Cette étude de Oluwole Ojewale publiée par l’institut d’études de sécurité de l’Afrique, examine les rapports complexes entre l’urbanisation et la criminalité transnationale organisée, en mettant l’accent sur la façon dont les armes illicites influencent la violence urbaine et sont exploitées par les groupes criminels. Elle décrit le lien entre les acteurs du trafic d’armes et les groupes criminels opérant sur d’autres marchés organisés en milieu urbain, puis propose des interventions qui impliquent diverses couches de gouvernance urbaine et différentes parties prenantes dans les villes. L’étude se concentre sur Bamako et Lagos en tant que centres urbains où se croisent le trafic d’armes et l’urbanisation.
Les espaces d’urbanisation sont apparus comme la nouvelle frontière de l’insécurité en Afrique de l’Ouest, l’urbanisation influençant la dynamique de la criminalité dans la région. Au cours des dernières décennies, la croissance des villes a été rapide et s’est concentrée dans quelques centres1. Cette concentration contribue au développement non maîtrisé des implantations sauvages à faible revenu et dépasse les capacités des autorités municipales.
Au fur et à mesure que l’urbanisation se développe, de nombreuses villes se sont mondialisées et la criminalité y est devenue plus complexe et sa portée a pris de l’ampleur. La migration humaine implique la coexistence de cultures différentes au sein des villes, et souligne la difficulté de gérer ces différences et les conflits qu’elles provoquent 2. La prolifération croissante des armes dans les villes d’Afrique de l’Ouest, en particulier à la suite des conflits en Libye (2011) et au Mali (2012), a encore aggravé ces difficultés.
La connectivité urbaine offre d’importantes possibilités de commerce licite et apporte des avantages substantiels en matière de développement. Cependant, cette situation crée également des débouchés pour le commerce illégal, qui dépendent également des infrastructures offertes par les villes. Celles d’Afrique de l’Ouest sont connectées aux marchés internationaux, ce qui permet aux organisations criminelles de nouer des liens avec des groupes opérant ailleurs dans le pays et à l’étranger, y compris via les liens avec les diasporas.
La connectivité et les vastes espaces urbains, associés à la faiblesse de l’état de droit et au faible respect du contrôle du développement, favorisent la criminalité transnationale organisée, avec des acteurs qui opèrent dans le même espace sur un éventail de marchés illicites différents. La note de synthèse présente, par conséquent, les principales conclusions d’une étude plus large sur les relations complexes entre l’urbanisation et le trafic d’armes à Bamako et à Lagos. L’étude vise à :
- situer le trafic d’armes dans le contexte d’une instabilité plus large en Afrique de l’Ouest ;
- identifier et examiner la dynamique spatiale du trafic d’armes à Bamako et à Lagos ;
- identifier les acteurs, les circuits de trafic d’armes et leur transbordement ainsi que leurs sources et leurs méthodes de dissimulation dans les villes ;
- déterminer les typologies des armes à feu illicites et les impacts du trafic d’armes à Bamako et à Lagos ;
- analyser les facteurs et les catalyseurs du trafic d’armes à Bamako et à Lagos ;
- évaluer les réponses étatiques et institutionnelles au trafic et à la prolifération des armes à feu dans les villes ; et
- recommander des solutions intégrées aux défis du trafic d’armes à feu dans les villes.
Des entretiens avec des informateurs clés ont été menés auprès d’un éventail de répondants issus des services douaniers, de la police, de la gendarmerie, des organisations de la société civile, des résidents des villes, des groupes de femmes et de jeunes, des universitaires, des officiers de la marine, des membres du Conseil national de transition du Mali et des juges d’instruction. On a interrogé les participants à la recherche sur la prédominance des armes et des munitions illicites, sur les réponses des États au trafic d’armes et les conséquences du trafic d’armes à feu dans les villes. L’étude s’est également appuyée sur le projet Armed Conflict Location and Event Data (ACLED) (Données sur le lieu et le déroulement des conflits armés) pour estimer et analyser les préjudices directs associés au trafic d’armes légères et de petit calibre (ALPC) dans les villes.
