juin 4, 2025
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SERIES D’ATTAQUES SANGLANTES DE JNIM AU MALI, AU BURKINA FASO ET AU NIGER : Faut-il appeler l’armée française en aide ?

Une journée noire au Sahel : l’effondrement à visage découvert.

L’histoire, s’accélère, ces dernières heures, au sahel, où l’insécurité qui battait déjà son plein, explose avec une spirale d’attaques, déferlant sur toute la région. Malgré la gravité de la situation, à tous points de vue, alarmante, dans un espace devenu ingouvernable, la communauté internationale reste, étrangement, silencieuse. Elle semble occupée à traiter des dossiers plus brûlants pour elle, sans doute, jugés prioritaires.

Le feu qui couvait dans l’espace AES, s’est transformé en un gigantesque incendie qui se répand comme une traînée de poudre. Le Mali, le Niger, le Burkina, dirigés par des juntes militaires auto-proclamées, sont, présentement, des théâtres de luttes armées sanglantes, d’une guerre sauvage où tous les coups sont permis. La situation est hors de contrôle et prête à périls.

Ce lundi 2 juin 2025, les attaques se sont encore enchaînées à un rythme effréné sur l’ensemble des trois territoires. Il y’a lieu de tirer la sonnette d’alarme dans un désert sécuritaire où des Etats vampirisés s’enfoncent, chaque jour, un peu plus.

Tombouctou, assiégée: les défenses brisées.

La ville historique de Tombouctou, au Nord du Mali, depuis l’aube, est prise dans un tourbillon de feu. Le groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), affilié à Al-Qaida,  a revendiqué,  deux opérations, majeures : le contrôle de la porte d’Assidi, un poste stratégique à la porte de la ville et le pillonnage de l’aéroport militaire où stationnement à la fois les forces armées maliennes (FAMA) et leurs alliés russes.

Des tirs d’artillerie nourris ont été signalés et selon de sources locales, des véhicules kamikazes,  auraient été utilisés. La simultanéité des attaques, visant plusieurs sites sensibles. laisse entrevoir un plan destiné à assieger la ville. Le camp militaire,  Sidi El Bakaye, situé au cœur de la cité, a été pris aussi pour cible par les assaillants.

Centre et sud du Mali: les foyers de tensions et de feu se multiplient.

A Konna, dans la région de Mopti, deux soldats maliens, ont été assassinés, en pleine ville, dans ce qui semble être une opération ciblée, menée par des éléments infiltrés. Ce mode opératoire rappelle la stratégie d’implantation insidieuse des groupes djihadistes dans les localités du centre, autrefois, bastions de l’armée.

Dans la région de Sikasso, au sud du pays,  longtemps considérée comme relativement sûre,  un blindé des FAMA, a sauté sur une mine entre les circonscriptions de San et Bla. Le bilan provisoire, fait état de six soldats tués. Il s’agit d’un tournant critique: le sud du Mali, considéré comme le dernier ilot de stabilité, est aussi, touché,  directement. A Ansongo, dans le cercle de Gao,  une attaque était en cours en milieu de matinée.  Les combats auraient lieu encore, les assaillants,  lourdement armés.

La spirale de violences s’étend désormais au cœur même du Mali. Ce soir, un véhicule de l’armée malienne a été ciblé par un engin explosif improvisé (EEI) entre Kouala et Dediné, dans la région stratégique de Koulikoro. L’attaque a été revendiquée par les éléments affiliés à la katiba Macina du groupe JNIM, confirmant l’enracinement croissant de l’insurrection djihadiste dans le centre et le sud-ouest du pays. Cette nouvelle action intervient dans un contexte de dégradation accélérée de la situation sécuritaire, où les forces armées maliennes, déjà fortement éprouvées au nord et au centre, voient leur marge de manœuvre de plus en plus réduite. Koulikoro, à seulement quelques heures de Bamako, n’est plus à l’abri.

Niger : nouvelle attaque à l’ouest, la gendarmerie,  ciblée.

