Un commando de Boko haram a attaqué le Palais présidentiel à N’Djamena en arrivant de deux côtés. Selon nos sources, ils seraient venus en barques le long du Chari car le palais est au bord du Chari et frontalement en attaquant les portes d’entrée. Ils ont réussi à entrer mais plusieurs parmi eux ont été tues.
Au vu de leur plan, on peut dire qu’il s’agit d’une opération d’amateur car on ne peut attaquer un Palais présidentiel dans ces conditions. Les assaillants seraient armés de kalachinkov pour attaquer des gardes présidentielles lourdement armées de chars et d’autres armes lourdes. Les premières informations parlent d’une attaque réalisée par des éléments de Boko Haram. Plusieurs pertes auraient été constatées du côté des forces républicaines.
Le ministre des Affaires étrangères et porte-parole du gouvernement, Abderaman Koulamallah, évoque une tentative de déstabilisation qui a été éradiquée à N’Djamena.
D’autres sources doutent du sérieux des putschistes car des personnes lucides ne peuvent pas songer s’attaquer à un palais présidentiel les mains nues.
Le Ministre des affaires étrangères a parlé de 24 assaillants dont un seul armé, les autres détenaient des couteaux et des coupecoupes. Ils devraient être sous l’emprise de la drogue et de l’alcool. Ils seraient originaires du sud du pays. Au moment de l’attaque, le président Mahamat KAKA était dans son bureau.
Dans la soirée, on a appris qu’il y avait 18 personnes tuées lors de cette attaque, dont 18 parmi les assaillants, a annoncé le porte-parole du gouvernement tchadien, Abderaman Koulamallah.
Selon Koulamallah. “Il y a eu 18 morts et 6 blessés côté assaillant, et nous déplorons un mort ainsi que trois blessés, dont un grièvement“, a-t-il précisé.
Des enquêtes sont en cours pour identifier les responsables et déterminer les circonstances exactes de cette attaque survenue au cœur de la capitale tchadienne.
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