Dans une contribution intitulée : «présidentielle 2024 : L’opposition quémande un report, Benno lance sa campagne », l’ancien Ministre d’Etat, président du parti Libéralisme Social Sénégalais, Samuel SARR exige la tenue de la présidentielle à la date fixée non sans dénoncer un complot contre Macky SALL.
Il est difficile de comprendre l’opposant sénégalais. C’est un espace difficile à cerner. Par exemple, il y a moins d’un an, plusieurs leaders de l’opposition réunie au sein de la défunte alliance Yewwi accusaient le président de la République Macky SALL, de vouloir briguer un 3e mandat. Ils avaient tous forgé leurs arguments fallacieux autour d’une imaginaire 3e candidature du président de la République Macky SALL. Et, ils étaient prêts à bruler le pays et verser le sang des sénégalais pour s’opposer à une 3e candidature qu’ils avaient déjà conçue dans leur esprit.
Et, le 03 Juillet 2023, ils avaient tous perdu leur latin (et leur wolof), lorsque le président de la République déclarait avoir pris la décision de renoncer à un autre mandat, pourtant légitime selon la Constitution. Ce renoncement du président Macky SALL avait eu le mérite de déjouer tous les complots internationaux préparés pour déstabiliser le Sénégal. Un complot contre Macky SALL qui impliquait plusieurs pays étrangers, des Associations, des bailleurs et des personnalités bien connues, des groupes de presse. Ces opposants qui avaient encaissé des fonds pour déstabiliser le Sénégal, n’avaient que leurs yeux pour pleurer à la suite du renoncement du président Macky SALL.
Avant cela, ces mêmes opposants avaient accusé le président Macky SALL à vouloir reporter la présidentielle de 2024. Ils avaient estimé que le camp présidentiel Benno Bokk Yakar n’était pas prêt pour aller aux élections. Mieux encore selon eux, le président Macky SALL voulaient organiser les élections en 2026 parce qu’il craignait de perdre la présidentielle en 2024. Naturellement, tous ces argumentaires mensongers ne reposaient sur aucun fait sérieux. Coutumiers des faits, ces opposants et activistes avaient bâti leur action politique dans le mensonge, la délation, la manipulation et le reniement.
Aujourd’hui, ce sont eux qui demandent le report de la présidentielle. Alors, qui n’est pas prêt pour aller au scrutin ? Qui a peur de perdre ? Qui s’est embourbé dans les parrainages ? C’est un des leaders de l’opposition à l’occurrence Boubacar CAMARA ex employé de Patrice TALON qui, sans réfléchir sur les conséquences de sa déclaration, avait péremptoirement, fait la proposition d’un report du scrutin. Heureusement, le Ministre Ismaïla Madior FALL a eu la dextérité, de mettre les choses à leur place, en précisant, dans une contribution, que le camp présidentiel n’est pas intéressé par un report de la présidentielle.
D’ailleurs, qu’est ce qui pourrait justifier un report ? Les électeurs sont prêts. L’Administration a pris toutes les dispositions pour l’organisation matérielle des élections. Toutes les institutions du pays : le Gouvernement, l’Assemblée Nationale, la Gendarmerie, la Police, l’Armée, la Justice, le HCCT, le CESE fonctionnent de la meilleure des manières comme durant les années électorales de 2019, de 2012, de 2007 et de 2000.
Le Sénégal n’est pas dans un contexte de guerre, ni dans une Conférence Nationale encore moins dans une situation d’exception qui pourrait amener le président de la République ou à l’Assemblée Nationale de prendre une décision de report. Boubacar CAMARA gagnerait à comprendre que le Sénégal est une démocratie, qui n’a aucune leçon à prendre du Bénin où il a été recruté pour gérer les recettes douanières.
Alors, on aimerait bien que les pourfendeurs de la démocratie et instigateurs du report de la présidentielle, ainsi que leurs complices dans les rangs du pouvoir, fournissent des arguments crédibles pour convaincre ces millions d’électeurs sénégalais qui piaffent d’impatience pour voter le 25 Février 2024. Toutefois, ceux qui ne sont pas prêts, sont libres d’attendre 2029. La participation à la présidentielle ne se fait pas par contrainte, et ne saurait être une exigence forcée. En attendant, Benno a déjà lancé sa campagne.
Aux opposants, je voudrais solennellement inviter à respecter les règles du jeu électoral pour une élection démocratique et transparente. Que chacun prenne l’engagement de respecter les résultats et que notre cher Sénégal dépasse cette présidentielle dans les meilleures conditions comme ce fut le cas en 2000, en 2012 et en 2019.
Par Samuel SARR
Président du parti Libéralisme Social Sénégal
Membre de la mouvance présidentielle
