septembre 12, 2024
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SENEGAL 2024/2029 : Macky SALL a légué plus de 150 projets à Diomaye

L’Apr et ses alliés ont présenté hier un livre blanc qui revient sur les réalisations de l’ancien président du Sénégal Macky SALL ainsi que sur les projets légués à Diomaye FAYE. Le livre est intitulé : «Le Sénégal sous Macky SALL »

Projet de construction d’hôpitaux par l’USTDA

Le Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération (MEPC) a mobilisé en juin 2022, un don d’un million quarante et un mille quatre cents (1.041.400) dollars américains auprès de US Trade and Devlopment Agency (USTDA) qui est une agence américaine. Ce don était destiné au financement des études de faisabilité pour la construction de quatre (4) hôpitaux et le développement de trois (3) à cinq (5) unités de soins mobiles, suivant un schéma de partenariat public-privé (PPP).

A la suite de cette mission, l’USTDA, à travers un consultant, a procédé à l’étude de faisabilité pour la réalisation d’infrastructures de santé au Sénégal et la mise à disposition d’hôpitaux mobiles

En juin 2023, les résultats de l’enquête ont abouti aux propositions de construction d’un :  

Hôpital de niveau 4 à Thiès ;  
Hôpital de niveau 3 à Kaolack ;
Hôpital de niveau 2 à Kolda ;
Hôpital de niveau 1 à Keur Massar

Ces propositions sont conformes aux prévisions de réalisation d’infrastructures du PIS (Plan d’Investissement Sectoriel). Cependant, pour Thiès et Kaolack, des offres ont été faites par des partenaires pour la construction d’hôpitaux de niveau 3. Ainsi, il a été proposé l’intégration de la reconstruction sur site de l’hôpital Youssou Mbargane et celui de l’Hôpital de Richard Toll en contrepartie.

SENEGAL 2024/2029 : Macky SALL a légué plus de 150 projets à Diomaye

L’Apr et ses alliés ont présenté hier un livre blanc qui revient sur les réalisations de l’ancien président du Sénégal Macky SALL ainsi que sur les projets légués à Diomaye FAYE. Le livre est intitulé : «Le Sénégal sous Macky SALL »

Projet de construction d’hôpitaux par l’USTDA

Le Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération (MEPC) a mobilisé en juin 2022, un don d’un million quarante et un mille quatre cents (1.041.400) dollars américains auprès de US Trade and Devlopment Agency (USTDA) qui est une agence américaine. Ce don était destiné au financement des études de faisabilité pour la construction de quatre (4) hôpitaux et le développement de trois (3) à cinq (5) unités de soins mobiles, suivant un schéma de partenariat public-privé (PPP).

A la suite de cette mission, l’USTDA, à travers un consultant, a procédé à l’étude de faisabilité pour la réalisation d’infrastructures de santé au Sénégal et la mise à disposition d’hôpitaux mobiles

En juin 2023, les résultats de l’enquête ont abouti aux propositions de construction d’un :

  • Hôpital de niveau 4 à Thiès ;
  • Hôpital de niveau 3 à Kaolack ;
  • Hôpital de niveau 2 à Kolda ;
  • Hôpital de niveau 1 à Keur Massar

Ces propositions sont conformes aux prévisions de réalisation d’infrastructures du PIS (Plan d’Investissement Sectoriel). Cependant, pour Thiès et Kaolack, des offres ont été faites par des partenaires pour la construction d’hôpitaux de niveau 3. Ainsi, il a été proposé l’intégration de la reconstruction sur site de l’hôpital Youssou Mbargane et celui de l’Hôpital de Richard Toll en contrepartie.

Le Dossier Patient Unique consiste à avoir un seul dossier retraçant toute l’histoire sanitaire du patient depuis son premier contact avec le système, utilisé par tous les praticiens qui auront à prendre en charge le patient, quel que soient leurs spécialités ou leurs lieux de prestation.  En juin 2023, le processus pour l’élaboration du référentiel du Dossier Patient Unique a démarré avec la participation de tous les acteurs et de toutes les sociétés savantes pour les spécificités et spécialités médicales, chirurgicales, les soins infirmiers, la kinésithérapie ainsi que le dossier social.
Pour la digitalisation une phase pilote a démarré avec six (6) hôpitaux : Hôpital Abass NDAO (où le lancement a été déjà fait), Hôpital Général Idrissa POUYE (HOGIP), hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba, les hôpitaux régionaux de Matam, Kaolack et Kaffrine.

Le passage à l’échelle sera progressif avec le renforcement de l’accompagnement   par la Commission des Données Personnelles (CDP) pour le cadre réglementaire et Sénégal numérique SA (SENUM) pour la partie digitalisation, hébergement et protection des données ; la loi sur l’utilisation des technologies numériques dans le système de santé ainsi que le projet de décret étaient déjà introduits dans le circuit de validation du Gouvernement, au moment de la prise de fonctions des autorités en poste depuis le mois d’avril 2024.

Projet de Relance de l’industrie pharmaceutique locale

Relance de l’industrie pharmaceutique locale – Souveraineté pharmaceutique a été entamée à travers plusieurs initiatives. Il s’agit d’abord de la création d’une institution de haute portée : l’Agence de Réglementation Pharmaceutique /ARP pour le contrôle, l’homologation des médicaments et produits de santé, la mise en œuvre des fonctions réglementaires dans le but d’atteindre le niveau de maturité 3 ; niveau en bonne voie après les évaluations des experts de l’OMS.

Le projet MADIBA avec la plate-forme à Diamnadio de fabrication de vaccins  et tests diagnostics par l’Institut Pasteur de Dakar  est aussi un élément important de cette relance. La SEN- PNA (pharmacie Nationale d’approvisionnement) a été, quant à elle, mise à contribution pour une disponibilité adéquate des médicaments de même que la Delivery unit chargée de suivre les réformes, les projets publics et  privés  inscrits au plan de relance  à travers un comité technique  d’experts et un comité de pilotage interministériel.

Le plan de relance vise l’atteinte de la souveraineté pharmaceutique, avec comme ambition stratégique la production locale de 50 % des besoins du Sénégal en médicaments et produits de santé à l’horizon 2035. Par ailleurs, il prévoit le développement de médicaments à partir des plantes et de faire du Sénégal un hub logistique sous régional. Greffe d’organes

Des avancées notables ont été enregistrées dans le domaine des greffes d’organe. En effet, les premières transplantations rénales ont été réalisées en novembre 2023 par le consortium hôpital le Dantec-hôpital militaire de Ouakam, à la suite d’une convention de partenariat en 2021. Des solutions de financement durable étaient en cours pour accompagner les autres structures suivant des schémas de subvention, la gratuité de la dialyse restant toujours de mise. Un Conseil National du Don et de la Transplantation d’organes (CNDT) a été créé pour faire office d’organe de régulation chargé de l’encadrement de la transplantation. Ͳ Greffe de la moelle osseuse

Pour la prise en charge des cancers du sang, la gratuité de la chimiothérapie a été instituée. Cependant, bon nombre de malades ont besoin d’une greffe de moelle osseuse. Cette greffe, de tout temps, ne pouvait se faire qu’à l’étranger avec des coûts allant de cent à deux cents millions FCFA. Pour remédier à cela, une unité de greffe de moelle a été construite, comme indiqué plus haut, à l’hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye. Ͳ Greffe de la cornée

Pour cette greffe permettant aux malades de recouvrer une vue normale, les arrêtés d’application et autres dispositions nécessaires avaient été pris.

Protection sociale

Le renforcement du pouvoir d’achat des populations s’est matérialisé par une importante revalorisation salariale, les suspensions d’impôts et de taxes sur les produits de grande consommation ainsi que la subvention budgétaire, la subvention sur l’électricité et les hydrocarbures.

La masse salariale dans l’administration publique a connu un accroissement sans précédent, passant de 428 milliards de FCFA en 2012 pour s’établir à 1 273 milliards de FCFA en 2023. Dans le même temps, les effectifs sont passés de 95 779 en 2012 à 176 620 en 2023, soit un accroissement net de 80 841. Tandis que sur la période antérieure, seulement 29 892 postes budgétaires nets ont été créés puisque les agents publics sont passés de 65.887 en 2000 à 95 779 à 2012. Cette forte augmentation des effectifs traduit le recrutement en masse des jeunes dans la fonction publique. Non seulement, les recrutements nets ont plus que doublé par rapport à la période précédente (3 fois plus), mais les agents de l’État (fonctionnaires et non-fonctionnaires) sont aujourd’hui beaucoup mieux payés qu’avant. En effet, les augmentations de salaires ont essentiellement porté sur la création ou la revalorisation des primes et indemnités, dont le montant est passé de 149 milliards de FCFA en 2012 à 461 milliards de FCFA à fin 2022.

Lutte contre la vie chére

La bataille contre la vie chère a ainsi été payée au prix fort sur le plan budgétaire afin de favoriser le bien-être des populations :

  • les subventions au secteur de l’énergie ont permis de maîtriser les prix de l’électricité, du gaz butane et du carburant, particulièrement le gasoil qui constitue le produit pétrolier le plus utilisé par les consommateurs aux revenus les plus modestes. Elles ont atteint 750 milliards de FCFA en 2022, soit 4,4% du PIB, et près de 620 milliards de FCFA en 2023, soit 3,3% du PIB ;
  • la stabilisation des prix des produits de grande consommation des ménages (blé, huile, sucre, riz et maïs) qui aura coûté un montant global de 157 milliards de FCFA en 2022 et près de 103 milliards de FCFA en 2023.
  • Les concertations contre la vie chère et le dispositif inclusif mis en place ont permis de réduire les prix des loyers à usage d’habitation, soulageant ainsi les ménages d’une charge jusqu’ici pesante et incompressible ;
  • la volonté de faciliter un accès à un logement décent pour tout sénégalais a été traduite par la mise œuvre du projet « cent mille logements », composante du Programme « Zéro bidonville », une initiative au cœur du dispositif opérationnel de la nouvelle politique de l’habitat du Gouvernement. Il connait un début d’exécution satisfaisant avec le démarrage des aménagements, des constructions et du développement de l’écosystème de la construction.

Pour rappel, à l’issue du Conseil présidentiel consacré à la lutte contre la vie chère, tenu le 05 novembre 2022, d’importantes mesures avaient été prises par le Président Macky SALL pour des baisses immédiates sur les denrées de première consommation.

