janvier 24, 2025
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Sahara: Résolution 2756 du Conseil de sécurité de l’ONU ou la trajectoire irréversible

Le 31 octobre 2024, le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté la résolution 2756, prorogeant le mandat de la MINURSO jusqu’au 31 octobre 2025. Cette décision s’inscrit dans la continuité des efforts du Royaume visant à stabiliser et à trouver une solution politique durable au conflit artificiel dans les régions du Sud du Royaume, une cause que le Maroc défend avec fermeté et diplomatie.

La résolution (2756) se distingue par deux évolutions importantes qui consacrent un tournant décisif dans la résolution du conflit au sein des Nations Unies. D’une part, le Conseil se félicite du momentum récent matérialisé par le soutien croissant à la marocanité du Sahara ainsi qu’à l’Initiative Marocaine d’Autonomie et appelle à construire autour de celle-ci. D’autre part, il exhorte les autres parties à « éviter les actes qui pourraient compromettre le processus politique », soulignant qu’il n’y a pas de processus politique sans respect du cessez-le-feu.

Ainsi, ce texte met en lumière l’action de la diplomatie marocaine, qui connaît un momentum significatif. Le Royaume s’affirme en effet comme un pilier de paix et de stabilité sur la scène internationale, renforçant son rôle d’acteur clé dans la promotion de la sécurité et de la coopération.

Par la prorogation du mandat de la MINURSO, le Royaume poursuivra sa démarche pacifiste de dialogue et de développement en préservant la stabilité et la sécurité dans cette région stratégique du Maghreb et au-delà. Cette reconduction garantit également la continuité des actions de l’ONU sur le terrain, en fournissant une présence dissuasive et en surveillant le respect du cessez-le-feu.

Malgré le large soutien qu’a recueilli cette résolution (adoptée avec 12 votes, 2 abstentions), le voisin de l’Est du Maroc a choisi de ne pas voter en faveur de celle-ci et a tenté de soumettre deux amendements, rejetés par le Conseil, traduisant indéniablement une volonté de détourner l’attention de la solution d’autonomie soutenue par le Maroc et une large partie de la communauté internationale.

Fidèle à sa position de ne pas se reconnaître comme partie prenante directe, le pays voisin du Maroc est aujourd’hui clairement identifié par le Conseil de sécurité comme partie prenante à ce différend, étant mentionné autant de fois que le Royaume Chérifien dans le texte.

En dépit d’un consensus grandissant sur la légitimité des droits marocains sur ses provinces du Sud, l’Algérie, par sa non-participation au vote, souligne davantage son isolement et reflète une démarche de blocage et de déviation des efforts internationaux, cherchant à maintenir l’impasse plutôt qu’à favoriser un dialogue constructif.

Ce positionnement contraste avec l’approche constructive du Maroc, qui œuvre activement pour une solution pacifique et réaliste sous l’égide des Nations Unies.

Ainsi, dans ses termes, la résolution met en avant l’initiative marocaine d’autonomie, proposée en 2007, la qualifiant de « sérieuse et crédible » pour offrir une réponse pacifique et pragmatique à la question du Sahara.

L’adoption d’une telle résolution témoigne également de la préoccupation du Conseil de sécurité face à l’impasse politique et souligne la nécessité de parvenir à une solution « politique, réaliste, pragmatique et durable ». Ce langage, soigneusement choisi, résonne avec les principes mêmes de la proposition d’autonomie marocaine, qui vise à garantir la paix et le développement dans la région et la sous-région, tout en respectant la souveraineté et l’intégrité territoriale du Royaume.

La résolution a reçu un accueil favorable de nombreux États membres de l’ONU, témoignant de l’appui international croissant en faveur de la solution d’autonomie marocaine. Parmi les membres permanents du Conseil de sécurité, les États-Unis et la France ont réitéré leur soutien à l’initiative marocaine, tandis que d’autres pays influents ont encouragé les parties à s’engager dans une négociation constructive. Certains pays, comme l’Équateur, ont retiré leur reconnaissance de la pseudo « rasd ». Ce soutien affirme avec force la légitimité des droits historiques du Royaume sur ses provinces sahariennes spoliées.

Avec la résolution 2756, le Conseil de sécurité de l’ONU marque davantage ce momentum créé par la dynamique internationale en faveur du plan d’autonomie. Une dynamique sans précédent qui confère une légitimité plus forte à l’échelle mondiale à l’initiative marocaine comme la seule et unique solution viable au différend régional autour du Sahara marocain, et fixe l’orientation définitive de l’évolution de la question du Sahara marocain au sein de l’Organisation des Nations Unies.

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