Cher Aliou, tout d’abord Bravo pour cette phase de poule. Le Sénégal a gagné ses 3 matches, marquant à 8 reprises et n’encaissant qu’un but. Les Lions ont produit du jeu en s’appuyant sur un système qui correspond parfaitement aux joueurs dont tu disposes.
Les points à améliorer
- Une attaque plus efficace
L’attaque n’a marqué que 3 buts sur 8 dont les 3 contre le Cameroun. Habib et Sadio ont manqué d’efficacité et ont perdu leurs duels face au gardien gambien. Sadio a notamment réclamé un penalty face à la Guinée quand son contrôle aurait dû lui permettre de faire la différence.
- Tirs cadrés
31 tirs (21 tirs concédés) dont 35% cadrés mais seulement 17% contre la Guinée. La bonne nouvelle est que sur les deuxièmes ballons nos joueurs du milieu (Pape Gueye, Nampalys, …) n’hésitent pas à tirer.
- La possession de balle
Nous avons laissé le ballon au Cameroun (54%) et à la Guinée (52%). Cette volonté d’aspirer l’équipe adverse se ressent dans le système. Et pourtant lorsque nous menons, nous devrions lever le pied en multipliant les passes dans notre propre camp et faire courir l’équipe adverse.
- Trop de fautes dans des zones dangereuses
Avec 15 fautes en moyenne par match, nous avons été souvent pris en défaut. Certains de nos cartons auraient pu passer au rouge (faute de Jakobs sur Keita) et Abdou Diallo dans le match contre le Cameroun.
- Nos attaquants doivent surveiller leurs positions
5 positions de hors jeu ont été signalées sur les 3 matches. La transmission peut être à l’origine de ces hors jeu. Donc la relation devrait être travaillée.
- L’efficacité sur les corners
L’équipe a obtenu 20 corners et en a concédé 13 (dont 9 contre le Cameroun). Malgré la grande taille de nos joueurs, ces situations n’ont pas eu l’impact escompté sur les résultats des matches. Il faut souligner cependant que nos tireurs de balles arrêtées sont de plus en plus précis. Les systèmes sur les balles arrêtées gagneraient à être travaillés aux entraînements et le but de Abdoulaye Seck montre la voie à suivre
Les choses sérieuses démarrent.
La CAN démarre maintenant avec 4 finales à disputer. Le Sénégal doit garder en tête que nous avons gagné la CAN en 2022 avec des séries de pénalties, exercice périlleux au possible.
Aliou et son staff pourraient travailler cet exercice et mettre les tireurs en confiance. Chaque entraînement devrait se terminer par une séance de tirs au but afin de permettre d’identifier les tireurs et aider les gardiens dans cet exercice.
Et le système? Quand on ne peut pas gagner, il ne faut pas perdre, bonne philosophie pour un premier tour. Les adversaires du Sénégal vont très certainement adapter leur jeu à celui proposé par Aliou créant ainsi un embouteillage monstre au milieu du terrain.
Pourquoi nous devons y croire
- Un capital confiance inestimable
Les victoires du premier tour ont permis au Sénégal de confirmer son statut de favori. Les 3 derbies joués ont donné aux Lions une opportunité de montrer qu’ils ont du répondant même face au défi physique souvent imposé par leurs adversaires.
- Une défense solide
Nos défenseurs n’ont pas été souvent pris en défaut et Mendy a effectué deux arrêts de grande classe quand cela a été nécessaire contre la Gambie. Le côté droit qui aurait pu être le point faible avec un Krépin plus attaquant que défenseur n’a pas flanché.
- Un milieu de terrain de classe mondiale.
Le trio PLP a de beaux jours devant lui et chacun de ces garçons est capable de gagner un match à lui tout seul. Pape Gueye qui revient d’une suspension, a une fraîcheur qui devrait profiter à l’équipe nationale. Lamine devrait garder son culot et sa générosité dans l’effort. PMS gagnerait à continuer à jouer juste et simple au service du collectif.
- Un groupe qui vit bien
Il ne fait aucun doute que le groupe Sénégal baigne dans une ambiance bon enfant. Le dernier exemple en date est celui de la joie de ses coéquipiers suite à la désignation de Abdoulaye Seck comme Man of the match. Ceci est un atout important quand on attaque les matches à élimination directe.
Vive le football!
Go Gainde Go!
Manko 2!
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En Guinée, le colonel Mamady Doumbouya devient général
Selon la présidence guinéenne, les forces de défense et de sécurité ont exprimé cette volonté. Acteurs de la société civile et citoyens crient à la dictature.
La présidence de la République de Guinée évoque une promotion à titre exceptionnel pour le désormais ancien colonel. Mamadi Doumbouya a été élevé mardi (23.01.2024) au grade de général de corps d’armée.
Cette promotion, qui intervient dans un contexte sociopolitique tendu, ne passe pas inaperçue auprès des acteurs de la société guinéenne. Ibrahima Balaya Diallo est l‘un d’entre eux.
“Ce sont les putschistes aujourd’hui qui s’octroient des grades. On sait que pour avoir un grade dans l’armée, il faut avoir fait des formations, des stages ou avoir pris part même à des combats. Mais maintenant, là, on se le partage comme des biscuits. C’est malheureux pour le pays. Il aurait dû prendre l’exemple de Dadis (Moussa Dadis Camara, ancien chef d’Etat guinéen, ndlr), qui était resté définitivement capitaine.”
Certains habitants de Conakry ne sont pas non plus surpris de la promotion du président de la transition guinéenne.
En effet, avant cela, certains cadres de l’armée comme l’ancien colonel Amara Camara, ministre secrétaire général à la présidence de la République, et Balla Samoura, haut commandant de la gendarmerie nationale, ont été promus, en octobre dernier, aux grades de généraux.
Devenir général, le rêve de tout militaire
Sekou Keita, rencontré dans les rues de la capitale, ne peut donc que constater cette nouvelle promotion.
“Chez nous, je pense que c’est factuel. Dans les régimes militaires, il arrive parfois que le chef lui aussi décide de profiter des privilèges du moment, de se grader, pour à la fois se faire respecter et parce qu’être général, c’est le rêve de tout militaire.”
Pour Ibrahima Balaya Diallo, ces nominations au sein de l’armée ne sont pas innocentes. Selon lui, le CNRD, le Conseil national du rassemblement pour le développement, le nom que s’est attribué la junte, veut s’inspirer des dictateurs pour s’éterniser au pouvoir.
“Il est en train de suivre les pas de Paul Kagamé, étouffer les expressions, empêcher les gens de communiquer et pendant ce temps, s’appesantir sur des petites réalisations, gagner l’opinion publique. Mais on n’est pas dupe, aujourd’hui on sait que l’élan pris par le CNRD nous conduit au précipice.”
La promotion du désormais général Mamadi Doumbouya n’est pas une première pour des présidents militaires guinéens. En effet, le colonel Lansana Conté, arrivé à la tête du pays en 1984 à la suite du décès du président Ahmed Sékou Touré, avait fini général à sa mort, au pouvoir, en 2008. De Dw
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Maroc: La Marine royale porte assistance à 57 Subsahariens candidats à la migration irrégulière
Un Garde-côtes de la Marine royale marocaine, en mission de patrouille maritime, a intercepté, mercredi, à cinq Km à l’Ouest de la ville de Dakhla, une pirogue faisant cap vers les Iles Canaries, avec à son bord 57 Subsahariens candidats à la migration irrégulière, dont 7 mineurs.
Les personnes secourues ont reçu à bord les soins nécessaires avant d’être acheminées au port de Dakhla et confiées à la Gendarmerie Royale pour les procédures administratives d’usage, indique un communiqué de l’État-Major Général des Forces Armées Royales.
Chaque semaine, voire chaque jour, de nombreux candidats à la migration clandestine sont secourus par les éléments de la Marine royale marocaine.
En 2023, les unités des Forces Armées Royales marocaines en collaboration avec les Forces de l’ordre, ont réussi à intercepter environ 87.000 candidats à la migration irrégulière, principalement originaires d’Afrique subsaharienne.
Ces opérations interviennent dans le cadre de la surveillance des frontières et des espaces maritimes ainsi que de la lutte contre les menaces transfrontalières.
L’intensification des opérations de surveillance et de contrôle des eaux relevant de la juridiction nationale a permis, au cours de la même période, de porter secours et assistance à plus de 22.000 candidats à la migration irrégulière se trouvant souvent à bord d’embarcations précaires en situation de détresse. De Apa
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