Ainsi, le soutien au pouvoir d’achat des ménages fut effectif à travers des subventions d’un montant de 1600 milliards FCFA sur deux exercices, entre 2022 et 2023, axées notamment sur :

le carburant à hauteur de 300 milliards de FCFA ;

les produits alimentaires pour 150 milliards de renonciations fiscales et douanières ;

les salaires des fonctionnaires avec 150 milliards de renonciations fiscales provoquant une augmentation du pouvoir d’achat des agents de l’Etat.

Rien qu’en 2022 notre pays avait mobilisé plus de 6% de son PIB pour face à l’inflation qui était de 9,5% et est passée ensuite à 3,5%.

A la suite des concertations sur la vie chère, 100 milliards de FCFA de subventions et de renonciations fiscales ou douanières ont encore été injectés sur de nouvelles mesures sur le sucre, le riz, l’huile.

Par ailleurs, avant la crise internationale liée à la Covid19 et au conflit russo-ukrainien, l’essentiel des prix des denrées avaient été maitrisés sur les huit (8) années précédentes, entre 2012 et 2020.

A partir de l’apparition de la crise, les actions entreprises ont permis d’agir sur les produits sous administration et de les maintenir à des niveaux moins élevés que dans la plupart des pays de la sous-région.

Aussi, nous pouvons donner quelques exemples d’impact sur le coût des produits avec :  Le pain

Pour lequel, sans l’intervention de l’Etat, une baguette aurait coûté 325 francs. Elle a pu coûter 175 francs parce que l’Etat met des subventions sur le sac de farine. Il faut préciser que cette baguette était d’un poids supérieur à celle qui est vendu actuellement à 150 francs CFA.

Le prix réel du sac de farine, avec l’inflation liée à des causes externes, fixé à 29.000 francs CFA était vendu à 19.000 francs CFA parce qu’il y a une subvention de 10.000 francs par sac consenti par l’Etat.

Ramenée au prix de la baguette c’étaient 150 francs CFA de subvention sur 325 francs ce qui permet aux consommateurs d’acheter la baguette à 175 francs CFA.

 Le riz brisé ordinaire

Pour lequel le kg qui coûtait 375 francs CFA au consommateur aurait coûté 500 francs sans l’intervention de l’Etat.

Une diminution de 125 francs CFA au kg dont 25 francs de subvention directe et 100 francs de renonciation fiscale était ainsi pratiquée sur cette denrée.

Son prix était d’ailleurs de 325 francs CFA le kg en 2022 et 2023. C’est la conjoncture internationale qui l’avait propulsé dans une fourchette entre 375 et 380 francs au lieu de 325 après subvention.

Les hydrocarbures

Pour lesquelles, lorsque le consommateur payait le litre de gasoil à 750 francs CFA l’Etat prenait en charge 200 ou 300 francs CFA.

Et quand le consommateur achetait la bonbonne de gaz à 2885 francs, l’Etat prenait en charge 1400 francs CFA pour arriver à ce prix au consommateur.

Il faut ainsi noter, pour encore illustrer les efforts qui ont été faits par l’Etat du Sénégal sous le Président Macky SALL, que dans la sous-région, notre pays pratiquait les prix les moins élevés pour ce qui concerne le fer à béton, le ciment, le riz brisé ordinaire, le sucre. Le seul produit sous administration plus cher chez nous que chez certains de nos voisins est l’huile de palme. La raison est que les pays en question le produisent sur leur territoire.

En effet, lorsque la tonne de ciment est à 90.000 francs CFA à Abidjan, 110.000 à Bobo Dioulasso, 88.000 à Bamako, au Sénégal la tonne était de 72.000 francs.

Quand le kg de sucre était à 750 francs à Abidjan, 700 à Bamako, il était à 650 francs à Dakar. Quand le riz brisé ordinaire était à 400 francs à Dakar, il était à 450 francs à Abidjan. Tout cela montre les efforts très importants consentis pour soulager les ménages et améliorer le pouvoir d’achat.

PETROLE, GAZ ET MINES

Avant les importantes découvertes pétrolières et gazières survenues entre 2014 et 2017, le Sénégal, sous le Président Macky SALL, s’était déjà engagé dans un vaste chantier de réformes visant à améliorer la gouvernance du secteur extractif et à promouvoir les meilleures pratiques de dialogue entre l’Etat et ses citoyens.

C’est ainsi qu’en octobre 2013, le Sénégal a adhéré à l’Initiative de Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) créée en juin 2003, marquant ainsi la volonté du PR Macky Sall de consolider la gouvernance des ressources naturelles et de renforcer la transparence dans la gestion des richesses nationales. A ce titre, en 2021, le Conseil d’Administration de l’ITIE a félicité le Sénégal pour son modèle de gouvernance confirmé en matière de gestion des ressources extractives, pour avoir enregistré un score très élevé de 93/100 points dans la mise en œuvre de la Norme ITIE 2019.

Après les découvertes, diverses réformes du droit régissant les ressources naturelles en général et le secteur pétrolier et gazier en particulier ont été conduites. Parmi ces réformes, celle de la Constitution de 2016 a consacré la propriété des ressources naturelles nationales au peuple (article 25-1).

Un nouveau Code pétrolier, un Code gazier et une loi sur le Contenu local dans le sous-secteur des hydrocarbures ont également été adoptés afin de répondre aux attentes sur la transparence et les opportunités économiques offertes par ces ressources naturelles.

Toujours dans la même série de réformes, le PR Macky Sall a introduit des dispositifs de gouvernance stratégique et opérationnelle des ressources pétrolières et gazières impliquant les forces vives de la nation avec :

-la mise en place du Comité d’orientation stratégique du pétrole et du gaz (COS

PETROGAZ) ,ouvert à la société civile aux élus et à l’opposition;

-la création d’un ministère en charge du Pétrole ;

-la mise en place d’un comité technique pour élaborer le cadre de gestion des ressources issues de l’exploitation du pétrole et du gaz.

Par ailleurs, en application des dispositions de la loi 2019-03 du 1er février 2019 portant Code pétrolier, en vertu desquelles « les modalités de gestion et de répartition des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures sont déterminées par une loi, la loi n°2022-09 du 19 avril 2019 relatives à la répartition et à l’encadrement de la gestion des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures a été adoptée.

Cette loi fixe les principes directeurs suivants :

-la budgétisation intégrale des recettes fiscales et non fiscales tirées de l’exploitation des hydrocarbures ;

-l’interdiction de toute cession anticipée des ressources d’hydrocarbures et/ou toute sûreté anticipée sur ces ressources ;

-la création d’un Fonds de Stabilisation pour se prémunir des risques de volatilité des recettes d’hydrocarbures ;

-la création d’un Fonds intergénérationnel destiné à tenir disponible, pour les générations futures, une épargne constituée à partir des recettes tirées de l’exploitation des hydrocarbures et rentabilisée à travers des placements.

Enfin, il faut souligner que l’option des Contrats de Recherches et de Partage de Production (CPP) par l’Etat du Sénégal pour l’exploitation de ses ressources pétrolières et gazière offre un avantage contractuel et un revenu permanant et régulier.

S’agissant du secteur des mines, on note une évolution croissante des revenus de l’État ainsi que de la production minérale. De 2012 à 2024, le secteur des mines a été un véritable moteur de croissance et un important levier de développement économique et social.

La contribution du secteur minier au budget de l’État est passé de 43 milliards de FCFA en 2012  (soit moins de 2% des revenus de l’État) à 275,33 milliards de FCFA en 2022 (soit 6,85% des revenus de l’État ). Le secteur extractif représente aujourd’hui le premier poste d’exportation du pays avec une valeur estimée à 802 milliards de FCFA en 2022 contre 685 milliards de FCFA en 2021, soit 23,7% des exportations en 2021.

Avec l’adoption du nouveau code minier en 2016, les redevances minières sont passées de 3 milliards FCFA en 2012 à 52 milliards FCFA en 2022. Le volume des transactions passées avec les fournisseurs locaux a évolué  de 150 milliards FCFA en 2012 à 379 milliards FCFA en 2022. La production industrielle d’or a été quadruplée, elle est passée de 4 tonnes en 2012 à 15 tonnes en 2022. La production de phosphate est passée de 1 500 000 tonnes en 2012 à 2 500 000 tonnes en 2022, soit une augmentation de 40 %. En 2022, la production de ciment est estimée à 9,5 millions de tonnes, contre 3,9 millions de tonnes en 2012, Concernant le zircon dont l’exploitation a démarré en 2015, la production s’établit à 85 000 tonnes en 2022.

Parallèlement, les emplois ont progressé de 3000 en 2012, à 9000 en 2022, dont plus de 95% sont des nationaux. Avec la création de la Société des Mines du Sénégal (SOMISEN S.A) en 2020 et le Service Géologique National du Sénégal (SGNS) en 2022, les positions stratégiques de l’État ont été renforcées en vue d’une amélioration significative de ses revenus miniers, du cadre de vie des populations locales de même que les indicateurs de gouvernance des ressources minérales avec la participation de notre pays à l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE).

Cette performance du secteur minier est le résultat d’une véritable politique minière de l’État qui a permis d’assurer l’émergence d’industries structurées autour de ces ressources, tout en favorisant un partage équitable et transparent des richesses à travers notamment l’implication du secteur privé national dans l’exploitation et la mise en place d’un cadre réglementaire préservant les intérêts de l’État.

NERGIE : UN GRAND SUCCES

Le PSE a permis des avancées notables dans le secteur de l’énergie, notamment en termes d’infrastructures, d’accès, de diversification et de baisse des coûts de production. C’est dans le secteur de l’énergie que le PSE a enregistré l’une de ses plus belles réussites :

Avant l’accession de Macky SALL à la magistrature suprême, le secteur de l’électricité au Sénégal était composé :

d’un parc de production vétuste avec une moyenne d’âge supérieur à dix ans. La

puissance installée disponible était de 500 MW. Le mix était à plus de 90% thermique au fioul ;  du réseau de transport, les autoroutes de l’électricité, de 500 km, propre à

Senelec. Il ne couvrait que les régions de Dakar, Thiès, Diourbel, Kaolack et Louga. Les régions Sud et Est étaient totalement enclavées avec de petites centrales pour alimentation d’une partie de ces localités ;  en milieu rural, 1 648 localités étaient électrifiées correspondant à un taux  d’électrification rurale de 28% ;   le réseau de distribution était vétuste avec une absence de possibilité de secours en cas de panne. La durée moyenne de coupure par an était, comme indiqué plus haut, de 911 heures en 2011, soit plus d’un mois de coupure par an. En 2011, le Sénégal était dans l’incapacité d’assurer une bonne couverture du Magal de Touba sans la mobilisation exceptionnelle et onéreuse de plusieurs groupes de production sur site. Le Sénégal était le seul pays de la CEDEAO qui a connu une crise énergétique ayant abouti aux émeutes de l’électricité en 2011. Une véritable révolution a été opérée au niveau du secteur de l’électricité.

