La Fondation Mohammed VI des Sciences et de la Santé a inauguré ce samedi 23 Novembre 2024 à Dakhla, la première Académie Africaine des Sciences de Santé (AASS) en présence de plusieurs personnalités, autorités et professeurs venus de 40 pays d’Afrique. Le siège de l’Académie se trouve à Dakhla.
Il s’agit d’un bijou bâti sur 47hectares pour un coût global de 02 milliards de dirhams (190 millions d’euro), plus de 124 milliards de FCFA. Dans son discours, le Président Directeur Général de la Fondation, Professeur Lahcen BELYAMANI a souligné qu’il s’git «d’un projet stratégique pour le développement de la santé en Afrique dans un cadre d’intelligence collective ».
Il est important de rappeler que l’Académie Africaine des Sciences de la Santé (AASS), est un projet porté par la Fondation Mohammed VI des Sciences et de la Santé. Son siège se trouve à Dakhla. Selon le Professeur Lahcen BELYAMANI cette ville est «le cœur stratégique de notre cher continent, symbolise notre engagement envers une Afrique unie, solidaire et souveraine en matière de santé. Nous consoliderons ensemble la coopération sud-sud dans le cadre d’un leadership africain ».
Par ailleurs, Professeur Lahcen BELYAMANI a souligné que «les enjeux de santé publique en Afrique sont multiples, complexes et souvent urgents ». Il rappellera l’exemple de la pandémie de Covid-19 qui a été, selon lui «tragique». Toutefois, cette pandémie, «a aussi révélé la résilience et la capacité d’innovation dont nos pays peuvent faire preuve lorsqu’ils travaillent ensemble».
De l’avis du Professeur Lahcen BELYAMANI, «l’AASS entend être un catalyseur de l’enseignement, de la recherche et de l’innovation ». Il a promis de faire de l’Académie «un espace d’intelligence collective où experts, chercheurs et institutions se réuniront pour créer des synergies entre nos pays afin de répondre de manière plus coordonnée et plus efficace aux défis sanitaires de notre Continent ». Il reste convaincu «qu’en travaillant ensemble, nous pouvons faire de l’AASS une plateforme de réflexion, de collaboration, et de diffusion des connaissances, permettant de renforcer nos systèmes de santé et d’offrir à nos citoyens un avenir plus sain et plus prospère. Nous avons un rôle crucial à jouer dans l’élaboration des politiques publiques de santé et dans la création d’un environnement favorable à l’innovation scientifique ». Il a invité tous les africains à «un travail collectif, solidaire et collaboratif peut permettre de relever les défis majeurs qui se posent à nous« . «Ensemble, construisons les ponts pour une Afrique unie, solidaire et souveraine, où un système de santé moderne, efficace et accessible à tous deviendra une réalité » dira-t-il.
Mamadou Mouth BANE, Envoyé spécial à DAKHLA