Au Niger, dans la localité de Garboungna (département de Tera), une position de la gendarmerie nationale a été attaquée ce lundi matin 2 juin 2025 par des éléments du JNIM (Jama’at Nusrat al-Islam wal-Muslimin), qui a annoncé la prise de contrôle de la caserne militaire de l’armée nigérienne dans le village de Garmoua, situé dans la région de Tillabéri .

Cet assaut, entre dans le cadre d’une série d’offensives coordonnées, menées par ce groupe depuis plusieurs semaines dans les régions de Tilaberi et de Tahoua. L’ouest nigérien est devenu un no man’s land, malgré toutes les fausses assurances données et les prétendues reconquêtes obtenues.

Trois États, ventres mous,frappés, conjointement.

Ce 2 juin 2025 restera dans les annales comme un jour de bascule révélateur d’un fait inédit et historique: les trois pays du Sahel central ont été attaqués, tous, au même moment sur plusieurs fronts. On ne parle plus d’insécurité localisée mais d’écroulement systémique : l’armée malienne,  perd des positions clé, les FDS nigeriennes se replient ou ploient sous les bombardements,  le Burkina Faso ne s’en sort pas mieux que les autres, pris à la gorge par les hordes terroristes.

La peur et la panique gagnent les capitales où l’on vit sur le qui-vive et dans l’angoisse d’être confronté au pire.

Il n’y a plus de jours sans attaques. A toute heure, un poste, un convoi, une unité,  peut se retrouver attaqué. La cadence est infernale. Les autorités,  submergées et impuissantes, font feu de tout bois, afin de rassurer, et paraître sereines, en se ruant dans les médias et se précipitant devant les micros et caméras. A défaut de solutions militaires,  c’est le rempart médiatique.

Malheureusement, les communiqués et déclarations qui ont longtemps entretenu l’illusion de victoires éclatantes et contribué à endormir les consciences, ne suffisent plus à détourner l’attention du cauchemar d’un sahel qui n’est plus qu’un champ de ruines, une jungle impitoyable.

Le Mali, le Burkina et le Niger ne sont plus gouvernés. Les pouvoirs militaires ont échoué à sécuriser les populations et à protéger l’intégrité des territoires. Ils ont réussi,  par contre, à liquider les États, à bannir les droits et les libertés, à légaliser et promouvoir les crimes.

Les peuples des trois pays en déliquescence totale, sous le joug militaire, méritent mieux que des régimes liberticides,  de terreur et de peur, qui se comportent, impunément, en États voyous.

Face aux tragédies qui se jouent dans une région prise dans l’étau djihadiste et victime de juntes anachroniques, il est aberrant, voire révoltant, de constater que rien n’a encore été fait ni n’est envisagé pour assister des Etats et des populations dans une extrême détresse. Les nations-unies, les puissances régionales ou occidentales, observent une réserve et une indifférence coupables. Le Sahel serait-il oublié du reste du monde, ses populations, les damnées de la terre?

Plus personne n’a l’excuse de ne pas savoir, ni voir ce qu’il y’a comme drame humain et crise sécurité exacerbés dans le Sahel. Tout est révélé au grand jour, évoqué, éloquemment dans les médias.  Mais, aucune réaction encore, qu’elle soit individuelle ou collective.  La vérité se manifeste tôt, mais, la justice arrive toujours tard. Nous en sommes là !

Sahel : Un week-end, très noir, annonciateur de fins de règnes brutales et très prochaines.

Le Sahel, part en vrille. En l’espace de quelques heures, les armées du Mali et du Burkina Faso, ont subi des affronts comme ce n’était jamais arrivé auparavant ni enregistré dans les annales. Des attaques, menées, simultanément, très bien coordonnées, d’une redoutable efficacité, se sont abattues comme un violent orage, sur les deux pays. Des positions stratégiques ont été frappées, durement. Des bastions sont tombés. Les défaites ont un impact militaire désastreux surtout comportent des signaux inquiétants d’une escalade en marche et d’une certaine faille stratégique abyssale.

