation constructive. Certains pays, comme l’Équateur, ont retiré leur reconnaissance de la pseudo « rasd ». Ce soutien affirme avec force la légitimité des droits historiques du Royaume sur ses provinces sahariennes spoliées.
Avec la résolution 2756, le Conseil de sécurité de l’ONU marque davantage ce momentum créé par la dynamique internationale en faveur du plan d’autonomie. Une dynamique sans précédent qui confère une légitimité plus forte à l’échelle mondiale à l’initiative marocaine comme la seule et unique solution viable au différend régional autour du Sahara marocain, et fixe l’orientation définitive de l’évolution de la question du Sahara marocain au sein de l’Organisation des Nations Unies.
LE CONGRES NATIONAL AFRICAIN (ANC) ADHERE AU PLAN MAROCAIN
En Afrique du Sud, des sections de l’ANC sud africain ont appelé au renforcement des relations avec le Royaume du Maroc
De nombreuses sections du Congrès National Africain (ANC), parti au pouvoir en Afrique du Sud, ont remis un mémorandum au Secrétariat du parti, le 05 Décembre 2024 à Johannesburg, appelant à renforcer les relations bilatérales avec le Royaume du Maroc. Les signataires mettent en avant le rôle clé joué par le Royaume dans la lutte contre l’apartheid et soulignent la nécessité de revaloriser ce partenariat historique.
Dans leur document, les membres de l’ANC rappellent que le Maroc a apporté un soutien décisif au Congrès National Africain (ANC) et à d’autres mouvements de libération en Afrique, bien avant l’indépendance de l’Algérie. Ils évoquent notamment les formations militaires dispensées aux combattants de l’ANC, y compris Nelson Mandela lui-même, ainsi que l’assistance financière et politique fournie à la branche militaire du parti, «uMKhonto WeSizwe ».
Les signataires rappellent également le rôle central joué par le Maroc dans la Conférence de Casablanca et la création de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), dont le Royaume est membre fondateur. Ces actions, affirment-ils, traduisent un engagement constant du Maroc en faveur de la lutte contre le colonialisme et l’apartheid.
Dans leur mémorandum, les sections de l’ANC exhortent leur parti et l’Afrique du Sud à adopter une approche stratégique envers le Maroc. Selon eux, cette collaboration permettrait de coordonner les politiques et programmes pour atteindre les objectifs de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, tout en stimulant les opportunités économiques dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
Sur la question du Sahara, les sections de l’ANC soulignent que la majorité des pays africains reconnaissent la souveraineté marocaine sur ses provinces du Sud. Elles appellent l’Afrique du Sud à soutenir une résolution pacifique du différend et à cesser d’appuyer les actions militaires prônées par certaines parties. En référence à la résolution 2756 adoptée par le Conseil de sécurité des Nations Unies, elles encouragent toutes les parties, y compris l’Algérie, la Mauritanie et le « polisario », à négocier de bonne foi dans le cadre des discussions autour de l’Initiative marocaine d’autonomie.
En parallèle à la remise de ce mémorandum, un groupe de manifestants s’est rassemblé devant le siège de l’ANC à Johannesburg. Ces derniers ont exprimé leur mécontentement face à la position diplomatique de l’ANC vis-à-vis du Maroc, appelant à une révision des politiques du parti dans ce domaine.
Ce mémorandum et ces manifestations traduisent une volonté croissante d’une partie des membres de l’ANC de revoir les relations avec le Maroc, un acteur économique et politique majeur en Afrique, afin de construire des liens bilatéraux plus solides et mutuellement avantageux.
LE MALAWI SUIT LA DYNAMIQUE
Le Malawi a réaffirmé, jeudi 16 Janvier 2025 à Rabat, son soutien à l’intégrité territoriale du Maroc, et à la souveraineté du Royaume sur tout son territoire, y compris la région du Sahara. Selon la MAP, cette position a été exprimée dans un communiqué conjoint signé à l’issue des entretiens entre le ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’Étranger, M. Nasser Bourita, et son homologue Malawite, Mme Nancy Tembo. Dans ce communiqué, Mme Tembo a également salué le consensus international croissant et la dynamique conduite par le Roi Mohammed VI, en soutien au Plan marocain d’autonomie, en le qualifiant comme la seule solution crédible, sérieuse et réaliste.
«Elle a aussi salué les efforts des Nations Unies comme cadre exclusif pour parvenir à une solution réaliste, pratique et durable au différend régional du Sahara » note le communiqué.
Ces nombreuses adhésions au plan marocain du Sahara, témoignent de la vitalité de la diplomatique marocaine. Cette dynamique d’adhésion enclenchée depuis quelques années et accentuées en 2024, risque de se renforcer en 2025.
Par Cheikh GUEYE