REVOLUTION DU SECTEUR DE L’ENERGIE

Renouvellement du parc de production : de 9 centrales de production en 2012, on est passé à 28 centrales de production portant ainsi la puissance installée à 1 900 MW en 2024. La plus grosse centrale de production West    African Energy en construction pourrait être mis en service pour une puissance de 366 MW au courant de cette année ;

production d’énergie plus propre et mieux répartie : le mix énergétique est à 31% d’énergies renouvelables avec dix centrales solaires et la plus grande centrale éolienne de l’Afrique subsaharienne. Les centrales de production d’énergie qui était essentiellement localisées à Dakar et Kaolack sont implantées pratiquement dans toutes les régions notamment pour le solaire ;

sénégalisation de la production indépendante d’énergie : le processus de développement de la production indépendante, jusqu’ici assurée parles privés internationaux, est entamée avec les centrales de West African Energy (366 MW) et Ndar Energies (250 MW). Ce processus concrétise la vision de Macky Sall sur le contenu local et la mise en place progressive de la souveraineté économique dans le secteur de l’électricité ;

désenclavement électrique totale du pays : les autoroutes de l’électricité couvrent l’ensemble du territoire par un réseau 225 kV et chaque capitale régionale va disposer d’au moins un poste de transformation HT (haute tension). On est passé de 500 km d’autoroutes de l’électricité en 2012 à 2 264 km en 2024. Les nouveaux postes HT sont des postes intelligents de dernière génération. Cette couverture intégrale du pays par les autoroutes de l’électricité va permettre d’améliorer la stabilité du système électrique, d’accélérer l’électrification rurale et d’augmenter les capacités d’échange d’énergie avec les pays voisins ;

modernisation du réseau de distribution : extension et redondance du réseau de distribution pour augmenter les possibilités de secours, automatisation de son exploitation avec l’introduction de la téléconduite pour réduire les temps de coupure. Le temps moyen d’attente pour être  dépanné est passé de 10 heures 15 minutes en 2013 à 01 heure 10 minutes en 2022 ;

amélioration notoire de l’accès à l’électricité : le nombre de localités électrifiées est de 5 301 à fin 2022 ; soit une moyenne de 443 localités électrifiées par an comparée au taux de 84 localités électrifiées par an avant l’arrivée de Macky Sall. Ainsi, le taux d’électrification rurale est passé de 28% en 2012 à 61% à fin 2022. Les estimations de 2023 donnent un taux d’électrification rurale de 65%.En termes de perspectives, le programme Gas To Power est ficelé et même entamé avec le démarrage de la conversion des au gaz des centrales de Senelec. Ce programme vise le fonctionnement des centrales du Senelec au gaz et permettra de baisser les tarifs de l’électricité et d’augmenter les échanges avec les pays voisins. De même, le programme d’accès universel à l’électricité ficelé permettra l’accès à l’électricité à environ 5  000 localités sur la période 2024 – 2026 alors qu’en 2012, le Président Macky SALL n’avait trouvé que 1 648 localités électrifiées dans tout le Sénégal.

La couverture des évènements religieux tels que le grand Magal de Touba, par exemple, a été correctement assurée par le réseau de Senelec pour une demande qui tourne autour de 125 MW comparée à celle de 36 MW de 2011.

L’alimentation électrique du Magal de Touba est non seulement assurée mais  elle est sécurisée pour les prochaines années avec la mise en service du poste 225 kV Cheikh Mouhamadou Faddal Mbacké.

En 2023, le Sénégal est le seul pays de la CEDEAO qui a connu un excédent de production. Notre pays exporte de l’énergie vers la Gambie (60 MW), la Mauritanie (30 MW) et la Guinée (120 MW).

Malgré ce succès dans le secteur énergétique, des défis liés à l’accès universel, aux coûts élevés et à la dépendance aux importations sont à relever. Cependant, l’un des effets attendus de l’exploitation du pétrole et du gaz, rendue possible grâce à la vision, au leadership et au savoirfaire du Président Macky SALL, est d’améliorer encore plus les capacités énergétiques du Sénégal.

UNE SECURITE RENFORCEE A L’INTERIEUR DU TERRITOIRE ET AUX FRONTIERES

Au plan sécuritaire, des efforts inédits ont été consentis pour préserver la sécurité à l’intérieur de notre pays et à nos frontières par un maillage du territoire en infrastructures militaires (casernes, brigades de gendarmerie, commissariats, hôtels de police), mais également à travers le renforcement des effectifs et l’acquisition d’équipements et de matériels de dernière génération au profit de nos forces de défense et de sécurité, pour leur permettre de jouer le rôle de premier rempart de la République, mais également de faire face, de manière adéquate, aux nouvelles menaces émergentes telles que le terrorisme, la cybercriminalité et les enjeux liées à la surveillance de nos côtes avec la découverte du pétrole et du gaz.

Ainsi, nos forces de défense et de sécurité se sont illustrées, à l’échelle nationale, dans la prévention et la gestion des risques et catastrophes, la gestion des secours, la protection des personnes, des biens et de l’environnement, la sanctuarisation du territoire, la lutte contre les fléaux comme le trafic de drogue, le narcotrafic et la criminalité sous toutes ses formes. Aujourd’hui, notre pays peut s’enorgueillir de disposer de moyens appropriés permettant de garder intacte l’intégrité de notre territoire, avec l’ambition de garantir, à tout moment, notre souveraineté à la fois terrestre, maritime et aérienne, à travers la montée en puissance de nos Armées. Des équipements adaptés ont été acquis dans ce sens (patrouilleurs en haute mer, nouveaux aéronefs, orgues de Staline). Ces dotations sont d’une grande importance, par rapport à l’environnement sécuritaire régional volatile, avec l’instabilité à nos frontières et des menaces protéiformes et asymétriques.

Toujours dans le cadre de la politique sécuritaire, des moyens importants ont été accordé à l’Armée et à la Gendarmerie nationales pour leur permettre de réussir leur mission d’assurer la défense nationale, de préservation de nos frontières et de sécurisation de nos populations, en toutes circonstances et contre toutes les formes d’agression.  Les dépenses militaires sont passées de 152,564 milliards FCFA en 2011 à 469,712 milliards

FCFA en 2023, soit une augmentation de 317,148 milliards FCFA en valeur absolue et de 207,9% en valeur relative.

L’augmentation progressive des moyens financiers a permis de renforcer considérablement les moyens opérationnels de nos Forces de Défense et de Sécurité dans leurs composantes terrestre, maritime et aérienne. Quant aux effectifs, ils ont augmenté de plus de 60%, offrant ainsi un maillage complet du territoire national.

Dans la même dynamique, en soutien au moral des troupes et de la condition militaire, d’importantes mesures ont permis d’améliorer le traitement salarial du militaire et ses conditions de vie, y compris les blessés et mutilés de guerre.

Le logement de nos Forces de défense et de sécurité ont été sensiblement amélioré sur la décennie.

Par ailleurs, un fort accent a été mis sur la formation des forces de défenses et de sécurité avec de nouvelles unités opérationnelles pour assurer un maillage sécuritaire du territoire adéquat, tenant compte des menaces multiformes.

C’est dans cet esprit qu’il a été créé un Centre des hautes études de défense, un Institut de défense et plusieurs Ecoles de formation et d’application, pour doter nos Forces Armées des meilleures compétences en ressources humaines.

Cette montée en puissance visible des Armées traduit la ferme conviction du Chef Suprême des armées que « le premier investissement d’un pays consiste à assurer la paix, la sécurité et la stabilité, sans lesquelles rien n’est possible ».

Les dépenses militaires sont passées de 152,564 milliards FCFA en 2011 à 469,712 milliards

FCFA en 2023, soit une augmentation de 317,148 milliards FCFA en valeur absolue et de 207,9% en valeur relative.

UNE DIPLOMATIE RAYONNANTE

C’est également, sous le magistère de son Excellence Macky SALL, qu’on se félicite de l’émergence d’une Diplomatie économique sénégalaise.

Le Chef de l’Etat a également poursuivi son engagement pour la promotion et la protection de la Diaspora sénégalaise, pour une diplomatie d’intégration économique, au service de la solidarité africaine et internationale.

Dans son souci de renforcer l’entreprenariat des femmes de la Diaspora dans leurs pays d’accueil, le Président de la République a renforcé le Fonds d’Appui à l’Investissement des Sénégalais de l’Extérieur (FAISE).

Le FAISE a pour objectif de promouvoir et financer les projets et investissements productifs des Sénégalais de l’Extérieur désireux de réaliser leurs projets sur l’ensemble du territoire national.

Le FAISE dont l’enveloppe n’était que de 200 000 000 F CFA, soit environ 100 projets à financer, à raison de 5 000 000 F CFA par projet, a au fil des années a bénéficié d’une allocation de 3 milliards de FCFA.

Il est à noter que la diplomatie du Sénégal a toujours été caractérisée par des lignes de force définies depuis notre accession à la souveraineté internationale.

Ces principes immuables, socle de notre action internationale se fondent sur quatre axes que sont le bon voisinage, le développement économique, la préservation de la paix par le multilatéralisme et enfin la promotion et la protection des Sénégalais de l’extérieur. De son avènement à la tête du Sénégal et pendant les douze années de son magistère, le Président SALL a respecté, a renforcé, comme jamais auparavant, lesdits axes.

Sur la diplomatie de bon voisinage, Macky SALL a rebâti, voire redéfini des liens très forts avec la Gambie, la Mauritanie, la Guinée Bissau et, en général, les pays dits de la ceinture de sécurité (ceux-là qui partagent une frontière avec le Sénégal). Les réalisations concrètes de cette diplomatie ont vu le jour par l’édification de ponts sur les fleuves Sénégal et Gambie (toujours rêvés, mais jamais réalisés jusque-là), par la gestion commune de nos ressources halieutiques avec la Guinée Bissau , pétrolières et gazières avec la Mauritanie .

Par ailleurs, l’édification de complexes diplomatiques à Nouakchott, Abuja et Accra inaugurait un cycle d’une forte présence du Sénégal dans la sous-région et ce à la hauteur des nouvelles ambitions internationales de notre pays.  Par la diplomatie au service du développement, le Président SALL a privilégié et soutenu l’attractivité des partenariats et investissements étrangers (ports, aéroports, TER, BRT entre autres sont là pour en attester).

La diplomatie a contribué à changer durablement le visage du Sénégal.