Bamako, Ouagadougou, voire Niamey, capitales respectives du Mali, du Burkina et du Niger, sont désormais à la merci des groupes armés terroristes. La guerre n’est plus circonscrite à des pans déterminés mais concerne toute l’étendue des territoires des Etats concernés.

Boumkessi: une forteresse d’élite balayée, avant d’être exhibée au monde.

Au Mali, le point culminant du déclin sécuritaire flagrant aura sans doute été le ravage de Boulkessi, camp militaire emblématique de la région de Mopti. Ce poste avancé, situé à la frontière avec le Burkina, abritait plus de 500 soldats d’élite, issus de Kati. Il s’agit de la crème des forces armées maliennes (FAMA). Ces éléments sont appuyés par des mercenaires russes du groupe Wagner. Le 1er juin 2025, cette base est tombée après un assaut du groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), lors d’une opération éclair, imparable et foudroyante.

Ce n’est pas que le caractère violent de l’opération qui a sidéré l’opinion. Il y’a aussi la manière dont les assaillants ont mis en scène leur triomphe.

En une fraction de temps, des vidéos glaçantes,  ont inondé les réseaux et les canaux de propagande djihadiste. On y voit les installations du camp dévastées, des pick-up militaires calcinés, des armes saisies. On est plus atteré  encore d’apercevoir des dizaines de corps de soldats maliens, criblés de balles, joncher le sol. Certains, portent encore leur uniforme, d’autres sont à moitié dévêtus. Des visages sont  reconnaissables. Les corps sans vie sont entassés dans des fossés, situés à l’entrée du camp.

Une autre scène dégradante, reste celle d’un captif, présenté, comme le commandant de la base, capturé, vivant, montré les mains attachées derrière le dos, apparu en culotte. Présenté comme un trophée de guerre dans une vidéo d’exhibition indécente, l’infortuné officier, est exposé à la face du monde comme une bête de somme. Il est soumis à un traitement humiliant et traumatisant, sous les yeux de sa hiérarchie, de sa  nation et du monde entier.

Mais l’ignominie ne s’est pas arrêtée là. Comme si la chute de Boulkessi ne suffisait pas, comme si l’exposition publique de cadavres de soldats ne suffisait pas, le JNIM a publié une nouvelle vidéo encore plus humiliante, plus indigne, plus insoutenable. On y voit de jeunes soldats faits prisonniers, les yeux bandés, ligotés comme des bêtes, assis à même le sol, obligés de manger un plat qu’on leur sert à la manière d’un troupeau, avec des gestes de moquerie, de domination. Les ravisseurs djihadistes, hilare, les traitent comme du bétail de somme. Pas un mot, pas un cri, pas un sursaut de solidarité de la part de ceux qui gouvernent à Bamako.

Et pourtant, pendant que ces jeunes enfants du peuple tombent, sont exécutés, ou humiliés comme du bétail, ceux qui tiennent le pouvoir à Koulouba vivent dans l’ivresse du pouvoir, bien au chaud, protégés, entourés, flattés. Ils paradent en uniforme repassé, multiplient les discours à la télévision, s’érigent en “sauveurs de la nation”, pendant que la nation se vide de ses enfants. Les généraux de salon, les colonels planqués, les communicants du régime vivent dans le confort, la sécurité et la suffisance, tandis que la jeunesse est sacrifiée.

Cette scène — cette vidéo — est un déshonneur historique pour le Mali. Elle est une gifle à l’honneur militaire, un affront à la mémoire des soldats, un crachat en pleine figure de toute la République. Ce n’est plus une défaite militaire. C’est une descente aux enfers morale et humaine. Et ceux qui laissent faire, qui ne disent rien, ne méritent ni les galons qu’ils portent, ni le pouvoir qu’ils usurpent.

Bien sûr,  Bamako, n’a prononcé aucun mot,  encore moins, n’a été secourir ses hommes.

