mai 17, 2025
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Politique

DIALOGUE POLITIQUE , INSULTEURS, ATTAQUES ARMEES EN CASAMANCE, « REGLEMENT DE COMPTES »… : L’APR pilonne le régime

Le Secrétariat Exécutif National de l’Alliance Pour la République s’est réuni hier jeudi 15 mai, en vue d’examiner les questions cruciales de l’actualité nationale et internationale. Le parti de l’ancien président de la République Macky SALL a notamment dénoncé « le Dialogue politique auquel il (le pouvoir) convie l’opposition (qui) n’est ni sincère ni honnête » avant de réitérer sa position de ne pas y prendre part.

« Les membres du SEN ont d’abord fermement condamné les propos graves et outranciers portés à l’encontre du Président Macky Sall, de sa famille, de ses responsables par des proches du Premier ministre. Le soutien personnel d’Ousmane Sonko à un insulteur notoire, en plus d’avoir été une pression sur les Juges à la veille d’un procès, a confirmé sa nature de sponsor leader de la meute d’insulteurs publics du Pastef », a souligné d’emblée le SEN de l’APR.

Le parti de Macky Sall a rappelé que « ce fait inédit dans l’histoire du Sénégal, qui nuit gravement à la stabilité nationale et à l’instauration d’un climat sain dans l’espace public, rejoint l’usage du terme grossier de « résidu » à l’endroit de l’opposition. »

« Tous ces actes posés par le pouvoir confirment que le Dialogue politique auquel il convie l’opposition n’est ni sincère ni honnête, mais qu’il relève plutôt de la ruse politicienne et de la volonté de validation de décisions déjà arrêtées. A ce propos, l’APR, tout en rappelant son ancrage dans l’opposition, notamment au sein du FDR, et son respect de la souveraineté de chaque parti politique, réitère sa position de ne pas prendre part au Dialogue du 28 mai prochain », ajoute le communiqué parvenu à la rédaction de DakarTimes.

Par ailleurs, le SEN a exprimé « son inquiétude relative à la recrudescence des attaques armées en Casamance, dont la dernière est le braquage d’un convoi de collecteurs de noix de cajou dans la commune de Boutoupa Camaracounda. » Sur ce, « le SEN a rappelé, qu’en douze ans, le Président Macky Sall a mis en place des politiques ambitieuses aux plans sécuritaire et économique, qui ont permis le désenclavement et le retour de la paix en Casamance. Il était attendu du régime actuel des efforts en vue de clore définitivement le chapitre de la violence et de parachever l’unité nationale. »

Toujours à ce propos, « les membres du SEN ont exprimé leur soutien à notre vaillant Jambaar porté disparu depuis le 26 avril dernier et présumé détenu par le MFDC. Tout en saluant les efforts de l’armée pour retrouver notre compatriote officier, le SEN a exigé du gouvernement une attention plus accrue à la question cruciale de la Casamance, loin des slogans et des exercices de communication. »

« Au chapitre de la vie du parti, les membres du SEN ont exigé la libération des détenus politiques Farba Ngom, Lat Diop et Abdoulaye Ndiaye, otages du régime et victimes d’un odieux règlement de compte d’un régime qui fait de la persécution son programme de gouvernement.

Ils ont également soutenu les anciens ministres Amadou Mansour Faye, Ismaïla Madior Fall, Salimata Diop, Aissatou Sophie Gladima, Moustapha Diop, dont les mises en accusation en vue de leur traduction devant la Haute Cour de Justice constituent une agression du régime contre l’État de droit et d’une volonté d’acharnement et de règlement de comptes », a déclaré l’APR.

Concernant la situation internationale, « le SEN s’est félicité de la tenue à Lomé, de la conférence de l’Union africaine sur la dette des pays africains mais a regretté la faible participation du Sénégal à cet important événement alors que notre pays, grâce au leadership du Président Macky Sall, porte depuis plusieurs années ce sujet sur la scène internationale avec constance, brio et efficacité. »

Enfin, « le SEN a exprimé sa vive préoccupation au sujet des atteintes graves aux libertés d’expression et d’association au Mali, et a appelé à la garantie des droits fondamentaux qui régissent les sociétés démocratiques et sans lesquels nul progrès économique et social ne saurait être possible », conclut le communiqué.

 

Awa BA

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