mai 9, 2025
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RIYAD : Macky SALL expose son «new deal » pour l’Afrique 

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Hier, lors de la rencontre de „Riyadh Future Investmentiniative summit” axée autour du théme „Investir dans l’humanité : permettre un nouvel ordre mondial », le président de la République Macky SALL a abordé plusieurs question dont «l’Afrique et le nouvel ordre mondial ».

A l’entame de son propos, il a parlé du thème «investir dans l’humanité : permettre un nouvel ordre mondial. »

Selon lui, «l’Afrique s’y retrouve parfaitement. C’est un rappel que l’humain doit être la finalité de l’économie et de la finance et que (COVID nous l’a appris), que les règles de la gouvernance mondiale sont dépassées, et qu’il faut un nouvel ordre mondial plus juste et inclusif ».   

Le Chef de l’Etat sénégalais a soutenu que «l’ordre mondial est politique, économique, financier, mais aussi social et culturel. Ce sont toutes ces dimensions qu’il faut revoir ». Par conséquence, «les réalités du monde ont changé » dira-t-il.

A son avis, «résister aux réformes c’est ignorer toutes ces réalités et les besoins de l’écrasante majorité de l’humanité au risque de susciter désintérêt, méfiance et défiance vis à vis des Institutions actuelles ». 

Le président sénégalais est convaincu que «si on ne réforme pas, les Institutions vont être de plus en plus décrédibilisées et contestées ; et ceux qui se sentent exclus ou à l’étroit dans les Institutions actuelles vont chercher des alternatives ».D’ailleurs, il donnera l’exemple, des BRICS. 

Pour Macky SALL, «il faut accepter la multipolarité du monde actuel. C’est une donnée irréversible de l’histoire. Autant l’accompagner que résister ».

A propos de la réforme de la gouvernance politique, le président Sall a soutenu que «l’ONU a 77 ans et n’a jamais été réformée de façon significative. Réformer le Conseil de sécurité, (Consensus d’Ezulwini : 2 sièges permanents plus 2 non permanents additionnels (Afrique a en 3 actuellement) ».

Par rapport à la réforme de la gouvernance économique et financière, le président Macky SALL a cité «l’OCDE (règles crédit export), les Agences de notation et leurs critères biaisés ; congés fiscaux abusifs ; le G20 (candidature africaine) ». Il a aussi évoqué le renoncement «aux décisions unilatérales (ex COP Glasgow, l’arrêt financement extérieur des sources d’énergie fossile, y compris le gaz) ».

En plus, il a rappelé le renoncement «à l’injonction civilisationnelle , le respect de la diversité/différence des valeurs de culture et de civilisation ». Selon lui, «on ne peut pas accepter que certains se donnent comme vocation d’avoir une mission civilisatrice qui dicte aux autres comment se comporter ».

Abordant les problémes de l’Afrique, le Chef de l’Etat a souligné «le retard dans le processus de développement, conflits internes, ingérence étrangère, terrorisme (même si ce n’est pas une spécificité africaine) ». Il a rappelé que «ces thématiques ont été au cœur du 8e Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique ». A propos des solutions, le président sénégalais dira : «30 millions de km2, ses ressources humaines, plus de 60% des terres arables du monde, ses richesses minières, forestières, hydriques et énergétiques. Gouvernements à la tâche ; jeunesse vibrante et créative qui innove, entreprend et réussit ; des millions d’hommes et de femmes qui travaillent dur investissent, créent de la richesse et génèrent des emplois ». Il soulignera que l’Afrique est en transformation avec «des routes, autoroutes, chemins fer, aéroports, ports centrales électriques, barrages etc ». Il a d’ailleurs donné l’exemple au Sénégal du partenariat Sénégal/Emirats A. Unis avec DPW qui construit le port de Ndayane, le plus gros investissement privé au Sénégal). Il a aussi soulignéle partenariat entre le Sénégal l’Arabie Saoudite avec ACWA Power qui construit la centrale électrique et une usine de dessalement eau de mer.

Après avoir invité les investisseurs à venir au Sénégal, il a estimé que «toute l’Afrique est en chantier, tout ou presque est à construire, c’est la dernière frontière du développement : infrastructures (ex : autoroutes à péage et c’est rentable) ; agriculture et agrobusiness ». 

Par ailleurs, le président sénégalais a soutenu que «l’Afrique a le potentiel de se nourrir et aider à nourrir le monde. La crise actuelle devrait être une opportunité d’investir davantage dans l’agriculture ». Pour lui, d’autres secteurs ont besoin d’investissements comme «l’énergie, mines, habitat, tourisme et hôtellerie, santé et biotechnologie (MADIBA/BioNtech), numérique ».

Par rapport à la jeunesse, le président Sall a dit : «La question jeunesse africaine, relève d’abord de notre responsabilité, pas de celle de la communauté internationale. Il faut éduquer, former, créer des opportunités d’emplois et autres activités génératrices de revenus ».

En outre, il a expliqué que dans le cadre de l’innovation au Sénégal, des efforts ont été faits dans «l’apprentissage aux métiers, CFPT, ISEP, 3FPT, Formation duale Ecole/Entreprise ; DER/FJ, DAC, Programme XËYU NDAW ÑI ».

Enfin, il a invité les partenaires à «accompagner par des financements adéquats, des partenariats techniques (ex CFPT Sénégal/Japon), à soutenir en équipements et en matérielspour la formation aux métiers » sans oublier «le transfert de technologie ». Mor MBAYE

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