De Dakar à Saly en passant par Diamniadio, l’atmosphère des Jeux Olympiques de la Jeunesse se fait déjà sentir. Sur le plan sportif et infrastructurel, le Sénégal est largement en avance à quatre ans de ce premier grand rendez-vous olympique en terre africaine. Les experts et les responsables du CIO (Comité International Olympique) au premier rang, son président Thomas Bach… repartent très rassurés après un séjour fructueux au Sénégal lors duquel, Ndiagna Ndiaye et ses hôtes ont été reçu par le chef de l’Etat Macky Sall.
A quatre ans de la tenue des Jeux Olympiques de la Jeunesse pour la première fois en Afrique, le Sénégal, hôte de cette édition vient de déclencher le chrono.
Le « Festival Dakar en Jeux » pour vendre les JOJ
Le top départ est marqué pour le lancement ce weekend, du Festival Dakar en Jeux dans la Petite Côte. En effet, la ville de Saly qui a aussi accueilli des athlètes des JOJ a eu l’honneur d’abriter cette première saison du FDEJ avec plusieurs activités sportives éducatives et culturelles sur les valeurs olympiques en présences des autorités locales dont le Maire Ousmane Gueye. C’était vraiment les JOJ en miniature selon le Coordonnateur de COJOJ 2026. « Nous avons un bon lancement des JOJO de Dakar 2026. Nous avons voulu que le Festival Dakar en Jeux comme le lancement des jeux à quatre ans… Et on a pensé à ce festival de mobilisation par la jeunesse, pour la jeunesse et avec la jeunesse, ici, à Saly » a fait comprendre Ibrahima Wade. Ambassadrice des JOJ Dakar 2026, Kirsty Coventry a déjà hâte d’y être parce que très séduite par l’ambiance et l’engagement des sénégalais. « C’est sûr que ce sera un succès parce que l’équipe est motivée. Ils ont l’expertise et la passion. Avec tout cela, nous sommes certains au niveau du CIO que ce sera un grand succès. Dakar 2026 est bien lancé et probablement même en avance par rapport au jalon » avoue l’ancienne championne olympique de natation.
Le Sénégal veut montrer son savoir faire
Si loin mais si proche ! Dakar 2026 sera pour les dirigeants olympiques sénégalais, une occasion pour montrer que la Téranga sénégalaise n’est pas un vain mot. « Nous sommes bien lancés et nous espérons accueillir l’Afrique, le monde dans la plus grande dignité. On peut montrer ce que le Sénégal et l’Afrique savent faire » promet Ibrahima Wade. Pour le Sénégal, l’enjeu est double : il faut gagner le pari de l’organisation mais aussi le pari de la participation. Sur ce, le président du CNOSS mise gros. « Dans toutes les disciplines retenues pour les Jeux, nous allons aussi, en tant que pays hôte, de garder des médailles à la maison » croit Mamadou Ndiagna Ndiaye. En présence du président du CIO dont il est membre, le très réputé patron du Comité Olympique sénégalais semble avoir l’esprit tranquille, par rapport à l’état actuel des préparatifs. « Si la COVID ne nous avait pas rattrapés en plein milieu, on aurait même pu, dans les délais impartis, le faire en 2022. Cela nous avait donné beaucoup plus de temps pour nous organiser d’où l’émergence du Stade du Sénégal » ajoute le président Ndiagna Ndiaye.
Thomas Bach rassuré

Pour constater de visu l’état d’avancement des travaux du pays de la Teranga à quatre ans de ce grand événement mondial olympique dédié exclusivement à la jeunesse, le patron de l’olympisme mondial a tenu à être à Dakar ce weekend. Accompagné de ses collaborateurs et du président du CNOSS, le dirigeant allemand a reconnu le grand bond en avant effectué par le Sénégal alors que le temps est encore devant lui. « On peut réaliser que les préparatifs des JOJ se passent très bien avec les progrès en ce qui concerne les infrastructures. La gare du TER est impressionnante. La fresque sur la muraille est magnifique et donne déjà l’esprit des Jeux » a reconnu devant la presse, Thomas Bach qui auparavant, a communié avec des athlètes de différentes disciplines que ça soit à Diamniadio et à Dakar.
Par ailleurs, l’objectif du CIO est loin d’être uniquement sur les jeux et l’aspect sportif ; il s’est aussi lancé dans une grande campagne de lutte contre la déforestation d’où le projet de laforet olympique au Sénégal et au Mali. «Nous avons déjà planté 70.000 arbres indigènes. D’ici aux Jeux de la jeunesse, on aura planté 600000 arbres dans cette zone du Sahel. C’est aussi un projet socio-économique qui intervient dans 90 villages pour améliorer les conditions de vie des populations dans cette région », explique Bach. Le Président du CIO et ses délégation, aux côtés du ministre des sports, Ndiagna Ndiayeet Cies, ont été reçus et échanger longuement avec le président Macky Sall au palais. Dakar 2026 est donc parti pour être un succès.
Jacques Victor GOMIS
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