Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le directeur du
Département pour la paix et la sécurité de l’Organisation
intergouvernementale de développement, Siraj Fegessa Sherefa, signent
un mémorandum sur les bases des relations et de la coopération, le 28
juillet 2023. Suivez RT en français sur Telegram La deuxième édition du
sommet Russie-Afrique, qui s’est tenue les 27 et 28 juillet à Saint-
Pétersbourg, a réuni des dizaines de chefs d’Etat et de gouvernements et
des milliers de chefs d’entreprises. Retour en chiffres sur cet événement.
Quel bilan pour la deuxième édition du sommet Russie-Afrique, qui s’est
tenue les 27 et 28 juillet à Saint-Pétersbourg ? Au lendemain de la
fermeture de ses portes, la Fondation Roscongress a communiqué dans
une note adressée à la presse un ensemble de chiffres clés sur cet
événement international. Sur le plan politique : 48 pays africains ont été
représentés (l’ONU en reconnaît 54), 27 d’entre eux l’ont été au niveau de
la première et de la deuxième personne de l’Etat. A ces dirigeants
politiques, selon Roscongress, ce rendez-vous incontournable des relations
russo-africaines a ajouté 9 000 participants et représentants venus de
Russie et de 104 pays. 1 100 représentants de délégations officielles
étrangères, 750 représentants russes. Auxquels se sont joints : 1 000
représentants d'entreprises étrangères, 2 000 représentants d’entreprises
russes, d’après des chiffres précisés par Anton Kobiakov, conseiller du
président russe et secrétaire exécutif du Comité d’organisation chargé de la
préparation et la conduite des événements du format Russie-Afrique. Plus
de 160 accords signés Toujours selon Roscongress, 59 tables rondes ont
été organisées, avec 457 intervenants. Le tout autour de quatre grands
axes : l’«économie du nouveau monde», la «coopération dans le domaine
de la science et des technologies», le «domaine humanitaire et social :
ensemble vers une nouvelle qualité de vie», la «sécurité intégrale» et le
«développement souverain». Ce forum a notamment vu la signature de
161 accords, non couverts par le secret commercial, dans les secteurs de :
la coopération internationale interrégionale, l’éducation et des sciences, la
coopération scientifique et technique, les activités d’exportation et de
commerce extérieur. Les géants industriels à l'avant-garde russe Dans les
allées du forum, plus de 50 stands d’exposition consacrés aux secteurs clés
de la coopération entre la Russie et les pays africains avaient été installés.
Parmi les entreprises russes qui y étaient représentées, on comptait des
géants des secteurs : énergétique, avec le trio Rosatom, Gazprom et
Novatek, médical, avec une palette de 25 organisations médicales et
pharmaceutiques réunies, financier, avec notamment Sberbank et
Gazprombank, métallurgique, avec le conglomérat United Metallurgical
Company (OMK) ainsi que Novostal-M, chimique, avec notamment
le fabricant de minéraux et de salpêtre ammoniacal Uralchem, agro-
industriel, avec le spécialiste des machines agricoles Rostselmash,
informatique, représenté notamment par le développeur de logiciels anti-
virus Doctor Web et le concepteur de drones Geoscan des transports, avec
la présence notoire des constructeurs KamAZ et AvtoVAZ.
«Nous avons identifié les principaux axes de travail commun, esquissé des
plans pour renforcer la coordination de la politique étrangère, accroître les
flux commerciaux et d’investissement, et la coopération industrielle entre la
Russie et les pays du continent» africain, s’était notamment félicité le
président russe Vladimir Poutine lors de son allocution de clôture de la
deuxième session plénière du sommet.
SOURCE RT