L’adage, clamé par le Président SALL sur tous les continents fit échos partout : la diplomatie du Sénégal se fait en toute souveraineté « sans exclusivité ni exclusion ». Ainsi, sans renier ses partenaires traditionnels, le Sénégal s’ouvrit à tous les autres, notamment aux pays du monde arabe, de l’Asie et à ceux dits émergents. Pendant qu’il élargissait le Sénégal à divers partenaires, il n’oublia pas ses compatriotes de la Diaspora, édifiée en 15e région, bénéficiant de toutes les politiques publiques offertes aux sénégalais de l’intérieur (logements sociaux, accès aux financements, élection aux postes publics et politiques).

Au service de la paix, des Droits humains et du multilatéralisme, le Sénégal a tenu haut le flambeau dans toutes les tribunes internationales, comme celles des Nations Unies à New York et à Genève et celle de l’Union Africaine à Addis Abeba. En effet, trente années après le

Président DIOUF, le Sénégal est revenu au sommet de l’Afrique avec l’élection, le 5 février 2022, du Président Macky SALL à la tête de l’Union Africaine. Pendant une année, il se mit au service du continent, enfilant avec brio et succès les sommets et les rencontres avec les dirigeants du monde, tous, sans exclusive. Il a ainsi coorganisé tous les sommets entre l’Afrique et ses partenaires tels que l’Union Européenne, le Japon ( Ticad ) , la Chine ( Focac) les États Unis sans compter la Turquie et le monde arabe peu avant et peu après sa présidence et que les diplomates sénégalais ont scientifiquement préparé sous sa férule.

Partout, lors de ces sommets, comme ailleurs, retentit la voix du Sénégal, portée par un avocat inspiré et talentueux au service de son continent. L’adhésion de l’Afrique au G20, le voyage à Sotchi en pleine crise mondiale des céréales, le voyage avec ses pairs d’Afrique à Kiev et à Saint Pétersbourg à la recherche de la paix entre la Russie et l’Ukraine, sa participation aux différents Sommets du G7, furent, sans conteste les grands marqueurs de son mandat continental.

Et en même temps qu’il se déplaçait, Dakar rayonnait de rencontres internationales, accueillait et tenait sous son initiative le couru Forum sur la Paix et la Sécurité. Initiative diplomatique majeure qui faisait se rencontrer Chefs d’État et décideurs du monde, libres penseurs et sécuritaires, diplomates et hommes de culture, de médias, discutant dans une liberté assumée pour envisager les nouveaux paradigmes du développement, de la paix et de la sécurité, des droits de l’homme et des changements climatiques.

Dakar devient une place forte diplomatique par l’importance qu’elle prenait dans les rencontres internationales de niveau mondial (Sommet sur l’Agriculture, Sommet sur le financement des infrastructures etc…). L’édification et l’inauguration en décembre 2023 de la Maison des Nations Unies à Diamniadio, complexe moderne, vert et intelligent, finit de convaincre de la puissance de la diplomatie du Sénégal. L’ambition était de faire de Dakar un bureau régional des Nations Unies à l’instar de Genève, Nairobi et marquer ainsi à jamais le juste tribut que notre diplomatie doit au magistère du Président Macky SALL. Puisse ces belles pages continuer à s’écrire pour le rayonnement du Sénégal.

UNE JUSTICE PERFORMANTE

De 1960 à nos jours, et de tous les régimes qui se sont succédé à la tête du Sénégal, c’est celui du Président Macky SALL qui, assurément, aura le plus consacré de crédits et d’infrastructures et de modernité à la justice. L’indépendance des juges consacrée par la séparation des Pouvoirs et l’organisation interne judiciaire (notation et avancement, représentation au sein du Conseil Supérieur de la Magistrature) a été plus que confortée pendant les 12 ans de magistère du Président Macky SALL. Les plus récentes décisions rendues par les Cours et Tribunaux et par le Conseil Constitutionnel illustrent, si besoin en était encore, que le Sénégal bénéficie d’un système judiciaire exemplaire et ce, à plusieurs égards.

Ce qui manquait au tableau, ressortait des conditions incroyablement désuètes dans lesquelles travaillaient les juges y compris dans les plus grandes de nos juridictions (TGI, Cours d’Appel). C’est ainsi que le Président Macky SALL exprima sa volonté de moderniser la justice afin que, au-delà des textes et de l’esprit des juges qui la rendent, la justice devienne cette administration forte et respectée, élément phare de l’Etat de Droit. 250 Milliards FCFA de crédits repartis sur une décennie ont ainsi été affectés à l’édification de tribunaux, de Cours d’Appel, de bureaux et de prisons modernes.

69 édifices érigés sur l’étendue du territoire national afin, d’une part, de faire du slogan « la justice proche du justiciable » une réalité effective et, d’autre part, de conférer aux magistrats et à tous les acteurs judiciaires , la dignité qu’ impose l’exercice de leur office . Aux édifices judiciaires en ruines, succèdent alors de plus ambitieux et de plus modernes : Fatick, Tivaouane, Guédiawaye, Rufisque et tant d’autres.

Cette œuvre de modernisation n’est pas seulement physique. Elle est aussi soutenue par une importante réforme des textes de la Loi pénale afin qu’il soit garanti : plus de libertés et de droits au profit du citoyen ; plus de transparence et de lutte contre la délinquance financière.

En effet, par l’introduction du bracelet électronique, le Sénégal devient un des rares pays en Afrique ( 3e après l’Algérie et le Kenya) à substituer cet instrument moderne de privation de liberté à l’emprisonnement physique. L’initiative fut incontestablement un succès si l’on en juge par l’usage courant qu’en font les magistrats.

Dans le même temps, la procédure pénale fut changée pour restreindre les conditions de privation des libertés. La lutte contre les longues détentions se traduisit par la mise en place d’une réforme tendant à la limitation générique du mandat de dépôt à deux années y compris en matière criminelle.

Cette réforme poursuit ainsi le double objectif de limiter le mandat de dépôt dans le temps, mais surtout d’accélérer la procédure de jugement luttant ainsi contre les longues détentions, afin que les coupables soient vite punis et les innocents vite libérés.

Le respect des droits humains ne saurait mieux être honoré par cette double innovation du bracelet électronique combiné avec l’encadrement du mandat de dépôt dans le nombre et la durée. Pour ceux dont la prison est inévitable, la modernisation des lieux privatifs de liberté justifiera d’un meilleur respect de tous leurs droits.

Humaniser les prisons, en faire des lieux de vie et si besoin, de réinsertion sociale, tel est le but poursuivi par l’ambitieux programme du Promij que le Président SALL a destiné à la justice du Sénégal. Aucun régime, de 1960 à nos jours n’a défini une telle ambition et engagé un tel travail.

C’est pour tout cela et pour bien d’autres politiques en faveur des droits humains que le Président SALL fut l’invité d’honneur du Haut-Commissaire aux Droits de l’Homme à l’occasion du 75e anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme en décembre 2023 à Genève.

C’est aussi pour cela que le Sénégal a réussi avec brio, son passage à l’Examen Périodique Universel des Droits de l’Homme en janvier 2024 à Genève où toute sa politique en la matière a été passée au peigne fin, avant d’être appréciée et saluée par l’Assemblée des délégués. L’amélioration des conditions de travail des juges et autres acteurs judiciaires, la modernisation des règles et des instruments de la justice par la réforme de la procédure pénale  et l’introduction du bracelet électronique, si importantes soient elles, n’ont pas fait reléguer au second plan la lutte pour la transparence, la reddition des comptes et contre la délinquance financière.

C’est ainsi, qu’à côté des instruments traditionnels d’investigations et de poursuites pénales, le Président Macky SALL a porté sur les fonts baptismaux le Pôle Financier Judiciaire, véritable instrument au service de la transparence et contre les délits financiers.

Rendre la Justice digne de ce qu’elle est : une Vertu ; la rendre moderne, proche, fonctionnelle pour être encore plus humaine et plus respectueuse de l’homme, de l’innocent comme du coupable, tel fut le credo que douze années durant, le magistère du Président SALL s’efforça de construire au bénéfice des Sénégalais.

Les succès de la Gouvernance démocratique sous la Présidence de Macky SALL

Dès son accession à la magistrature suprême, le Président Sall a activé un package de réformes visant à combler le gap de gouvernance et de reddition des comptes dans le pays. Cette volonté s’est traduite par l’adoption d’instruments juridiques et institutionnels (I) et l’adhésion systématique du Sénégal aux mécanismes d’évaluation indépendante et objective de la gouvernance ainsi qu’aux initiatives de bonne gouvernance (II). L’importance de la gouvernance est inscrite dans l’axe 3 du PSE. Tous ces efforts ont permis de classer le Sénégal parmi les pays ayant accomplis de bons scores en matière de gouvernance.

Les réformes en matière de bonne gouvernance depuis 2012

Le bilan des réformes de bonne gouvernance est satisfaisant. Plusieurs instruments ont été adoptés :

  • La loi n°2012-22 du 27 décembre 2012 portant Code de transparence dans la gestion des finances publiques qui transpose la directive de 2009 de l’UEMOA : instrument directeur de la transparence financière ;
  • La loi n°2012-30 du 28 décembre 2012 portant création de l’Office National de lutte contre la Fraude et la Corruption.
  • La loi organique n°2012-23 du 27 décembre 2012 abrogeant et remplaçant la loi organique n°99-70 du 17 février 1999 sur la Cour des Comptes ;
  • La réforme du Code général des impôts par la loi n°2012 n°2012-31 décembre 2012 ;
  • L’adoption de la loi n°2014-17 du 02 avril 2014 relative à la déclaration de patrimoine sur la déclaration de patrimoine 2014 ;
  • Décret 2014-1212 du 22 septembre portant Code des marchés publics ;
  • Relance du processus du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs par le Président

Macky Sall avec la commission nationale de gouvernance ;

  • Création d’un Ministère à la promotion de la bonne gouvernance ;
  • La mise en place de COSPETROGAZ en 2016 et aujourd’hui élargi à la société civile et à l’opposition.
  • Loi n°2016-32 du 8 novembre 2016 portant Code minier ;
  • Loi organique n°2016-26 du 5 aout 2016 portant statut des magistrats de la Cour des comptes ;
  • Loi n°2018-03 du 28 février 2018 relatif à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme ;
  • Le renforcement de la lutte contre la criminalité financière avec l’adoption de la stratégie nationale de lutte contre le blanchiment des capitaux (2019-2024) ;
  • L’adoption de la stratégie nationale de lutte contre la corruption ;
  • Adoptions d’un Code pétrolier (2019), loi sur le contenu local (2019), Code gazier (2020) ;
  • La mise en place de l’Office National pour le Recouvrement des avoirs (ONRAC) par la loi n° 2021-34 du 23 Juillet 2021 modifiant la loi n° 65-61 du 21 juillet 1965 portant Code de Procédure pénale.
  • Loi 2021-43 du Décembre 2021 portant ratification de l’instrument de la Convention multilatérale de l’OCDE pour prévenir l’érosion de la base et le transfert des bénéfices
  • Loi n°2022-08 du 19 avril 2022 sur le secteur parapublic ;
  • Création de l’autorité de régulation de la commande publique (ARCOP)
  • Loi n°2022-09 du 19 avril 2022 relative à la répartition et à l’encadrement de la gestion des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures ;
  • La loi n°2023-14 du 2 août 2023 modifiant le Code de procédure pénale qui institue un Pool Judiciaire spécialisé dans la répression des crimes et délits économiques ou financiers dénommé pool judiciaire financier.
Les instruments et initiatives de Bonne gouvernance auxquels le Sénégal a adhéré depuis 2012 avec les classements

Les instruments et initiatives de bonne gouvernance auxquels le pays a adhéré illustre la traduction concrètes de politiques de transparence et de reddition des comptes. La plupart des mécanismes et instruments implique la participation effective et pleine de la société civile au sens large.