Synthèse des conclusions
Acteurs, sources d’armes illicites et voies de trafic vers Bamako
L’économie illicite du trafic d’armes à Bamako fait intervenir plusieurs acteurs3. Comme à Lagos, cette diversité va des commerçants clandestins, tels que les fabricants locaux d’armes à feu et le personnel de sécurité corrompu, aux utilisateurs finaux. Ces derniers comprennent divers groupes extrémistes violents, tels que la branche sahélienne d’al-Qaida, connue sous le nom d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), le bataillon Al Mourabitoune, le Front de libération du Macina (FLM), tous affiliés au Jamāʿat nuṣrat al-islām wal-muslimīn (JNIM), et d’autres coalitions de groupes extrémistes violents, ainsi que des bandes de voleurs à main armée et des groupes armés non identifiés. Les élites claniques résidant à Bamako transfèrent des armes à leurs communautés locales dans des régions reculées où l’insécurité est permanente pour les aider à se défendre en toute légitimité.
Des armes font l’objet d’un trafic le long du fleuve Niger, long de plus de 4 000 kilomètres et qui s’étend de la frontière entre la Sierra Leone et la Guinée au golfe de Guinée en passant par Bamako. Selon des sources militaires à Bamako, les armes trafiquées le long du fleuve Niger sont pour la plupart des armes de petit calibre4. Un grand nombre d’armes illicites à Bamako sont fabriquées dans des ateliers illégaux au sein de la ville même5. La géographie accidentée de Bamako contribue à dissimuler ces usines situées au fond de grottes, derrière des collines et dans les ravins6.
Graphique 1 : La chaîne d’approvisionnement des armes à feu illicites à Bamako
Transbordement d’armes à feu illicites, contrebande et méthodes de dissimulation
Les points de transbordement des armes illicites circulant à Bamako sont principalement la Libye, le Niger, l’Algérie, la Guinée, la Sierra Leone, le Ghana, le Libéria, le Burkina Faso, la Mauritanie et le Nigéria, ainsi que des endroits plus éloignés tels que la Turquie, l’Afghanistan et la Slovénie, entre autres. Les armes saisies par les autorités maliennes ont été fabriquées dans des pays comme la Chine, les États-Unis, l’Italie, la République tchèque, l’Égypte et la Russie. En novembre 2020, des armes illicites dissimulées dans un bus commercial transportant des passagers de Bamako à Koro dans la région de Mopti ont été découvertes par la Direction régionale des douanes de la ville de Balazans à Ségou. Des pistolets-mitrailleurs et une grande quantité de munitions ont été saisies7.
Acteurs et voies de trafic d’armes vers Lagos
Divers acteurs allant des commerçants clandestins aux utilisateurs finaux jouent un rôle dans l’économie criminelle du trafic d’armes à Lagos8. Les commerçants clandestins sont notamment des forgerons (les fabricants locaux d’armes à feu), du personnel de sécurité corrompu, des hommes d’affaires criminels
prenant part à la contrebande et une foule d’autres criminels amorphes9. Les utilisateurs finaux comptent des politiciens, des ravisseurs, des voleurs à main armée, des destructeurs d’oléoducs, des milices ethniques, des travailleurs du transport routier et des motocyclistes/motards commerciaux, des sectateurs et des bandes criminelles opérant dans divers quartiers de la ville.
Graphique 2 : Chaîne d’approvisionnement des armes à feu illicites à Lagos
Points de transbordement, contrebande et méthodes de dissimulation
Les points de transbordement des armes illicites entrant à Lagos sont essentiellement le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Ghana, la Libye, le Mali et le Niger, mais aussi l’Iran, la Russie, la Bulgarie, la Chine, l’Afrique du Sud, la Turquie, les États-Unis et l’Ukraine, entre autres. Les criminels importateurs et trafiquants d’armes à feu ont recours à différentes stratégies de contrebande et méthodes de dissimulation. Les contrebandiers falsifient les documents d’importation et les déclarations de marchandises pour faire passer des armes à feu en contrebande via les ports maritimes de Lagos.
