avril 16, 2025
LA SOCIÉTÉ "MY MEDIA GROUP " SOCIÉTÉ ÉDITRICE DU QUOTIDIEN "DAKARTIMES" DERKLE CITE MARINE N° 37. EMAIL: courrierdkt@gmail.com. SITE WEB: www.dakartimes.net.
A la une

SITUATION ECONOMIQUE DU SENEGAL : La solution du grand Robert !

Venu à Dakar pour les besoins de la promotion de son livre qui a beaucoup fait bouger les lignes en Afrique francophone et en France, Robert Bourgi s’est entretenu avec la talentueuse journaliste Mme Maïmouna Ndour FAYE. Un face à face médiatique riche en enseignements !

Proche de l’ancien président Macky SALL, une amitié qu’il assume publiquement, l’avocat qui ne tarissait pas d’éloges à l’endroit du «tandem» Diomaye/Sonko qui selon lui,  «fera un bon travail ».

L’homme sait tirer son épingle du jeu. «J’assume mon amitié avec Macky Sall et Amadou BA » rappelle-t-il très souvent. S’en suit un appel à la patience adressé aux Sénégalais à propos du duo de l’Exécutif fraichement élu. Soutenu et élu par la jeunesse sénégalaise, Me Robert Bourgi a dévoilé son optimisme quant à l’avenir du Sénégal sous Sonko et Diomaye.

Au cours de cette émission qui a battu tous les records de suivis, sur internet, Bourgi a fièrement rappelé sa proximité avec certains caciques de Pastef. D’ailleurs, peu de Sénégalais savent que, même au milieu de la crise entre Macky SALL et l’opposition radicale de 2022 à 2024, Me Bourgi restait fidèle avec certains ténors du parti de Sonko. D’ailleurs, une note de renseignement était posée sur la table du président Macky SALL, qui l’informait des fréquentes rencontres entre Me Bourgi et des cadres du parti d’Ousmane SONKO au Lagon, à Pullman… Macky SALL avait respecté la liberté de son ami Bourgi à prendre toute initiative qui allait dans le sens de calmer le jeu politique.

En vérité, Me Bourgi qui ne tarissait  pas d’éloges à l’endroit de Ousmane SONKO alors en prison, s’investissait pour sa libération. Apprenez-le aujourd’hui, c’est Me Bourgi qui avait recollé les morceaux entre Pierre Goudiaby ATEPA et le président SALL qui l’avait qualifié «d’escroc». Dans l’une de ses confidences à l’un de ses amis journalistes, Robert Bourgi disait en 2023, avant l’emprisonnement de Sonko que : «Pastef prendra le pouvoir». Il est important de le rappeler pour que les observateurs comprennent que cet homme ne demande rien.

Lors de son émission sur la «7TV », il avait déclaré ceci : «J’ai toujours conseillé au Président Macky SALL et au premier Ministre Amadou BA de dialoguer avec les gens de Pastef lorsqu’ils étaient en prison ». Me Bourgi est un homme d’ouverture, de consensus, de dialogue. La configuration politique actuelle au Sénégal, lui donne raison sur tous ses détracteurs jadis bien logés, dans l’entourage de l’ancien président Macky SALL.

Toutefois, son attachement à son pays est inoxydable parce qu’éternel. Partout, Me Bourgi dit tout haut : «Je suis au service de mon pays ». Cela suffit pour comprendre que cette disponibilité va au-delà des hommes qui incarnent l’exécutif. Qu’il s’appelle Senghor, Diouf, Wade, Macky, Diomaye ou Sonko, Me Robert reste un soldat au service du Sénégal et des Sénégalais. Pour le reste de sa vie, il s’est offert cette mission humaniste de servir le Sénégal, sans contrepartie. Il ne se soucie  ni des noms, ni des couleurs du parti au pouvoir, sa boussole s’appelle : le Sénégal. Il revient alors au tandem (Sonko/Diomaye) de décrypter avec humilité son message pour saisir cette opportunité qui va leur remettre les clés du succès de ce premier mandat de Pastef. Ce marasme économique qui taraude les sénégalais doit être résolu en urgence. C’est bien possible.

Par ailleurs, dans les relations entre Dakar et Paris, Me Robert Bourgi se dit persuadé qu’Emmanuel Macron, Bassirou Diomaye et Ousmane Sonko ont intérêt à marcher ensemble pour l’intérêt des deux pays.  Car dit-il, «ils sont de la même génération ».

Au-delà de toutes ces considérations, la France et le Sénégal ont toujours eu des relations d’amitié très anciennes qui dépassent historiquement, les dirigeants d’aujourd’hui et ceux d’hier.