Chaque jour, maintenant, l’on passe d’une guerre d’usure et de la vague habituelle d’embuscades meurtrières, à une logique de confrontation franche, directe et frontale.  L’on tient à crée, à tout prix, la psychose, en répandant la terreur, en ne ménageant guère l’ennemi.

Le camp militaire de Boulkessi constitue depuis plus d’une décennie l’un des verrous sécuritaires les plus importants du centre du Mali. Situé dans la région de Mopti, à proximité immédiate de la frontière burkinabè, il se trouve au cœur de la zone dite des trois frontières (Mali, Burkina Faso, Niger), épicentre de la menace jihadiste dans le Sahel. Boulkessi n’est pas une simple garnison : c’est un poste avancé de projection, un centre logistique, un pivot tactique pour le contrôle des mouvements transfrontaliers entre les régions de Douentza, de Djibo et de la province burkinabè du Soum. Il abritait des unités d’élite des FAMa, notamment des commandos parachutistes, et servait de base d’appui aux opérations conjointes du G5 Sahel jusqu’au retrait du Mali. Sa chute ne représente donc pas seulement une perte humaine et matérielle colossale, mais un effondrement symbolique et opérationnel : elle ouvre un couloir aux groupes armés entre le nord du Burkina et le centre du Mali, affaiblit les défenses de Mopti, compromet la sécurité de Sévaré et met en péril tout le dispositif militaire malien dans la région. Perdre Boulkessi, c’est perdre un nœud de contrôle stratégique du centre sahélien.

Mondoro,  Didiéni, Kimprana:  les combats cessent, faute de combattants.

Le 1er juin 2025 encore, le camp de Mondoro,  proche de Boulkessi, a été frappé par une autre offensive. Cette attaque semble avoir été lancée,  en même temps , que la précédente, suivant le même standard tactique: encerclements,  bombardements, suivis de destructions massives. Là aussi, des vidéos confirment que les insurgés ont réussi à se rendre maîtres des lieux. Plusieurs soldats, gisent à même le sol, exécutés ou morts au combat. Les survivants, se sont sauvés dans une véritable cohue.

Il n’y a eu aucun renfort ni secours.

Sur les axes de Didiéni-kouloukani, Koumantou (Sikasso), San-kimprana ( Ségou), des engins explosifs improvisés, ont visé des convois logistiques et des patrouilles. Partout, la panique,  s’installe. Le sud et le centre du Mali sont maintenant touchés. La menace se propage  et peu à peu remonte vers Bamako qui demeure une cible privilégiée. Quant à la reconquête de Tinzawaten, jadis chantée sur tous les tons comme un exploit héroïque, elle semble désormais avoir été soigneusement rangée dans les archives mythologiques, quelque part entre l’Atlantide et les calanques grecques.

Koumbri tombe, Ouahigouya, dans la ligne de mire

Au Burkina Faso, le tableau n’est pas plus reluisant et rassurant.  Le 31 mai 2025, les localités de Vaongho, Arbinda, Boala,  Kelbo et surtout Koumbri ont été attaquées. A Koumbri,  dernier verrou militaire avant Oouahigouya, la garnison a été envahie, incendiée et totalement delestée de ses moyens. Au moins 40 soldats ont été fauchés.  Les djihadistes ont réussi à mettre la main sur le matériel, les stocks de carburant, les documents  sensibles. Des images montrent les dépouilles des militaires : des corps, mutilés, d’autres,  abandonnés, calcinés, dans des véhicules,  incendiés. La scène rappelle celle de Djibo, en mai, dernier. Désormais, Ouahigouya, qui abrite le prestigieux 12e régiment d’infanterie commando n’est plus protégée. Elle est à la portée des groupes armés terroristes.

Arbinda, Kelbo, Boala : la dislocation des lignes secondaires.

Dans les zones d’Arbinda et de Kelbo, les positions ont été desertées après de brèves escarmouches.  Des pick-up, ont été détruits, des VDP tués. Des véhicules militaires ont été récupérés. A Boala, la gendarmerie, a été assiégée. Il n’a pas été opposé la moindre résistance aux assaillants.