Dans le cadre de l’un de ces incidents, les 1 100 fusils saisis dans le port de l’île de Tin Can étaient dissimulés dans un conteneur de 20 pieds, qui devait selon l’importateur contenir des W.C. et des lavabos11. Un autre trafiquant d’armes à feu a caché des armes à feu dans un conteneur censé contenir des téléviseurs à écran plasma.
Convergence : facteurs et catalyseurs du trafic d’armes à Bamako et à Lagos
Facteurs du trafic d’armes
Les principaux moteurs du trafic d’armes sont une combinaison de facteurs qui se renforcent mutuellement, notamment : les réseaux visibles d’organisations criminelles transnationales ; les gangs et les sectes prospères qui ont besoin d’armes ; l’insécurité et la nécessité de se défendre ; les armes à feu comme moyen de subsistance ; et l’afflux de population.
À Bamako, la présence croissante de groupes terroristes transnationaux continue d’être un facteur majeur du trafic d’armes. AQMI, le bataillon Al Mourabitoune, le FLM, une partie du JNIM et la coalition du GSIM (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans) comprenant des groupes islamistes militants, sont des groupes extrémistes violents dominants ayant une portée internationale. Ils tirent parti de leurs liens avec d’autres groupes clandestins dans des pays dévastés par des actes terroristes pour se procurer et faire passer des armes en contrebande au Mali et pour gérer des cellules aux abords de Bamako15.
À Lagos, les ravisseurs, les voleurs à main armée, les vandales d’oléoducs, les milices ethniques, les travailleurs du transport routier, les motocyclistes commerciaux, les sectateurs et les bandes criminelles opérant dans divers quartiers de la ville constituent un marché facile pour les trafiquants d’armes. Les gangs sectaires tant redoutés – connus sous le nom de No Salary Boys, Awawa Boys et One Million Boys – munis d’ALPC16, terrorisent les habitants de la ville. Ces gangs se procurent leurs armes illicites par l’intermédiaire de forgerons locaux et de diverses autres sources17.
Catalyseurs du trafic d’armes
Dans le cadre de l’analyse des catalyseurs, la porosité des frontières reste un facteur critique. D’une manière générale, en Afrique de l’Ouest, la porosité des frontières de la région favorise la circulation de divers produits illicites et les importations frauduleuses, en particulier celles d’armes légères et de munitions. Cette situation profite à deux catégories de porteurs d’armes légères, à savoir les particuliers qui utilisent des armes pour se défendre et les divers groupes criminels.
Déjà affaiblis par une rébellion et les coups d’État militaires qui ont suivi ces dernières années, les services de sécurité maliens sont confrontés à des lacunes critiques en matière de capacités, notamment : des ressources humaines et matérielles insuffisantes, une mauvaise coordination, une formation inadéquate et un manque de confiance entre les communautés et les forces postées aux frontières18. Ces défis ont incité les groupes criminels opérant dans l’économie souterraine à introduire clandestinement différents types d’ALPC au Mali, et à Bamako en particulier.
Compte tenu des défis sécuritaires innombrables du Nigéria, la porosité des frontières est reconnue depuis longtemps comme une réalité. Elle est directement liée aux menaces sécuritaires les plus persistantes du pays – terrorisme, banditisme, violence communautaire et sectaire, trafic de stupéfiants et trafic d’armes19. La corruption généralisée dans les rangs des fonctionnaires des frontières facilite le trafic transfrontalier de produits de contrebande, tels que les armes, qui passent par des réseaux de groupes criminels transnationaux 20.
La mauvaise planification urbaine est un autre catalyseur de trafic d’armes au sein des villes 21. Les bâtiments inachevés et abandonnés à Bamako et à Lagos sont devenus des lieux où les criminels peuvent planifier leurs opérations, et stocker et distribuer des armes à feu illicites.