Pour rappel, alors qu’il venait d’être élu, le président Macky SALL avait bénéficié d’une aide budgétaire de plus de 80 milliards de FCFA de la part de la France sous le magistère du président Nicolas SARKOZY sensibilisé par le même Me Robert Bourgi. C’était au Palais de la République à Dakar, que Me Robert Bourgi avait joint au téléphone, le président Sarkozy pour le mettre en contact directement avec le président nouvellement élu Macky SALL, avant sa prestation de serment. Par cette occasion, le problème financier est posé  par Macky SALL assisté de Me Bourgi, et la solution fut vite trouvée par Sarkozy.

Par ailleurs, entre 2003 et 2019, les autorités sénégalaises ont tenu plusieurs réunions au Groupe consultatif du Club de Paris pour mobiliser les fonds destinés à financer les programmes de développement.  Par exemple, les 12 et 13 Juin en 2003, Idrissa SECK avait mobilisé 840 milliards au Groupe consultatif du Club de Paris.

Ensuite, le 25 Février 2014, le journal «Le Soleil» écrit : «les partenaires techniques et financiers de notre pays ont fait des engagements nouveaux de l’ordre de 3.729 milliards de FCfa, à côté des 2.056 milliards de FCfa d’engagements en cours. Ce qui fait un total de 5.785 milliards de FCfa, a annoncé au siège de la Banque mondiale à Paris. Le total du financement acquis est aujourd’hui de 9.988 milliards de FCfa dont 4.202 milliards assurés par l’Etat, selon un document officiel. Un sentiment de satisfaction a habité le chef de l’Etat Macky SALL » qui avait aussi rencontré le secteur privé avec un grand espoir d’obtenir les 1.111 milliards de FCfa attendus.

En outre, le 17 Décembre 2018, l’ancien Ministre des Finances participera à un nouveau Groupe consultatif de Paris. Dans son discours, il dit : «le coût global du Plan d’Actions Prioritaires 2019 – 2023 est estimé à 14 098 milliards de FCFA, soit 24,5 milliards dollars US. Le financement acquis, d’un montant de 9 414 milliards, provient de l’État pour 4 248 milliards et 5 166 milliards pour les PTF. Le gap à rechercher est de 4 684 milliards dont 1 834 milliards de FCFA du secteur privé. Aussi, ce qui est attendu des PTF comme appui financier des PTF s’élève à 2 850 milliards de FCFA, soit 5 milliards de dollars des États-Unis. » Au terme de cette rencontre, Amadou BA avait souligné que «la mobilisation effective de ce montant sur une période de 5 ans, a été bien au-delà des attentes. Un financement total de 6. 606 milliards de FCFA a été dégagé et réparti en 173 conventions signées, soit un taux de concrétisation des engagements financiers de 177% ».

Tous ces engagements des Partenaires Techniques et Financiers (PTF) ont été facilités par des amis du Sénégal. Qu’est ce qui devrait aujourd’hui empêcher le président Bassirou Diomaye Faye et au premier Ministre Ousmane SONKO de prendre langue avec ces amis du Sénégal pour financier la «Vision 2050 » ? Certes, il est pertinent de varier les partenaires au développement, toutefois, il faut reconnaitre que le bloc occidental est plus réceptif aux programmes financiers de développement, que le bloc Sino-russe, qui tout de même, fait des efforts.

«Je n’ai jamais eu l’intention d’avoir des relations avec le pouvoir ! » a déclaré Me Robert BOURGI qui ne réclame rien, mais qui peut beaucoup apporter à Diomaye et Sonko. De toute façon, il y a lieu d’espérer lorsqu’on a appris à travers une indiscrétion du Palais, que le président Diomaye FAYE aurait adressé une lettre de remerciement à Me Robert BOURGI qui a bien voulu lui envoyer son livre dédicacé. La lettre lui serait parvenue à travers l’ambassade du Sénégal en France, ce mois de décembre.

Sur cette  même lancée, Me Robert BOURGI devrait aider le Sénégal en introduisant son ami le président Nicolas SARKOZY auprès des nouvelles autorités sénégalaises pour participer au financement du programme «Vision 2050 ». Car, le président Sarkoy dispose de plusieurs leviers en Arabie Saoudite, au Qatar, aux Emirats Arabes Unis, en Chine et même en Russie capables de lever des fonds pour financer les programmes. Plusieurs leaders arabes comme Mohamed Ben Salman louent les services de Sarkozy nommé président d’un fonds souverain qatari. Pourquoi ne pas organiser un forum économique Afrique-Arabe  à Dakar avec l’apport de Nicolas Sarkozy, pour mobiliser les bailleurs de fonds arabes, capables de financer «la Vision 2050 »  ? Robert à vous de jouer… Mamadou Mouth BANE

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *