juin 6, 2025
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SERIES D’ATTAQUES TERRORISTES AU MALI, AU NIGER ET AU BURKINA FASO CONSEQUENCES DU DEPART DE L’ARMEE FRANCAISE

  • Goita, Traoré et Tiani qui avaient renversé les civils sous prétexte de l’échec de la lutte contre le terrorisme, assistent à leur propre revers…

Difficile de nier l’évidence. Le Mali, le Niger et le Burkina Faso qui bénéficiait de la couverture sécuritaire de Paris, souffrent depuis quelques mois des offensives terroristes. Capitaine Traoré, Général Goita et Tiani ont rompu les accords militaires avec la France pour s’allier avec la Russie plus préoccupée par sa guerre contre l’Ukraine. Aujourd’hui, depuis le départ des militaires français du Sahel, le terrorisme prend de l’ampleur. Ce discours guerrier et populiste cache mal la débâcle des armées de ces pays de l’AES dont les soldats abandonnés par leurs dirigeants, préfèrent s’enfuir que d’affronter ces candidats à la mort. Faudrait-il tendre la main à la France maintenant pour freiner l’avancée des djihadistes ? Car l’armée française maitrise mieux le terrain que les instructeurs russes.

GUEST EDITO

Pour une relance économique urgente : Agir vite et maintenant pour sauver le Sénégal…

Par Bougane GUEYE DANY

Depuis la déclaration aux allures de résignation voire de capitulation du Président Diomaye Faye évoquant des marges de manœuvre budgétaire quasi inexistantes, les Sénégalais ont décelé la portée de la gravité de la situation financiére chaotique du pays.

La nécessité d’une relance économique n’est plus une option : elle est une exigence vitale pour des millions de goorgorlous broyés chaque jour par une conjoncture sociale et économique suffocante.

Dans ce contexte critique, les regards se tournent légitimement vers le ministre de l’Économie, le Dr Abdourahmane Sarr devenu aphone depuis sa nomination.

Car s’il y a bien un moment pour anticiper, innover et agir, c’est ici, maintenant et sans aucun délai.

Plusieurs secteurs stratégiques sont à l’arrêt ou en grande difficulté : pêche, tourisme, agriculture, BTP, secteur informel, médias et j’en passe.

Le pouvoir d’achat s’effondre, le chômage des jeunes qui touche près de 60 % des 15-35 ans explose, et le pays manque cruellement de perspectives concrètes engendrant un regain prévisible de l’émigration irrégulière.

Le désespoir, la résignation et le marasme s’installent.

Pourtant, le Sénégal a déjà surmonté des tempêtes notamment des Crises économiques, des tensions politiques, des instabilités régionales…

À chaque fois, notre peuple a résisté avec honneur et dignité.

Mais cette fois-ci, la crise est plus insidieuse, plus systémique, et plus profonde.

Elle ne peut être affrontée avec les recettes du passé.

Il faut des réponses concrètes et courageuses, à la hauteur de l’urgence à tout point de vue.

Le Plan Sénégal 2050 est, certes, un cap ambitieux mais, osons le dire, avant de promettre un avenir glorieux, il faut d’abord sauver un présent en péril. 2026 est déjà à nos portes, bientôt deux ans de pouvoir Pastefien, et le quotidien des Sénégalais devient chaque jour plus invivable.

Aucune politique d’émergence ne peut se bâtir sur les ruines d’une économie en lambeaux.

La Tabaski, samedi prochain sera un test brutal.

Elle révélera de manière crue le degré de souffrance et de résilience de nos familles, confrontées à la flambée des prix des moutons, à la précarité des revenus, à l’absence de ressources.

En 72 heures, c’est clair, rien ne peut être fait pour sauver la fête.

Il faudra cependant affronter, le désespoir d’un peuple qui avait tant misé sur le changement. Cette détresse risque d’alimenter une instabilité sociale aux conséquences incalculables.

Le Dr Abdourahmane Sarr est désormais au cœur des attentes nationales.

Son leadership et sa responsabilité sont appelés à faire la différence.

Il lui revient de formuler un plan de sauvetage économique audacieux, réaliste et résolument ancré dans les potentialités réelles du Sénégal.

 

Son premier acte doit être fort : simplifier les procédures d’investissement, et surtout apurer les arriérés de paiement de l’État envers les fournisseurs pour restaurer la confiance du tissu économique.

Après un dialogue politique réservé aux élites politiques partisanes, l’heure est venue de convoquer un Dialogue Social National pour la relance de l’économie dans son ensemble.

Le ministre doit associer les syndicats, le patronat, les PME, les artisans, les acteurs du secteur informel et la société civile autour d’un Pacte National pour la Relance (PNR), inclusif et engageant.

 

Cette relance ne pourra se faire sans une communication transparente et rigoureuse.

Le ministère de l’Économie devra publier, chaque mois, des indicateurs de relance clairs et accessibles (emplois créés, inflation maîtrisée, investissements relancés) pour permettre aux citoyens de suivre, comprendre et juger les avancées.

Le Dr Sarr devra incarner une vision, porter un cap, et mobiliser la nation autour d’un projet économique par et pour les Sénégalais.

Relancer l’économie, ce n’est pas seulement injecter des fonds : c’est aussi mobiliser l’intelligence collective, miser sur les talents, remettre l’humain au cœur de la gouvernance.

Le Sénégal regorge de ressources humaines, naturelles, créatives. Il faut un État stratège, une gouvernance agile, et des actes concrets.

Cette Tabaski 2025 doit marquer un tournant.

Non pas comme le symbole d’un échec collectif, mais comme l’étincelle d’un nouveau départ.

Il ne s’agit pas de faire oublier les failles du régime Diomaye-Sonko, mais d’éviter qu’elles ne deviennent structurelles.

L’urgence est totale mais l’espoir est encore permis à condition que des décisions fortes, structurantes et immédiates soient prises. Le destin économique du Sénégal se joue maintenant.

Le peuple attend.

Le monde vous regarde

L’histoire retiendra. Il faut agir et cesser de rugir.

 

Bougane Guéye Dany

Mouvement Gueum Sa Bopp « les Jambaars »

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