À Bamako, des agents du commissariat de police de Kalabancoro ont récupéré des armes à feu illicites auprès d’une organisation criminelle qui occupait un bâtiment inachevé à la Commune V22. À Lagos, cinq armes à feu, cachées dans des maisons inachevées et des parcelles de terrain inoccupées, ont été récupérées par des agents de la Task force (force opérationnelle) de la Direction générale de la police de l’État de Lagos. En outre, des engins explosifs improvisés, des bombes, des fusils AK-47, des cartouches et des poignards ont été récupérés sur des terroristes présumés23.
L’adoption généralisée des motos commerciales comme moyen de transport alternatif est étroitement
liée aux défis que représente une mauvaise planification urbaine. L’Association des opérateurs de motos commerciales est devenue une milice urbaine utilisant des armes illicites pour fomenter la violence. Au cours du premier semestre de 2021, 320 conducteurs de motocycles commerciaux ont été arrêtés dans le cadre de 218 incidents criminels et 480 armes à feu de différents calibres leur ont été confisquées25.
Le vol perpétré dans les armureries, souvent avec la complicité du personnel de sécurité, reste une source majeure d’armes et de munitions illicites à Lagos. Cette situation est due en partie à la mauvaise gestion des stocks de la police et de l’armée dans le pays26. À Bamako et dans sa zone périphérique, les insurgés et les militaires insurrectionnels lancent régulièrement des attaques meurtrières contre les avant-postes des forces de sécurité, les installations militaires, les convois de sécurité et les postes de contrôle pour s’emparer des armes27. L’accès à la mer, aux ports et aux voies navigables est un autre catalyseur essentiel du trafic d’armes à Bamako et à Lagos28.
Même si les ports maritimes jouent un rôle important dans le développement urbain, ils servent également de plaques tournantes au trafic29. La probabilité qu’un conteneur soit fouillé est faible – en moyenne environ un sur dix, en raison du volume de marchandises transportées. Les opérateurs portuaires sont sous pression pour traiter d’énormes volumes de marchandises en peu de temps30. Lorsque la complicité des responsables portuaires s’ajoute à ce dilemme, empêcher le flux illicite d’armes de progresser à Lagos via les ports maritimes devient plus compliqué. En 2017, le NCS a déclaré que deux officiers supérieurs étaient recherchés pour collusion avec des agents de dédouanement portuaire et des transitaires, leur but étant d’importer illégalement 661 fusils à pompe dans le pays31.
Graphique 3 : Facteurs déterminants et facilitateurs du trafic d’armes à Bamako et à Lagos
Impacts et implications du trafic et de la prolifération d’ALPC à Bamako et à Lagos
La prolifération d’ALPC et la facilité d’y accéder à Bamako et à Lagos prolongent les conflits existants, menacent la stabilité des communautés polarisées et encouragent la criminalité violente dans ces deux villes. Plus important encore, cette situation expose les civils à un risque élevé de mort ou de blessure par la violence liée aux armes. Selon les données recueillies par l’ACLED, 34 attaques distinctes ont déjà eu lieu à
Graphique 4 : Attaques à l’arme à feu à Bamako (de 2011 à 2021)
Graphique 5 : Attaques à l’arme à feu à Lagos (de 2012 à juin 2022)
Bamako et dans ses zones périurbaines entre 2011 et 2021 (graphique 4).
Selon les données de l’ACLED, 20 attaques liées à des groupes armés ont été menées à Lagos en 2020, 18 en 2021 et 25 jusqu’en juin 2022 (graphique 5). Ces données montrent que, depuis 2011, ces attaques ont été perpétrées par divers groupes armés, notamment des criminels non identifiés (43 %), le Syndicat national des travailleurs du transport routier (16 %), des sectateurs (7 %) et des milices communales (9 %). Les données de l’ACLED révèlent encore que 241 personnes sont mortes dans des attaques ciblées menées par divers groupes armés à Lagos entre 2012 et 2021.