Les groupes armés, tiennent, chaque fois, à avoir des preuves en images ou vidéos de toutes leurs prises de guerre afin de les brandir devant l’opinion. Ainsi, des soldats, tués, sont-ils exhibés comme des palmes honorifiques et actes héroïques.

Un silence coupable.

Malgré, l’ampleur et l’évidence des pertes, les autorités, ne sortent pas de leur silence ni ne se montrent préoccupées et compatissantes.  A Bamako, aucun haut responsable,  civil ou militaire, n’a encore évoqué la déroute de Boulkessi.

A Ouagadougou, la chaîne publique d’informations continue de diffuser des spots vantant des victoires imaginaires. Quant au chef de la junte, le capitaine Ibrahim Traorè, depuis deux jours, il est introuvable. Les autorités malienne et burkinabé sont, du reste, insensibles à l’extermination de leurs soldats : aucun signe de deuil, aucun mot ou geste de solidarité avec les victimes et de compassion envers leurs familles. Les martyrs sont oubliés par ceux qui les ont conduit à une mort certaine.

Entre le 1er et le 31 mai 2025, le Niger a enregistré au moins 245 morts. Deux cent quarante-cinq vies fauchées en un mois, dans un pays qui prétend être “souverain” mais où les citoyens meurent dans l’indifférence totale de ceux qui prétendent les gouverner. Et pourtant, dans sa dernière intervention, le général Tiani n’a même pas daigné en faire mention. Pas un mot. Pas une once de compassion. Aucun hommage. Aucune reconnaissance. Rien. Le silence froid d’un pouvoir qui n’a plus ni cœur ni honte. Ce mépris est devenu une constante dans tous les pays du Sahel, où les jeunes gens sont sacrifiés comme de la chair à canon pendant que Tiani, Goïta et Traoré, eux, vivent bien au chaud, bunkérisés, cachés, protégés, planqués comme des fuyards, pendant que les enfants du peuple tombent, anonymes, abandonnés, effacés. Cette trahison n’est plus seulement politique. Elle est morale, humaine, impardonnable.

En tout cas, les positions stratégiques qui formaient la ceinture de sécurité autour des capitales ont toutes cédé. Boulkessi est tombée. Mondoro est sous pression. L’axe Mopti-Ségou est étouffé. Koumbri a été rasée. Ouahigouya, est fortement, menacée. Djibo est assiégée. Kelbo, Abinda, Balda, sont vulnérables.

C’est toute l’ossature défensive des deux pays qui est affectée et ébranlée. 

Bamako, devient poreuse par le Sud et le centre.  Ouagadougou est encerclée par l’ouest (Tougan), le nord  Ouahigouya), et l’est (Fada).

Niamey, fragilisée par les récents revers dans la région de Tillia,  pourrait être atteinte via Torodi.

Le 1er juin 2025, le Sahel a perdu des soldats. Des camps aussi ont été ravagés. Des débâcles et drames qui remettent en cause le narratif de la  propagande officielle, ternissent l’image des juntes et vont à l’encontre du projet de reconquête de la souveraineté perdue ou bafouée.

Les groupes armés, imposent, dorénavant, leur récit, d’autant captivant, qu’il est émaillé de preuves vivantes, notamment, hélas, les corps de leurs victimes qui sont agités comme épouvantail et étendard.

Les mensonges des Etats ne résistent plus à la réalité et s’écroulent devant les montagnes d’images et tonnes de vidéos véhiculées par les djihadistes qui savent mieux que quiconque qu’une communication efficace se nourrit de faits probants et de preuves irréfutables plutôt que de rhétoriques,  d’effets de manches et de déclamations publiques. Les juntes ont perdu toutes les guerres: après celle du terrain,  celle aussi de l’opinion et de l’information dont elles avaient fait leur domaine de prédilection.

NB : Ces deux articles sont écrits par Samir Moussa. Le titre est de la rédaction

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