LA CREDIBILITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE DU SENEGAL

En vue de préserver les acquis du développement et de poursuivre les programmes de réformes entamées depuis 2012, le Gouvernement du Sénégal a conclu avec le FMI un programme économique et financier appuyé par un accord mixte au titre du Mécanisme élargi de Crédit (MEC) et de la facilité élargie de crédit (FEC) et de la facilité pour la résilience et la durabilité

(FRD) pour un montant cumulé de 1.853 millions de dollars, soit environ 1 111 milliards de

FCFA

Le conseil d’administration du FMI a approuvé le programme le 26 juin 2023 et a autorisé un décaissement immédiat équivalent à un montant de 216 millions de dollars, soit environ 129 milliards de FCFA, déjà reçu par le Trésor public ;

Ce programme qui couvre la période allant de juin 2023 à mai 2026, est articulé autour de quatre

(4) axes :

  • Axe I : Renforcer la résilience des finances publiques
  • Axe 2 : Renforcer la gouvernance
  • Axe 3 : Construire une économie plus résiliente et inclusive
  • Axe 4 : Renforcer la résilience aux changements climatiques

Une première revue a été tenue du 12 au 24 octobre 2023 avec des résultats concluants. Elle a été suivie d’un deuxième décaissement d’un montant de 169 milliards de FCFA le 21 décembre 2023.

Au total, des décaissements de 298 milliards FCFA ont été opérés. Il en résulte un reliquat de 813 milliards FCFA devant être décaissés sur la période juin 2024-juin 2026.

Pour l’année 2024 deux décaissements d’un montant cumulés de 338 milliards de FCFA (420.68 DTS) étaient attendus.

Le Sénégal a capté 1 617 milliards FCFA (2,64 milliards de dollars US) d’investissements directs étrangers (IDE) en 2023 traduisant l’attractivité du pays sous le Président Macky SALL suivant le classement mondial du rapport sur l’investissement publié par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) publié le 20 juin 2024. Le Sénégal se classe ainsi à la 4ème place du top 10 mondial sur l’investissement. En fait, les IDE au Sénégal sont en progression continue depuis 2013, année où notre pays avait reçu un peu plus de 155 milliards de FCFA (311 millions de dollars). Cette attractivité du Sénégal est le fait des performances économiques à travers la mise en œuvre adéquate du Plan Sénégal Emergent, de réformes hardies pour améliorer l’environnement des affaires, de la réputation de tradition démocratique de la paix, la sécurité, la stabilité et l’Etat de droit qui y prévalent.

En vue de poursuivre sa trajectoire vers l’émergence économique, le Sénégal, malgré les progrès enregistrés, a encore un besoin urgent d’investissements dans des secteurs clés tels que les infrastructures, l’énergie, l’agriculture, la santé et l’éducation pour stimuler le développement économique et réduire la pauvreté. Voilà pourquoi, de grandes mesures ont été adoptées pour l’amélioration du climat des affaires et de la compétitivité de l’économie.

C’est le sens du PREAC (programme de réformes de l’environnement des affaires et de la compétitivité) initié à partir de 2013. Ce programme a permis une meilleure harmonisation des textes internes avec les textes communautaires, et la simplification et la dématérialisation des procédures liées à l’investissement et au commerce afin de réduire les délais et les coûts de délivrance des actes administratifs, renforçant, ainsi, le niveau d’attractivité du pays.

Ce programme a permis, aujourd’hui, des réformes importantes au niveau de la justice commerciale, du code des investissements, le télépaiement, simplification de tarification et l’amélioration du cadre de développement des startups avec la loi du 6 janvier 2020, le développement des PME avec la loi d’orientation du 7 janvier 2020, entre autres réformes telle que la mise en place des ZES (5 zones déjà Diamniadio, Bargny-Sendou, Diass, Sandiara et Fatick), de parcs industriels et d’agropoles.

– Les résultants sont importants. Je rappelle que depuis 2018, le Sénégal est la destination la plus prisée par les IDE en Afrique de l’Ouest devant Ghana, Nigeria et Côte d’Ivoire ( 587 millions USD en 2017, 629 en 2018 et, en 2023 plus de 2600 millions de dollars US soit environ 1617 milliards FCFA de volume d’investissement ont été captés par le Sénégal) rapport 2024 CNUCED; le Sénégal est dans le top 20 des pays africains, à la 5 e place, des pays africains après l’Egypte, l’Afrique du Sud, l’Ethiopie et l’Ouganda.

SITUATION D’EXECUTION DU BUDGET AU 1ER TRIMESTRE  2024 

La situation d’exécution du budget de l’État du Sénégal à la fin du premier trimestre 2024 au regard des prévisions de la loi n°2023-18 du 15 décembre 2023 portant Loi de Finances initiale (LFI) pour l’année 2024 et des différents mouvements de crédits opérés sur la période, montre que les ressources du budget général mobilisées au 31 mars 2024 s’élèvent à 803,24 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 17,11% des prévisions de la LFI, d’un montant de 4 693,8 milliards FCFA. Les dépenses du budget de l’Etat (base ordonnancement) sont réalisées à hauteur de 1 358,71 milliards FCFA représentant 24,30% des crédits ouverts au 31 mars 2024.  Par conséquent, il subsiste des ressources à mobiliser à hauteur de 3 890,56 milliards FCFA (82,89%) réparties en recettes fiscales pour 3 444,55 milliards FCFA, recettes non fiscales pour 170,26 milliards FCFA, dons budgétaires pour 47,2 milliards FCFA et dons en capital pour 228,54 milliards FCFA.

Il est à noter qu’aucun don budgétaire n’a été mobilisé sur le premier trimestre 2024.  Quant aux dépenses, les crédits ouverts restants à être exécutés sont d’un montant de 4 231,93 milliards FCFA (75,7%) répartis en :

Dépenses ordinaires : 2 669,69 milliards FCFA (72,2%)

  • Charges financières de la dette publique : 396,6 milliards FCFA
  • Dépenses de personnel : 1 088,98 milliards FCFA
  • Dépenses fonctionnement et de transferts courants : 1 184,13 milliards FCFA Dépenses en capital : 1 562,23 milliards FCFA (82,5%)
  • Dépenses en capital sur ressources internes : 1 017,89 milliards FCFA
  • Dépenses en capital sur ressources externes : 544,34 milliards FCFA

La publication de son document-cadre de financements durables le 06 septembre 2023 a permis au Sénégal de mobiliser des financements sur le marché international des capitaux et auprès des bailleurs multilatéraux. C’est ainsi que le Conseil d’Administration de la BAD a approuvé, le 08 décembre 2023, une garantie partielle de crédit de 400 millions d’euros pour faciliter la mobilisation du premier financement d’un montant de 500 millions d’euros adossé à son document cadre de financements durables. Les diligences nécessaires effectuées de décembre 2023 à la première décade d’avril 2024 ont permis le décaissement du prêt Environnement, Social, Gouvernance (ESG) de 500 millions d’euros (324 milliards FCFA). 

La 9ème revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets de l’UEMOA au Sénégal tenue le 10 mai 2024 fait ressortir que le Sénégal a réalisé un taux moyen de mise en œuvre des réformes de 77,5% en 2023 contre 74,5% en 2022, soit une progression 3 points de pourcentage. Cette amélioration s’explique par les performances enregistrées dans la conduite des réformes au titre de la gouvernance économique et convergence (+2,5 points), du marché commun (+5,7 points) et, dans une moindre mesure, des reformes sectorielles (+1,1).

Les services du FMI qui ont achevé leur visite au Sénégal du 25 avril au 03 mai 2024, en faisant le point sur les développements économiques et politiques récents, ont conclu qu’en 2023, l’économie sénégalaise a fait preuve de résilience en dépit d’un contexte difficile (tensions politiques et chocs extérieurs) avec une croissance économique de 4,6% dépassant les attentes (4,1%). L’inflation a connu une baisse plus rapide que prévue retombant à 5,9%. Le déficit budgétaire est contenu à 4,9% du PIB. Le FMI a noté les progrès dans les mesures visant à sortir le Sénégal de la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI).

GESTION DE LA COVID 19 : PREUVE D’UN SENEGAL RESILIENT

En 2020, alors que la quasi-totalité des économies des autres pays du monde se trouvait en récession du fait des effets liés à la COVID-19, le Sénégal a réussi à faire 1,3% de croissance grâce aux mesures hardies pour mieux gérer la pandémie, à travers le Programme de Résilience économique et sociale (PRES). 

LE PRES : DES RESULTATS QUANTITATIFS ET QUALITATIFS

Le PRES a été initié en avril 2020 par le Président de la République, comme une réponse exceptionnelle de par l’ampleur des ressources mobilisées au plan interne et externe, des opérations menées à l’échelle du territoire, des décaissements effectués, des acquisitions faites, dans un délai aussi court.

C’est à la suite de l’habilitation de l’Assemblée Nationale (loi d’habilitation n°2020-13 du

02 avril 2020=, que Monsieur le Président de la République a approuvé l’Ordonnance n° 072020 du 17 juin 2020 (faisant office de loi de finances rectificative pour l’année 2020) prenant en compte le PRES, doté de 1 000 milliards francs CFA à travers le véhicule financier qu’est le Fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la COVID-19, (FORCE-COVID19) réparti en dépenses décaissables d’un montant de 628 milliards FCFA, soit 63% et mesures fiscales et douanières avantageuses pour l’entreprise, pour un montant de 372 milliards FCFA, soit 37%.

