Après une entrée réussie contre la Gambie, le Sénégal a concédé le nul (0-0) hier face à une solide équipe tunisienne. Les Lionceaux conservent néanmoins la tête du groupe avec 4 points et joueront leur qualification en quart de finale, et à la Coupe du monde, ce lundi contre la Somalie.
Face à une équipe tunisienne bien regroupée, les Lionceaux du Sénégal ont affiché une nette domination sans parvenir à faire trembler les filets. Les protégés de Pape Ibrahima Faye ont monopolisé le ballon, se créant pas moins de 16 occasions, dont 4 frappes cadrées, contre aucune tentative pour leurs adversaires. Malgré cette pression constante, le verrou tunisien n’a jamais sauté. Un manque de réalisme criant dans le dernier geste a plombé les ambitions sénégalaises, notamment en première période, lorsque Sidy Barham Ndiaye s’est manqué sur une action limpide devant le but.
Une copie plus aboutie malgré le nul
Par rapport à leur première sortie contre la Gambie (1-0), les Lionceaux ont livré un match plus convaincant dans le jeu. Avec la même composition de départ, le sélectionneur Pape Ibrahima Faye a renouvelé sa confiance à ses jeunes, qui ont su répondre dans l’engagement et l’intensité. Le capitaine Ibrahima Sory Sow, très actif dans l’entrejeu, a frôlé l’ouverture du score sur coup franc, trouvant le poteau en seconde période. Une action symbolique d’un match où il ne manquait qu’un soupçon de réussite pour faire la différence.
Un dernier match crucial face à la Somalie
Avec 4 points au compteur, le Sénégal partage la tête du groupe avec la Tunisie. La dernière journée contre la Somalie, bon dernier avec 0 point, sera décisive pour la qualification en quart de finale… mais pas seulement. En cas de victoire, les Lionceaux valideront aussi leur ticket pour la Coupe du monde U17, une double récompense à portée de crampons.
Même si la Somalie paraît être l’adversaire le plus abordable du groupe, les coéquipiers de Sow devront faire preuve de la même rigueur et gommer leurs maladresses offensives pour s’éviter toute mauvaise surprise. Le potentiel est là, l’état d’esprit aussi. Il ne reste plus qu’à concrétiser.
El Hadji Malick SARR
