La Russie exige de la Lituanie de lever l’interdiction
sur le transit de marchandises
La Russie exige de la Lituanie de lever l’interdiction sur le transit par la voie ferroviaire de marchandises vers la région de Kaliningrad et se réserve le droit de riposter, est-il indiqué dans un communiqué publié lundi par le ministère russe des Affaires étrangères en lien avec la convocation de la chargée d’affaires temporaire de la Lituanie en Russie Virginia Umbrasene.
Le ministère a fait savoir que la chef de la mission diplomatique de la Lituanie avait été informée de la vive protestation contre cette décision de Vilnius. « Nous avons exigé l’annulation immédiate de ces restrictions », a statué le ministère russe.
« Nous avons déclaré à cet égard que si le transit de marchandises entre la région de Kaliningrad et le reste du territoire de la Russie via la Lituanie ne serait pas rétabli dans son intégralité, la Russie se réservait le droit d’agir pour protéger ses intérêts nationaux », est-il souligné dans le communiqué.
Le ministère a ajouté qu’il considérait comme ouvertement hostiles les actions de la partie lituanienne, qui violent ses engagements juridiques, avant tout dans le cadre de la déclaration conjointe de la Russie et de l’Union européenne sur le transit entre la région de Kaliningrad et le reste du territoire de la Russie de 2002.
L’évacuation des civils de Azot est entravée par des mercenaires étrangers
Des mercenaires étrangers et un certain nombre de personnes désignées par l’administration ukrainienne empêchent l’évacuation de civils de l’usine Azot à Severodonetsk. Cela a été annoncé lundi par le porte-parole de la police populaire de la République populaire de Lougansk (RPL) Ivan Filiponenko, confirmant des informations précédemment rapportées par des sources de TASS dans les structures de sécurité de la RPL.
« Les civils qui étaient pris en otage par les soldats ukrainiens à l’usine Azot nous ont informés sur ce qui se passe vraiment là-bas. Il y a des mercenaires étrangers, ils sont dirigés par des personnes désignés par l’administration ukrainienne comme responsables des réfugiés. Ils tentent de toutes les forces de freiner le processus de sortie des civils de l’usine. Ce problème constitue maintenant, pour nous, le plus grand intérêt », relate-t-il dans une interview pour l’émission Letoutchka de la chaîne de télévision RT.
« C’est la tactique habituelle des soldats ukrainiens et de leurs conservateurs occidentaux – se cacher derrière les civils pour essayer de négocier pour eux-mêmes au moins certaines conditions pour poursuivre leurs activités criminelles », a ajouté le porte-parole du département de la Défense de la RPL.
Auparavant, une source proche de la milice populaire de la RPL a déclaré à TASS que les mercenaires étrangers, qui ont occupé avec les militants du bataillon nationaliste Aïdar l’usine Azot à Severodonetsk, bloquent le processus de négociation sur la reddition volontaire aux forces de la République populaire de Lougansk. Samedi, une source de la milice populaire de la RPL a déclaré à TASS que les militants d’Aïdar, y compris le commandement, se sont volontairement rendus dans le village de Metelkino, près de Severodonetsk. Le lendemain, l’ambassadeur de la RPL en Russie, Rodion mirochnik, a confirmé cette information.
Les enquêteurs russes ont identifié les responsables de minage de la plage de Marioupol
Les enquêteurs russes ont identifié l’unité de sapeurs des forces armées ukrainiennes responsable de la pose de mines à la bande côtière de Marioupol, son nom et son commandant ont été établis, a déclaré ce dimanche à TASS une source au sein des autorités chargées de l’enquête. Il a précisé que les sapeurs russes sont toujours en train de déminer la plage.
« Selon l’enquête, l’unité de génie militaire des forces armées ukrainiennes sous la direction de Viatcheslav Kharitonenko, en plus du cordon littoral Belossaraï, a miné la plage voisine du village de Melekino du sanatorium Svetlana jusqu’au sanatorium Troyanda. Des sapeurs ukrainiens se trouvent sur le territoire de l’ancienne pension Promychlennik depuis des années 2015 et ont miné diverses zones côtières, y compris avant le début de l’opération militaire spéciale visant à détruire des civils considérés comme des séparatistes, ainsi que les forces de la RPD [République populaire de Donetsk] et de la Russie lors du débarquement en février 2022 », a déclaré l’interlocuteur de l’agence.
Selon lui, il a été possible d’identifier le lieu de déploiement de Kharitonenko et de son unité, où les sapeurs russes de la flotte de la mer Noire avaient découvert et saisi la veille 5 amorces pour mines PDM-1M, grâce au témoignage des nationalistes du bataillon Azov faits prisonniers et aux témoignages des résidents locaux.