Aussi, l’ordonnance a-t-elle arrêté les chiffres du budget révisé 2020 :

  • à 3 144,4 milliards de FCFA en recettes, en baisse de 114,1 milliards (8%) par rapport à la loi de finances initiale (LFI) 2020 ;
  • et 4 017,1 milliards de FCFA de dépenses, en hausse de 308,2 milliards de FCFA (8%) par rapport à la loi de finances initiale (LFI) 2020 ;
  • soit un déficit budgétaire de 872,8 milliards de FCFA, représentant 6,1% du PIB, là où la cible de déficit s’établissait à 3% dans la LFI 2020.

Dans le détail, les recettes du budget général sont composées des grandes masses suivantes :

Recettes fiscales : 2 352,8 milliards contre 2 675 milliards de FCFA dans la LFI, soit une baisse de 322,2 milliards de FCFA en valeur absolue et 12% en valeur relative ;

Recettes non fiscales : 123,2 milliards de FCFA contre 124 milliards de FCFA dans la LFI, soit une baisse de 0,8 milliards FCFA en valeur absolue et 1% en valeur relative;

Recettes exceptionnelles : 31,8 milliards FCFA provenant :

R du Groupement des Professionnels du pétrole au titre de leur contribution au projet de construction de l’Institut national de Pétrole et du Gaz (INPG) (5,9 milliards FCFA) ;

R de l’indemnité de l’assurance de la mutuelle panafricaine de gestion des risques ou African Risk Capacity (ARC) (5,9 milliards FCFA) ;

R des contributions volontaires des citoyens et entreprises au Fonds Force COVID -19 (20 milliards FCFA).

Tirages sur dons-projets : 260,5 milliards de FCFA, maintenus au même niveau que dans la LFI ;

Dons budgétaires : 240,1 milliards de FCFA contre 33 milliards de FCFA par rapport à la loi de finances initiale (LFI) 2020 connaissant ainsi une hausse de 207,1 milliards.

Les dépenses du budget général enregistrent une variation à la hausse de 308,2 milliards de FCFA et se décomposent ainsi qu’il suit :

  • Charges financières de la dette publique (intérêts et commissions) : 306,9 milliards de

FCFA contre 364,8 milliards de FCFA par rapport à la loi de finances initiale (LFI)

2020, soit une baisse de 57,9 milliards FCFA en valeur absolue et 16% en valeur relative ;

  • Dépenses de personnel : 817,7 milliards de FCFA, niveau inchangé par rapport à la

LFI;      

  • Dépenses d’acquisition de biens et services et de transferts courants : elles passent de 947,4 milliards de FCFA dans la loi de finances initiale (LFI) 2020 à 1 263,7 milliards de FCFA, en augmentation de 316,3 milliards de FCFA en valeur absolue et 33% en valeur relative ;
  • Dépenses en capital sur ressources internes : elles passent de 681,5 milliards de FCFA à 806,3 milliards de FCFA, soit une augmentation de 124,8 milliards de FCFA en valeur absolue et 18% en valeur relative ;
  • Dépenses en capital sur ressources externes : passant de 761,6 milliards de FCFA dans la LFI à 686,6 milliards de FCFA, elles accusent ainsi une baisse de 75 milliards de FCFA en valeur absolue et 10% en valeur relative.
  • Les comptes spéciaux du Trésor (CST) demeurent à leur niveau de la LFI, c’est-àdire qu’ils sont arrêtés en ressources et en charges à 135,95 milliards de FCFA.
  • Charges de trésorerie : elles passent de 966,5 milliards FCFA à 1 686,9 milliards FCFA, soit une augmentation de 720,4 milliards FCFA en valeur absolue et de 75% en valeur relative. Elles se décomposent en :

Amortissement de la dette qui passe de 506 milliards FCFA dans le budget initial à 623,2 milliards FCFA, soit un accroissement de 117,1 milliards FCFA en valeur absolue et de 23% en valeur relative ;

Opérations sur les comptes de dépôt non prévues dans le budget initial et portées à 121 milliards FCFA dans le budget révisé ;

Opérations de trésorerie (constitution de garantie de dépôt auprès des banques) programmées pour 70 milliards FCFA dans le budget révisé alors qu’elles n’ont pas été prévues dans le budget initial ;

Prêts rétrocédés qui ne sont pas prévus dans le budget révisé contre une programmation de 10 milliards FCFA dans le budget initial ;

Financement du déficit qui passe de -450,5 milliards FCFA (3% du PIB) à –

872,8 milliards FCFA (6,1% du PIB), soit un écart de – 422,3 milliards FCFA.

Au regard de ces considérations, il convient de relever qu’il ne s’est point agi d’exécuter séparément deux (2) budgets, « un budget normal et un budget COVID » mais un seul budget révisé 2020 prenant en charge le PRES dont le financement a été assuré par :

  • l’élan de solidarité des Sénégalais d’ici et d’ailleurs, citoyens et entreprises, qui ont tenu à apporter leur contribution volontaire au compte de trésorerie FORCE COVID-19 ;
  • l’effort de recadrage du budget initial 2020, par la révision de la hiérarchie des priorités, en réalisant des économies au niveau d’une part, des dépenses de fonctionnement et d’autre part, des dépenses d’investissements. Sur les dépenses de fonctionnement, les économies ont été réalisées notamment grâce à la restructuration de la carte diplomatique, la suspension des acquisitions de véhicules administratifs et, de manière générale, des coupes dans les dépenses de fonctionnement de l’Etat (téléphones, rencontres officielles, missions à l’intérieur du pays et à l’étranger, etc.). Sur les investissements, certains projets initialement prévus en 2020 vont être différés.
  • le soutien des partenaires techniques et financiers (PTF) du Sénégal, à travers des dons budgétaires et prêts programmes.

Les résultats suivants ont été enregistrés par axe du PRES :

Axe 1 : le soutien au secteur de la santé

Ͳ renforcer notre système de santé en équipement, acquérir des millions de doses vaccins, d’équipements médicaux,  prendre en charge des milliers de malades, supporter des charges liées aux mesures de confinement et mettre en œuvre des projets de réhabilitation et d’équipement du service des maladies infectieuses et tropicales de l’Hôpital Fann, de Construction et d’Equipement du Centre International de Formation

et de Recherche sur les Agents Infectieux et la Génomique, réhabiliter l’HOPITAL MATLABOUL FAWZENY DE TOUBA, etc ; pour plus de 97 milliards FCFA. Axe 2 : le renforcement de la résilience des populations et de la cohésion sociale, y compris l’appui à la diaspora sénégalaise, pour environ 95,4 milliards FCFA Ͳ Les actions initiées ont consisté :

Ͳ à faire bénéficier à plus d’un million cent mille (1 100 000) ménages d’une assistance alimentaire, pour plus de 64 milliards FCFA ;

Ͳ à mettre en œuvre d’importantes mesures sociales de paiement des factures d’eau et d’électricité en milieu urbain comme en milieu rural, pour 15,9 milliards FCFA ;

Ͳ     à accompagner la diaspora, pour 12,5 milliards FCFA ;

Ͳ     à soutenir l’élevage et les productions animales, pour 2 milliards FCFA,

Ͳ à appuyer les Pêcheurs artisanaux, femmes transformatrices, mareyeurs et aquaculteurs, pour un montant de 1 milliard FCFA.

Axe 3 : la sauvegarde de la stabilité macroéconomique et financière pour soutenir le secteur privé et maintenir les emplois, pour un montant de 385,509 milliards FCFA

Pour ce volet important, plusieurs actions ont été initiées. Elles se déclinent comme suit :

Ͳ    Payer les obligations impayées dues aux entreprises, pour plus de 269 milliards FCFA et de permettre la poursuite de leurs activités et de sauvegarder des milliers d’emplois. Il s’agit principalement des BTP, des loyers, des intrants agricoles, des compensations tarifaires, des pertes commerciales.

Ͳ Faire bénéficier aux acteurs économiques (secteurs du transport aérien et terrestre, de la culture, des établissements d’enseignements privés à tous les niveaux, de la culture, de l’artisanat, de l’hôtellerie, des transports….) pour plus de 116,509 milliards FCFA ;

Ͳ Mettre à disposition des financements pour 25 milliards FCFA à travers le FONGIP, le Crédit Hôtelier et le Fonds d’appui à l’économie sociale et solidaire ;

Axe 4 : la sécurisation des circuits d’approvisionnement et de distribution pour les denrées alimentaires, les médicaments et l’énergie

 

Dans ce contexte particulièrement sensible, il s’est agi pour le gouvernement de sécuriser l’approvisionnement du pays en hydrocarbures et en denrées alimentaires, dans un contexte de tensions sur les prix et de désorganisation des chaines d’approvisionnement, pour un montant de 136,232 milliards FCFA.  

En ce qui concerne les mesures fiscales prises en appui aux entreprises et aux ménages, elles ont porté sur un montant de 372 milliards FCFA et comprennent :

  • des remises fiscales pour les entreprises et personnes physiques dûment constatées et arrêtées à la date 31 décembre 2019 ;
  • du remboursement accéléré des crédits de TVA ;
  • de différés voire de suspensions de paiement d’impôts ;
  • de la déductibilité fiscale des dons faits au profit du Fonds de riposte et de solidarité contre les effets de COVID-19 ;
  • de la prorogation de 12 à 24 mois du délai généralement admis de paiement de la TVA suspendue;
  • de la possibilité pour les entreprises de conserver, en guise de subvention publique, les impôts retenus à la source sur les salaires de leurs employés, sous condition de maintien de l’emploi ou de paiement au personnel mis en chômage technique d’au moins 70% du salaire.

En définitive, il était important, à postériori, d’analyser avec du recul, la réponse apportée par notre pays dans la gestion d’une telle crise, riche en enseignements à tout point de vue.

Respect des engagements de gouvernance relatifs aux dépenses des ressources du fonds Force COVID-19

  • Les rapports d’exécution budgétaire du 3ème et 4ème trimestres 2020 incluant des informations détaillées sur l’exécution des dépenses du fonds, notamment l’objet des dépenses, les montants engagés et effectivement payés ont été publiés ;
  1. L’ARMP a conduit en 2021 un audit sur la régularité des procédures de passation des marchés avec les ressources du Fonds Force COVID-19 ;
  2. Le comité de suivi des opérations du fonds Force COVID-19 a publié en septembre 2021 son rapport sur l’ensemble des dépenses et des marchés publics exécutés sur les ressources du        fonds

Ledit rapport a d’ailleurs beaucoup facilité le travail d’audit de la Cour des Comptes sur la gestion du Fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la COVID-19 (FORCE COVID) pour les exercices 2020 et 2021.

