Le représentant du Ministre de l’Enseignement a soutenu la vision d’une coopération sud/sud pour renforcer les liens entre les pays africains.
«Une initiative importante portée par la Fondation Mohammed VI des sciences de la santé et qui s’inscrit pleinement dans la vision du Royaume du Maroc, guidée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI que Dieu l’Assite, pour faire de notre pays un catalyseur de la coopération Sud-Sud, et un acteur clé dans le renforcement des systèmes de santé africains. Le Maroc a toujours considéré la coopération avec ses pays frères et amis africains comme une priorité stratégique » a déclaré le représentant du Ministre de l’Enseignement.
Il a d’ailleurs rappelé un extrait du discours de Sa Majesté, lors du 28ème sommet de l’Union africaine à Addis-Abeb, qui disait : « Ma vision de la coopération Sud-Sud est claire et constante : Mon pays partage ce qu’il a, sans ostentation ».
Selon le représentant du Ministre de l’Enseignement, l’Académie Africaine des Sciences de la Santé est «un véritable pont entre les différents pays du continent, un laboratoire d’idées et une plateforme d’action et d’échanges pour améliorer la santé publique à travers des initiatives adaptées aux défis spécifiques de chaque pays africain ».
Pour lui, «ce projet ambitieux est à la hauteur des défis auxquels notre continent est confronté. Aujourd’hui, nous avons une réelle opportunité de renforcer nos liens, de partager nos expériences et de poser les bases de collaborations durables pour répondre aux enjeux sanitaires de demain ». A son avis, le lancement de l’académie Africaine des Sciences de la Santé est «la preuve de notre engagement commun : celui de placer la science, la recherche et l’innovation au service du bien-être et du développement durable de notre continent ».
Il a insisté sur l’importance des pays africains «de développer des solutions reposant sur la recherche, l’innovation et la coopération ». Il a rappelé que «la pandémie de COVID-19 nous a appris que seule une capacité de réponse rapide et résiliente nous permet de faire face aux crises sanitaires ».
Ainsi, à travers «cette académie nous ambitionnons de construire des partenariats stratégiques avec des organisations internationales comme l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), des institutions académiques, ainsi que l’industrie pharmaceutique, pour renforcer l’accès à l’innovation et aux technologies médicales de pointe ».
Il a estimé que «c’est à travers cette coopération renforcée que nous pourrons ensemble aborder les défis de la santé en Afrique de manière innovante et contextuelle, en développant des solutions adaptées aux réalités de notre continent ».
Définissant les objectifs de l’AASS, il dira qu’il s’agit de «promouvoir la recherche scientifique en santé, en mettant l’accent sur les problématiques de santé publique spécifiques à l’Afrique, notamment les maladies infectieuses, la nutrition, la santé maternelle et infantile, ainsi que les maladies transmissibles qui connaissent une progression inquiétante sur le continent ».
Il faudra aussi «mettre en place des formations de haut niveau, adaptées aux besoins du continent, pour accompagner le développement des compétences médicales et scientifiques en Afrique ». Enfin, l’Académie devra «collecter et analyser les données de santé à l’échelle continentale et fournir des informations précieuses pour les gouvernements et les autorités sanitaires ».
Il dira que le Ministère de l’enseignement supérieur et de l’innovation est «prêt à jouer un rôle actif dans cette initiative, à impliquer toutes les universités pour partager leurs expertises en matière de recherche scientifique et de technologie de la santé avec les pays frères et amis africains ». Le Ministère souhaite évoluer «de concert » pour «surmonter les défis actuels, mais aussi anticiper et atténuer les risques sanitaires futurs ».
«Au Ministère, nous sommes persuadés que la création de l’Académie Africaine des Sciences de la Santé marque une étape décisive dans le développement de la santé en Afrique » dira-t-il. En ajoutant «qu’à travers cette Académie, nous affirmons notre engagement en faveur d’une coopération renforcée entre les nations africaines pour un accès équitable aux soins de santé pour toutes et tous et pour un meilleur avenir de nos nations ».
Il a estimé que «l’AASS saura répondre aux attentes des peuples africains, et contribuera de manière significative à la transformation de notre continent vers un avenir plus sain et plus prospère ».
Mamadou Mouth BANE, Envoyé spécial à DAKHLA