L’inspection du lieu et l’interrogation des témoins la veille ont été effectués par des enquêteurs militaires du Comité fédéral d’enquête russe avec l’interaction de sapeurs de la flotte russe de la mer Noire. « Cette pension accueillait de 15 à 20 personnes », a déclaré à son tour le contre-amiral Viktor Kotchemazov, chargé du déminage de la zone côtière.
Auparavant, le service de presse du Comité d’enquête de la Fédération de Russie avait déclaré à TASS que l’enquête avait identifié la personne qui avait donné des ordres et avait directement participé au minage de 40 km du littoral. Il s’agit du militaire du 91e détachement de barrage des forces armées ukrainiennes, le major Viatcheslav Kharitonenko. Ses actions criminelles ont entraîné l’explosion d’un bateau de pêche et la mort de six civils.
Les nationalistes déploient des armes lourdes dans des écoles d’Odessa et de Nikopol
Les nationalistes installent des positions de tir, des armes lourdes et du matériel dans des écoles d’Odessa, de Toretsk et de Nikopol. C’est ce qu’a déclaré ce samedi le chef du Centre de contrôle de la défense nationale de la Russie, Mikhaïl Mizintsev.
Selon lui, à Nikopol, dans la région de Dniepropetrovsk, des unités des forces armées et de la défense territoriale se trouvent dans une école dans la rue Chevtchenko, et du matériel et de l’artillerie sont déployés à sa proximité immédiate. « À Odessa, les militaires ukrainiens ont déployé un point d’appui, des armes lourdes et du matériel dans l’école numéro 113 », a-t-il fait savoir.
Mikhaïl Mizintsev a également indiqué qu’à Toretsk, en République populaire de Donetsk, les militaires ukrainiens ont installé des casernes et des positions de tir dans la centrale électrique, l’école dans la rue Glinka, la station de jeunes techniciens, l’école numéro 2 et l’école numéro 5, ainsi qu’un point d’appui et des dépôts de munitions dans un immeuble dans la rue Terechkovoï. « En même temps, les habitants sont interdits de quitter leurs appartements, et toute tentatives d’évacuation dans des zones sécurisées sont réprimées », a ajouté le chef du centre.
La plupart des membres de l’OMC ne croient pas les accusations de l’Occident contre Moscou
La 12e conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) a montré que la plupart des membres de l’OMC n’avaient pas l’intention de soutenir les accusations portées par l’Occident contre la Russie concernant la hausse des prix alimentaires dans le monde et ne les croient pas. C’est ce qu’a déclaré dans une interview à TASS le vice-ministre russe du Développement économique Vladimir Ilitchiov, qui a dirigé la délégation russe à cette conférence.
À la question de savoir si les pays hostiles à la Russie ont essayé à la conférence à Genève d’accuser la Russie de la hausse des prix alimentaires dans le monde, Vladimir Ilitchiov a répondu que des tentatives avaient « certainement été faites ». « Mais la conférence a montré que la plupart des participants à l’OMC n’avaient pas l’intention de soutenir de telles accusations et ne les croient pas. Ils considèrent cette rhétorique de l’Occident comme une tentative de masquer les véritables causes des problèmes économiques mondiaux et sa responsabilité dans leur apparition en se concentrant sur « le sujet ukrainien » et en tenant la Russie responsable de toute la négativité du monde actuel », a noté le vice-ministre. Il a souligné qu’ »en fait, les pays en développement comprennent très bien des risques réels et leurs causes ».
La délégation russe a attiré l’attention des participants à la conférence sur l’illégalité des sanctions introduites par des pays hostiles contre Moscou et sur leurs conséquences négatives pour le système commercial multilatéral. « Nous avons attiré l’attention des participants à la conférence non seulement sur l’illégalité des sanctions au regard des règles de l’OMC, mais aussi sur les dégâts que leur imposition cause au système commercial multilatéral », a déclaré le vice-ministre. « Beaucoup partagent ce point de vue et n’ont pas peur de le soutenir ouvertement. »
Saint-Pétersbourg signe une série d’accords valant 5,6 billions de roubles (99,8 milliards de dollars) à la SPIEF
Le montant total des accords que Saint-Pétersbourg a signés à la SPIEF s’élève à environ 5,6 billions de roubles (99,8 milliards de dollars). Le gouverneur de Saint-Pétersbourg, Alexandre Beglov, a déclaré cela aux journalistes samedi lors du résumé des résultats du forum.
« Le forum a été un grand succès pour Saint-Pétersbourg et nous avons signé des accords pour près d’un demi-trillion de roubles », a-t-il déclaré.
Le gouverneur a noté que presque tous les domaines étaient couverts: développement des infrastructures, sciences, technologies et transports. Nous disposons de plans de financement clairs et de cartes de travail pour chaque zone potentielle.
Le Forum économique international de Saint-Pétersbourg, organisé par la Fondation Roscongress, s’est tient du 15 au 18 juin. Le thème du forum cette année est « Le nouveau monde – de nouvelles opportunités ».