Rapport de la cour des comptes

Le rapport de la Cour des Comptes a procédé à une analyse détaillée et mis en relief des points positifs, comme des dysfonctionnements et des insuffisances, en pointant notamment le nonrespect de certaines règles afférentes aux procédures de la dépense publique dans des cas bien précis.

Les analyses sont assorties de 85 recommandations fort pertinentes, qui ont été capitalisées et internalisées au titre des bonnes pratiques en matière de gouvernance des ressources publiques, dans des situations d’urgence et de crise.

  • 18 recommandations concernent le dispositif de pilotage et de contrôle ; Elles vont toutes dans le sens :

d’éviter les régimes dérogatoires en matière de marchés publics;  de mettre en place, dans le cadre de la gestion des crises, de cadres d’orientation, de suivi et de contrôle plus opérationnelles.

  • 55 recommandations concernent la mobilisation des ressources et les modalités d’exécution des dépenses :

Elles portent sur :

le respect des engagements dans le cadre des conventions de financement sur ressources extérieures ;

la justification des dépenses liées aux Caisses d’avances dans les délais prescrits par la réglementation ;

la mise en place de dispositifs pour une meilleure traçabilité des ressources au niveau des structures déconcentrées ;

l’assurance de la production de toutes les pièces justificatives requises avant tout paiement d’une dépense, conformément à la réglementation ;

la nécessité de faire jouer la concurrence dans les procédures de marchés afin de réduire, notamment, les risques de surfacturation;

l’exigence d’enregistrement des contrats de marchés avant leur exécution ;  la proscription du maniement des ressources publiques par des personnes non habilitées.

 

Î Le rapport a également mis en exergue des fautes de gestion et formulé des recommandations pour une instruction judiciaire concernant des auteurs. Sur les 1 000 milliards FCFA du PRES, les manquements relatés par la Cour des Comptes et pour lesquels une suite judiciaire est recommandée portent sur un montant de

6 686 784 410 FCFA, soit 0,7% du montant total du PRES décaissé et se répartissent comme suit par département ministériel :

  LES MANQUEMENTS POUR LESQUELS L’OUVERTURE D’UNE INFORMATION

JUDICIAIRE EST SOLLICITEE

MINISTERE / STRUCTURE RECOMMANDATIONS MONTANT

DU

PREJUDICE

(FCFA)

 

Ministère de la Santé et l’Action sociale

Demande d’ouverture d’une information judiciaire à l’encontre du Comptable sortant de l’établissement de santé de Kaffrine pour non production des pièces justificatives des dépenses 

45 000 000

 

Ministère de la Microfinance et de l’Economie sociale solidaire

Demande d’ouverture d’une information judiciaire à l’encontre du Directeur du Fonds d’Impulsion de la Microfinance pour absence de pièce justificatives de dépenses 

11 191 532

Ministère des Mines et de la

Géologie

Demande d’ouverture d’une information judiciaire à l’encontre du DAGE du MMG pour paiement sans service fait, relatif au marché de construction d’une unité de traitement gravimétrique pour lequel le fournisseur a été payé alors que les travaux n’ont pas été réalisés 

 

73 200 000

Ministère       du        Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale Demande d’ouverture d’une information judiciaire à l’encontre de l’ex DAGE du MDCEST pour une

« surfacturation » sur l’achat 110 001,5 tonnes riz

 

2 749 927 498

Ministère de la Jeunesse  Demande d’ouverture d’une information judiciaire à l’encontre de l’ex DAGE du MJ pour une « surfacturation » sur l’acquisition de Gel hydroalcoolique 

41 217 580

Ministère du Commerce et des

petites et moyennes entreprises 

Demande d’ouverture d’une information judiciaire à l’encontre du DAGE du Ministère du Commerce pour une « surfacturation » sur l’achat de gel hydroalcoolique 

805 000

 

Ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la

Protection des Enfants

Demande d’ouverture d’une information judiciaire à l’encontre de l’ex DAGE du MFFGPE pour défaut de justification de dépenses pour des montants respectifs de 36 147 500 FCFA, 52 233 300 FCFA, 52 233 300 FCFA et 4 828 700 FCFA 

145 442 800

Ministère de la Culture et de la

Communication

Demande d’ouverture d’une information judiciaire à l’encontre de l’ex DAGE du MCC pour absence de certaines pièces justificatives relatives aux appuis accordés aux acteurs culturels 

1 120 000 000

 

 

 

Ministère du Développement industriel et des Petites et moyennes industries

Demande d’ouverture d’une information judiciaire sur les retraits répétitifs sur le compte du Fonds d’appui à la promotion de la petite et moyenne industrie (FAPPMI), effectués par l’aide comptable pour un montant cumulé de 2 500 000 000 FCFA 

 

 

 

2 500 000 000

Demande d’ouverture d’une information judiciaire à l’encontre du DAGE du MDIPMI et du gestionnaire du FAPPMI sur les conditions d’acquisition de masques payés en espèce pour un montant de 2 500 000 000 FCFA
 

TOTAL (impact financier des manquements à soumettre à l’autorité judiciaire)

 

 

6 686 784 410 

 

 

LES PROJETS

Santé et Action sociale 

  • Projet de construction de la Polyclinique de l’Hôpital Principal de Dakar.
  • Projet de réhabilitation de l’hôpital Aristide le DANTEC.
  • Construction des hôpitaux de Saint-Louis, Thiès, Kaolack, Matam.

Agriculture

  • PROJET DE VALORISATION DES EAUX POUR LE DEVELOPPEMENT DES CHAINES DE VALEUR (PROVALE –CV).
  • PROJET D’APPUI A L’INSERTION DES JEUNES RURAUX AGRI-

PRENEURS (Agri-jeunes Tekki Ndawgni),

  • PROGRAMME DE COMPETITIVITE DE L’AGRICULTURE ET DE

L’ELEVAGE AU SENEGAL

  • PROGRAMME NATIONAL DE RELANCE DE L’HORTICULTURE.
  • PROMME INTERMAQ avec 700 tracteurs et la construction de 120 magasins de stockage.

 Elevage

  • PROJET D’APPUI AU PASTORALISME (PRASP), du PROJET DE DEVELOPPEMENT DURABLE DU PASTORALISME (PDDPS)
  • Projets d’autosuffisance en moutons (PRONAM)
  • Projet de valorisation du lait et des produits dérivés (PRADELAIT).

Pêche 

  • Projet de motorisation de la pêche artisanale,  Projet « PSE Aquaculture ».

Industrie

  • phase II de la plateforme industrielle de Diamniadio,
  • agropoles sud et centre  agropole Nord et Ouest

Education

  • projet de remplacement des abris provisoires.

Enseignement supérieur

  • Engager la deuxième phase des travaux de l’Université Amadou Moctar MBOW (UAM) ;
  • Finaliser le projet de construction de l’Université du Sine Saloum à Kaolack (USSEIN) lot 1 et lot 2;
  • Boucler le programme de construction des résidences universitaires ;
  • Assurer la Réhabilitation et l’Equipement des Infrastructures Universitaires.
  • Achever les travaux de construction de l’Université Souleymane Niang de Matam et l’Université du Sénégal Oriental.
  • Achever la construction des classes préparatoires aux grandes écoles de Thiès.
  • Achever la construction des ISEP.
  • Achever la construction des espaces numériques ouverts de l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane.

Accès aux services sociaux de base tels que l’électricité, l’eau et l’assainissement serait significativement amélioré.

Les 6 marqueurs sociaux devront être renforcés  

  • PUDC (avec ses 4 volets : allègement des travaux des femmes, hydraulique rurale, pistes rurales et électrification rurale) ;
  • Bourses Familiales,

CMU, 

PROMOVILLES (développement de la voirie urbaine, au renforcement du système d’assainissement et à la mise en place d’un système d’éclairage publicProgramme d’Urgence et de Modernisation Axes Frontaliers (PUMA) 

 DER.

