décembre 27, 2025
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Politique

ONU : Les États-Unis alertent sur l’expansion du terrorisme au Sahel et en Afrique de l’Ouest

Lors d’une séance d’information du Conseil de sécurité des Nations unies consacrée à la consolidation de la paix en Afrique de l’Ouest, l’ambassadeur des États-Unis auprès de l’ONU, Mike Waltz, a dressé un tableau alarmant de la situation sécuritaire dans le Sahel et ses répercussions régionales, tout en appelant à une réponse coordonnée et respectueuse des droits humains.

S’exprimant au siège des Nations unies, le diplomate américain a d’abord rendu hommage à la représentante spéciale adjointe du Secrétaire général, Mme Freeman, pour son exposé, avant de présenter ses condoléances au représentant spécial pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Leonardo Santos Simão, endeuillé récemment.

Le terrorisme, une menace persistante et en expansion
Dans son intervention, Mike Waltz a souligné que le terrorisme continue de ravager le Sahel, touchant des millions de civils et s’étendant progressivement vers le sud de l’Afrique de l’Ouest. Les États-Unis, a-t-il affirmé, condamnent avec la plus grande fermeté toutes les attaques menées par des organisations terroristes dans la région.

Il a fait part de la vive préoccupation de Washington face à la situation au Mali, tout en reconnaissant les efforts engagés par les forces armées maliennes dans la lutte contre le terrorisme.

Au Nigeria, l’ambassadeur a dénoncé avec force les massacres visant des communautés chrétiennes, notamment dans la région de la Middle Belt, ainsi que les exactions perpétrées par des groupes terroristes comme Boko Haram et Daech-Afrique de l’Ouest dans le nord du pays. Les enlèvements massifs d’élèves et d’enseignants dans des écoles religieuses ont été qualifiés de « barbares » et « inacceptables ».

« Les États-Unis ne resteront pas passifs face à de telles atrocités commises en toute impunité », a martelé le représentant américain, rappelant la position exprimée par le président Donald Trump.

Des mesures américaines contre les violations de la liberté religieuse
Dans ce contexte, Mike Waltz a annoncé l’adoption d’une nouvelle politique américaine permettant au département d’État de restreindre l’octroi de visas à toute personne impliquée dans des violations graves de la liberté de religion, qu’il s’agisse de commanditaires, d’auteurs ou de soutiens actifs.

Il a insisté sur la nécessité de mettre un terme aux enlèvements et aux meurtres de civils innocents, affirmant que la violence terroriste ne devait viser aucune communauté religieuse au Nigeria.

Tout en saluant certaines mesures récemment prises par le gouvernement nigérian à la suite d’échanges avec les autorités américaines, l’ambassadeur a estimé que les efforts restaient insuffisants au regard de l’ampleur des défis.

Appel à une réponse régionale coordonnée
Dans un second temps, les États-Unis ont exhorté les pays du Sahel et leurs voisins côtiers d’Afrique de l’Ouest à dépasser leurs différends pour construire une réponse collective face au terrorisme, fondée sur l’État de droit, le respect des droits humains, la coopération militaire et le partage de renseignements.

« Le leadership africain est essentiel », a souligné Mike Waltz, réaffirmant l’engagement des États-Unis à travailler aux côtés de leurs partenaires régionaux contre ces menaces communes.
Préoccupations régionales et crise soudanaise

L’ambassadeur américain a également évoqué la situation en Guinée-Bissau, appelant toutes les parties à la retenue et au refus de la violence. Concernant le Bénin, il a condamné fermement les actes de violence perpétrés contre le gouvernement le 7 décembre, adressant ses condoléances aux familles des victimes.

Enfin, Mike Waltz a alerté sur les conséquences de la crise soudanaise sur la stabilité du Sahel. Il a appelé toutes les parties au conflit au Soudan à accepter immédiatement une trêve humanitaire sans conditions. « Le peuple soudanais ne peut plus attendre. Il est temps de mettre fin à la violence », a-t-il conclu.
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