Après une seconde lecture de son ouvrage : « Ils savent que je sais tout », nous avons tiré une seule conclusion : « Robert est un homme de vérité ».
L’homme s’assume et assume tout. Son livre est une compilation de révélations justes et vraies. Laurent Gbagbo en a apporté la confirmation lors d’une émission avec Alain FOKA. Ces vérités ont permis de comprendre, mais aussi d’avoir la certitude que la France-Afrique a caché beaucoup de choses qui se sont passées derrière le rideau. Il a eu le courage de lever ce rideau, au grand jour.
Du départ de Laurent Gbagbo du pouvoir, à la libération de l’américaine Clotilde REIS en passant par l’arrivée au pouvoir du Général Aziz en Mauritanie et aux largesses d’anciens chefs d’Etat, Robert a allumé les projecteurs dans toute l’AOF.
Robert a été véridique. Seule la vérité est révolutionnaire. Cependant, elle dérange ceux qui n’émergent que dans la confusion et dans le mensonge…
Nous avons toujours voulu comprendre les dessous des relations entre la France et certaines de ses anciennes colonies. Robert nous a dévoilé cette vérité qui semble plonger dans un malaise profond, certains cercles aussi bien en Afrique qu’en France. Merci à Bourgi, de nous avoir dit la vérité.
Désormais, chacun est libre d’avoir une opinion bonne ou mauvaise, sur Robert. Toutefois, soyons juste avec lui, même dans l’adversité et au plus profond de nos incompréhensions sur l’homme.
Robert a rendu service à son pays le Sénégal et à d’autres pays africains. Comment ? Diront certains. Eh bien, après avoir libéré l’étudiante américaine Clotilde REIS, Me Bourgi avait cédé le gain de cette prouesse diplomatique à l’ancien président sénégalais Me Abdoulaye WADE. Ainsi, lors de l’Assemblée générale des Nations Unies en 2010, Me Wade avait reçu Clotilde dans son appartement à Hyatt Hôtel à New York. Pendant, ce temps, l’Etat du Sénégal négociait le financement du Millenium Challenge Account (MCA) dont la phase était estimée à 250 milliards de FCFA. La libération de Mme REIS avait accéléré les décaissements pour le Sénégal. Ce fut l’une des retombées de la médiation de Me Bourgi dans cette affaire entre l’Iran sous Mahmoud Ahmadinejad et les Usa sous Bush fils. L’affaire Clotilde REIS renforcera les relations entre Dakar et Téhéran qui avait financé le projet de montage de taxis avec SENIRAN AUTO et le programme des 1.000 tracteurs pour les agriculteurs sénégalais. Et, jusqu’à nos jours, Robert nourrit le même enthousiasme pour servir ce pays qui l’a vu naître le 04 Avril 1945.
Aujourd’hui, le dernier service qu’il vient de rendre à l’Afrique, c’est d’avoir invité ces dirigeants, à croire en eux et à l’avenir du Continent. Robert a publiquement signé l’acte de décès de la France-Afrique, non sans appeler à un sursaut des Africains pour bâtir une Afrique nouvelle tournée vers l’avenir.
Son appel semble être bien entendu. Véritablement, les révélations de Robert, ont fouetté la conscience des Africains et ont encouragé une certaine élite africaine, dans sa volonté de construire seule son avenir. Que certains soient frustrés par les témoignages de Robert, c’est bien compréhensible. A présent, nous devons y tirer des leçons pour construire le futur.
Concernant le Sénégal, le président de la République Bassirou Diomaye FAYE et le Premier ministre Ousmane SONKO devraient tirer le maximum de cet homme capable de nous ouvrir plusieurs portes pour renforcer les bases de la Vision Sénégal 2050. Ne cherchez pas loin ! De Paris, à Riyad, en passant par Bruxelles, Doha, Abu Dhabi, Congo etc… Robert peut lever tous les obstacles avec son riche carnet d’adresses qu’il tient jalousement.
Les 05 années à venir doivent être exclusivement économiques et financières. Alors, soyez humbles en parlant aux bonnes personnes, capables d’ouvrir les bonnes portes qui mèneront le Sénégal vers le succès…
En tout cas, Robert détient des clés. Il n’est demandeur de rien ! Absolument rien ! Mais, à travers ces dernières sorties médiatiques au Sénégal, nous avons juste compris que, par devoir patriotique, il est prêt à aider son pays natal, le Sénégal, surtout pendant ces moments, pas faciles.
Par Mamadou Mouth BANE