Eau et Assainissement

  • Réhabilitation du Collecteur Hann – Fann ;
  • Mise en place d’unités de dessalement de l’eau de mer ;
  • Projet innovant d’accès aux services sécurisés d’eau et d’assainissement dans les zones défavorisées (PISEA-RD) ;
  • Poursuite du projet KMS 3 et le renforcement en aval ;
  • Cette dynamique de mobilisation des ressources en eau et de restauration de lacs et cours d’eau intérieurs sera renforcée à travers les projets suivants dont certains sont en phase de démarrage :
  • ¦ Le Projet de mobilisation des eaux du bassin versant du Nanija-Bolong dans le département de Koungheul, d’un coût de 36 milliards FCFA, pour mobiliser annuellement 46,6 millions de mètres cubes et mettre en valeur 12 000 hectares. Concernant la maturité du projet, l’Unité de Gestion est déjà mise en place, le recrutement du cabinet chargé du contrôle des travaux déjà bouclé et le recrutement des entreprises en charge des travaux en cours de finalisation. En termes de consistance, il s’agira :
  • – la construction d’un barrage anti-sel à Sampathé Wilane ;
  • – du dragage, du surcreusement et de l’endiguement du lit principal et des bras secondaires sur un linéaire total de 47 km ;
  • – de la construction et de la réhabilitation de 17 ouvrages hydrauliques (de seuil, de régulation, de franchissement) ;
  • – de la restauration de 05 lacs et mares asséchés ;
  • – de la mise en place de 02 fermes pilotes pour l’agriculture et l’élevage et deux fermes piscicoles ;
  • – de l’appui à la restauration des écosystèmes humides et aux initiatives économiques.
  • ¦ Le Projet de Renforcement de la Résilience des Écosystèmes du Ferlo (PREFERLO) vise le transfert de 680 millions de m3 d’eau par an du lac de Guiers vers la zone du Ferlo, sur un linéaire total de 214 kilomètres allant de Keur Momar Sarr à Ranérou, pour un coût total de 330 milliards francs CFA, avec comme objectif la satisfaction des besoins en eau pour les activités socioéconomiques et la restauration des écosystèmes. La première phase, dont le démarrage est prévu avant la fin de l’année 2024, est évaluée à 166,3 milliards francs CFA, et va permettre le transfert de 530 millions m3 d’eau par an de Keur Momar Sarr à Linguère sur un linéaire de 115 kilomètres, en vue de mettre en valeur un potentiel annuel de 46.000 hectares pour promouvoir et redynamiser les activités agrosylvopastorales. Les travaux de cette phase comprennent :
  • – la reconstruction de l’ouvrage de Keur Momar Sarr ;
  • – la remise en eau par dragage et reprofilage du marigot du Bas-Ferlo sur un linéaire de 70 km, allant de Keur Momar Sarr à Mboula dans le Département de Linguère ;
  • – la réalisation d’une station de pompage à Mboula ;
  • – la construction d’un canal à ciel ouvert large de 12 mètres sur un linéaire de 45 km de Mboula à Linguère.
  • Concernant la deuxième phase qui permettra de mobiliser 150 millions de m3 par an, il est prévu la construction d’une station de pompage à Linguère, la réalisation d’un canal entre Linguère et Vélingara Ferlo sur un linéaire de 110 km, la construction d’un bassin piscicole à Vélingara Ferlo et la réalisation de fermes de cultures fourragères.
  • ¦ Le Projet Intégré pour la Sécurité de l’Eau et de l’Assainissement (PISEA), dans sa composante « Sécurisation des eaux du lac de Guiers » estimé à 32 milliards FCFA, vise l’amélioration de l’hydraulicité dudit lac par l’augmentation de la capacité de stockage et la préservation de la qualité des eaux. Dans le cadre de ce projet dont toutes les études préalables sont déjà bouclées, il est prévu les travaux suivants :
  • – la reconstruction de l’Ouvrage de Richard-Toll ;
  • – le dragage et le surcreusement de la Taouey sur 17 km ;  –       le renforcement des endiguements du lac de Guiers sur 31 km ;  –       le faucardage de 686 hectares.
  • ¦ Le Projet d’Appui à la Sécurisation de la Qualité des Eaux du Lac de Guiers (PRASEG), d’un coût de 22,302 milliards, vise à améliorer la qualité des eaux dudit lac. Les travaux et mesures prévus sont, entre autres :
  • – l’installation de Systèmes diffusant des ondes ultrasoniques qui empêchent le développement des cyanobactéries ;
  • – l’acquisition d’engins d’entretien du plan d’eau ;
  • – la mise en place d’un laboratoire ;
  • – la construction d’un embarcadère.
  • L’instruction du financement est très avancée et sa validation est en cours.
  • ¦ Le Projet d’aménagement hydraulique du bassin versant du Baobolong dans le Département de Nioro du Rip qui vise la mobilisation annuelle de 210 millions de m3 et l’arrêt de l’intrusion des eaux salées en provenance du fleuve Gambie. Dans le cadre de ce projet d’un coût de 108 milliards, il est prévu la construction d’un barrage antisel, des opérations de dragage, de reprofilage et endiguement, ainsi que la construction d’ouvrages de régulation et de franchissement.
  • ¦ Le Projet de Restauration des Trois-Marigots dans le Département de Saint Louis, d’un coût de 17 milliards de FCFA prévoit des opérations de dragage, de surcreusement et d’endiguements des 3-Marigots, le curage de la réserve de Bango et le renforcement des ouvrages de régulation. Il vise, entre autres :
  • – à optimiser les apports en eau de ces plans d’eau et à restaurer les écosystèmes pour permettre la mobilisation de 40 millions de m3 par an et la mise en valeur d’au moins 5.000 ha au profit d’activités agricoles et pastorales ;
  • – à appuyer le développement des potentialités bioécologiques du site et l’émergence des services écosystémiques.
  • ¦ Le Projet de restauration des Lacs de Bakel qui vise à contribuer à l’amélioration de la disponibilité des ressources en eau de surface dans la chaine de lacs en vue de créer les conditions de développement des activités agro-sylvo-pastorale et de renforcer la résilience des écosystèmes face au changement climatique. Plus précisément, ce projet permettra de mobiliser 53 millions de m3 d’eau par an grâce à la construction d’un ouvrage de régulation, au dragage, au reprofilage et à l’endiguement des lacs et des marigots d’interconnexion ;
  • ¦ Le Projet de Mobilisation des eaux du bassin versant de Djikoye dans les régions de Fatick et Kaolack qui vise à contribuer à l’amélioration de la disponibilité des ressources en eau de surface et l’arrêt de l’intrusion des eaux salées en provenance du fleuve Gambie. Ce projet permettra de mobiliser 54 millions de m3 d’eau par an et prévoit comme travaux la construction de 02 barrages anti-sel et d’ouvrages de régulation et de franchissement, ainsi que le dragage, le reprofilage et l’endiguement
  • Les deux derniers projets portant sur les lacs de Bakel et le bassin versant de Djikoye, d’un coût global de 44 milliards, sont retenus dans le Compact SENEGAL/BAD dans le cadre de la Stratégie nationale de Souveraineté alimentaire.
  • ¦ Le Projet de grand transfert d’eau brute du lac de Guiers permettra de mobiliser 650 millions m3 d’eau par an. Il s’agira de réaliser :
  • – une prise d’eau au sud du Lac de Guiers ;
  • – une branche principale d’adduction d’eau brute sur 160 km vers Thiès-Dakar ;  –       une branche secondaire Niayes (eau brute) sur 30 Km.
  • ¦ Le Projet de Transfert Inter-Bassins qui permettra de mobiliser 600 millions m3 par an prévoit :
  • – 03 prises d’eau à Bakel, Koulountou et Sambangalou ;
  • – la construction de 02 stations de pompage et d’ouvrages de stockage ;  –       la pose de conduites et la construction de canaux.
  • ¦ Le Projet d’Aménagement du Fleuve Casamance qui vise la mobilisation de 70 millions m3 par an prévoit :
  • – la construction de 02 barrages anti-sel ;
  • – le dragage, le surcreusement et l’endiguement du lit principal ;
  • – la réalisation d’ouvrages de retenue, de régulation et/ou de franchissement.
  • Ces projets vont permettre, à terme :
  • – de mobiliser annuellement 2.500 millions m3 d’eau et de sécuriser 2.360 millions m3 d’eau dans le Lac de Guiers ;
  • de sécuriser les 90.000 hectares exploitables autour du lac de Guiers et les nombreux emplois y afférents ;
  • de mettre en valeur au moins 232.000 hectares de terres dont 36.000 présentement salés;  de créer près d’un million d’emplois directs et indirects.
  • Réhabilitation du Collecteur Hann – Fann ;
  • Mise en place d’unités de dessalement de l’eau de mer ;
  • Projet innovant d’accès aux services sécurisés d’eau et d’assainissement dans les zones défavorisées (PISEA-RD) ;
  • Poursuite du projet KMS 3 et le renforcement en aval ;

Projet de renforcement des Ecosystèmes dans le Ferlo (PREFERLO) qui consiste en un transfert d’un volume d’eau estimé à 680 millions m3/an du Lacs de Guiers au Ferlo. Il devra ainsi contribuer à la satisfaction durable des besoins en eau de la zone du Ferlo dans le but de créer les conditions de développement des activités socio-économiques et de la restauration des écosystèmes.

  • Projet de renforcement des Ecosystèmes dans le Ferlo (PREFERLO) qui consiste en un transfert d’un volume d’eau estimé à 680 millions m3/an du Lacs de Guiers au Ferlo. Il devra ainsi contribuer à la satisfaction durable des besoins en eau de la zone du Ferlo dans le but de créer les conditions de développement des activités socio-économiques et de la restauration des écosystèmes.

Infrastructures, de Transports et de Désenclavement :

  • Achèvement de la deuxième phase du Train Expres Regional (TER) ;
  • Réhabilitation de l’axe ferroviaire Dakar-Tambacounda ;
  • Finalisation de l’Autoroute Mbour-Fatick-Kaolack ;
  • Finalisation de l’Autoroute Thiès-Tivaouane-Saint-Louis ;
  • Poursuite du Programme prioritaire de désenclavement ;
  • Poursuite du Programme de renouvellement et de renforcement du parc dans le secteur des transports ;
  • Poursuite des travaux du projet du Bus Rapid Transit (BRT).

Tout compte fait, force est de reconnaître que les manquements relevés par la Cour des Comptes ne sauraient remettre en cause les résultats probants obtenus par notre pays dans la mise en œuvre du PRES.

Au total l’exploitation de ce rapport a contribué à raffermir notre option en matière de redevabilité, tout en permettant une amélioration significative de la gestion de nos finances publiques.

DEFIS ET PERSPECTIVES : Le PAP 3 2024-2028

Le diagnostic posé dans le cadre de l’élaboration du troisième Plan d’Actions Prioritaires (PAP 3) du PSE, portant sur la période 2024-2028, a mis en exergue cinq défis majeurs que sont :

la construction d’une économie compétitive, inclusive et résiliente ;  

le développement d’un capital humain de qualité et la capture du dividende        démographique ;

le renforcement de la résilience des communautés face aux risques de      catastrophes ;

la consolidation de la gouvernance et ;

la promotion d’une administration publique moderne, transparente et    performante.

Pour relever ces défis, l’objectif général est d’impulser une croissance inclusive et durable pour une transformation du Sénégal, à travers l’accélération de l’industrialisation, de la stratégie est d’entretenir un rythme soutenu d’amélioration du bien-être des populations à travers et la promotion d’une économie résiliente et compétitive.

Les objectifs stratégiques demeurent (i) transformation structurelle de l’économie et croissance, (ii) Capital humain, protection sociale et développement durable, (iii) Gouvernance, Institutions, Paix et Sécurité.

Ces objectifs stratégiques sont opérationnalisés par des projets, programmes et réformes identifiés dont un portefeuille de 32 projets phares et de 22 réformes clés d’ordre sectoriel et transversal. C’est ainsi qu’il est attendu de la mise en œuvre du PAP3 du PSE une accélération de la croissance économique, avec un taux moyen annuel de 7,7%, et une amélioration significative des conditions de vie des populations. L’indice de développement humain passerait de 0,51 en 2021 à 0,59 en 2028 et la pauvreté baisserait de 37,8% en 2019 à 25% en 2028.

Le coût global du PAP3 est estimé, pour la période 2024-2028, à 27 182 milliards FCFA. Par rapport au PAP 2A, d’un montant de 14 712 milliards FCFA, le PAP3 connaît une augmentation de 12 470 milliards FCFA en valeur absolue et de 84,8% en valeur relative. 

Par mode de financement, sa répartition se présente comme suit :

  • Public pur : 13 359 milliards FCFA
  • Privé pur : 9 215 milliards FCFA
  • PPP : 4 605 milliards FCFA dont la contrepartie de l’Etat est de 1 152 milliards FCFA

 

Ce qui a changé, c’est que c’est grâce à une politique agressive de promotion du secteur privé à travers des réformes phares, un nouveau cadre des PPP et une meilleure préparation des projets, la contribution du Secteur Privé, y compris les PPP, est attendue à 46,6% tandis que le public global se situe à 53,4%.   

 

 EXTRAIT DU LIVRE BLANC DE L’APR

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