Conclusion
La lutte contre le trafic d’armes et les défis en matière de sécurité qui y sont associés dans les villes nécessitent une approche intégrée accompagnée d’actions complémentaires de la part des autorités étatiques, des agences multilatérales, de la société civile et des citadins. Il est impératif de développer de nouvelles façons de penser à ce que devrait être une réponse efficace au trafic d’armes à Bamako et à Lagos.
Recommandations
Administrations (ou gouvernements) des villes
- Investir davantage dans l’établissement de relations avec les communautés locales grâce à un engagement concerté avec la société civile et les organisations et groupes communautaires.
- Consulter les anciens enregistrements de tous les armuriers pour recueillir davantage de renseignements sur leurs opérations, ce qui permettra à l’association de suivre périodiquement l’échelle, le mode et le volume de production et d’en rendre compte à une agence gouvernementale désignée, telle que la police.
- Soutenir des systèmes de subsistance économique viables dans les communautés frontalières afin de réduire l’attrait de la facilitation de la contrebande transfrontalière d’armes, entretenu par les liens familiaux et communautaires.
- Adopter une législation sur des règlements d’urbanisme efficaces pour prévenir la prolifération de bâtiments inachevés et abandonnés dans les villes, tout en veillant à ce que les bâtiments inachevés soient correctement surveillés afin d’éviter leur conversion en repaires de criminels.
Administrations centrales (ou gouvernements centraux) au Mali et au Nigéria
- Collaborer davantage avec les niveaux infranationaux de l’administration publique pour relever le défi immédiat de la porosité des frontières.
- Faire des efforts concertés pour recruter, former et affecter du personnel de sécurité suffisamment équipé aux frontières, ce qui permettra d’améliorer la surveillance et d’enrayer l’afflux d’armes dans les villes.
- Prioriser les interventions socio-économiques ciblées visant à réduire la pauvreté et le manque d’opportunités qui affectent les populations négligées qui désertent les régions rurales et les villes sous-développées pour chercher des opportunités économiques dans les grandes villes, créant ainsi un environnement favorable à la criminalité urbaine.
- Il faudrait un programme de démobilisation, de désarmement et de réinsertion qui offre également d’autres options de subsistance dans des espaces sûrs dans les villes, afin d’enrayer l’afflux d’armes et de munitions illicites à Lagos et à Bamako. L’Office of the National Security Adviser(ONSA) et la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères (CNLPAL) devraient respectivement donner suite à cette recommandation au Nigéria et au Mali.
Institutions multilatérales
- Mettre rapidement en œuvre la Stratégie maritime intégrée de la CEDEAO (SMIC), adoptée le 29 mars 2014, en mettant l’accent sur ses piliers fondamentaux que sont la gouvernance maritime, la sureté et la sécurité du domaine maritime, ainsi que la sensibilisation et la recherche dans le domaine maritime.
- Faciliter la mise en place d’une structure décentralisée aux niveaux infranationaux du gouvernement afin de renforcer l’action locale dans la lutte contre le trafic d’armes.
- Soutenir les campagnes de sensibilisation, de collecte, d’enregistrement et de marquage des armes à feu légales et de destruction des armes illégales grâce à des partenariats avec l’État de Lagos, le gouvernement régional de Bamako et les partenaires internationaux de développement. Services répressifs
- Améliorer les infrastructures et déployer de vastes technologies de détection de la contrebande aux points d’entrée autorisés.
- Déployer des systèmes électroniques de surveillance des frontières pour renforcer les contrôles d’immigration existants et améliorer la sécurité dans les corridors frontaliers sans personnel. Société civile et médias
- Aider les gouvernements à prévenir, combattre et éliminer le commerce illicite des ALPC par des campagnes de plaidoyer dans les communautés et les médias.
- Surveiller la mise en œuvre de l’engagement des États à lancer des plans d’action nationaux visant à enrayer l’afflux d’ALPC illicites dans les villes.