Papa Massata Diack ne compte surtout pas lâcher du lest. En effet, le fils de l’ancien président de la Fédération Internationale d’Athlétisme, après sa condamnation à cinq ans de prison pour corruption dans le scandale du dopage russe en 2011, une affaire qui avait ébranlé le monde du sport. En son absence, la cour d’appel de Paris a confirmé la peine de première instance, mais réduit de moitié l’amende, à 500 000 euros. Sans vouloir s’apitoyer sur son sort, Diack fils a décidé, avec ses conseils, à formerun pourvoi en cassation.
L’appel n’aura rien changé pour Papa Massata Diack. Le Sénégalais, expert en marketing, a été condamné le 9 mars dernier, à cinq ans de prison pour corruption dans le scandale du dopage russe en 2011, une affaire qui avait ébranlé le monde du sport. En son absence, la cour d’appel de Paris aconfirmé la peine de première instance du tribunal de Parismais réduit de moitié l’amende, à 500 000 euros. Elle a également condamné l’ex-conseiller juridique du patron de la fédération internationale d’athlétisme (IAAF), Habib Cissé, à trois ans de prison avec sursis, une peine en deçà des réquisitions du parquet général dans l’affaire « de dopage russe et de corruption des athlètes russes ». Après cettesentence, le patron de Pamodzi a décidé de mener une contre-attaque.
En effet, les conseils du fils de l’ancien patron de l’IAAF ont déploré, dans un communiqué reçu par DakarTimes, le fait que « la justice française n’ait pas permis à leur client de s’exprimer et de voir son cas réellement réexaminé ». Par conséquent, Papa Massata Diack conteste les accusations portées contre lui ainsi que la décision rendue et la façon dont l’audience s’est déroulée. Il a immédiatement formé un pourvoi en cassation. Les débats d’audience ont été très courts, sur une durée de trois demi-journées, ce qui est considéré comme étonnamment rapide pour une affaire aussi importante.
Entre autres motifs, PDM, disent-ils, était sous contrôle judiciaire, ce qui l’empêchait de quitter le Sénégal sans l’accord du juge d’instruction sénégalais saisi des mêmes faits. Sa défense a proposé qu’il comparaisse en visioconférence, « ce qui est une pratique habituelle, mais cela a été refusé. Le renvoi et la comparution en visioconférence ont été refusés, laissant penser que les débats d’audience seraient indifférents à la juridiction ».
Ainsi, les avocats de Papa Massata Diack ont démontré, à la suite des réquisitions du parquet, pour l’ensemble des infractions qui lui étaient reprochées, que le dossier pénal ne contenait aucun élément probant à l’encontre de leur client. Ils ont également exposé, selon le texte, « les raisons pour lesquelles les analyses juridiques déployées par les premiers juges quant à la qualification pénale des faits étaient erronées ».
Mieux encore, suite aux réquisitions du Parquet, les avocats de Papa Massata Diack ont démontré que le dossier pénal ne contenait aucun élément probant contre lui pour toutes les infractions qui lui étaient reprochées. Par ailleurs, les avocats de Diack fils regrettent « que le mandat d’arrêt international contre Papa Massata Diack ait été maintenu. Les peines financières ont été réduites, l’amende a été fixée à 500 000 euros et les dommages et intérêts dus à l’IAAF ont été réduits de plus de 16 millions d’euros à 10,6 millions d’euros. Les autres condamnations à l’encontre du CIO, de l’AMA et d’une athlète française ont été maintenues ».
Ancien consultant marketing de l’IAAF, Papa Massata Diack va donc poursuivre le combat a toujours nié avec été complice dans cette affaire de dopage russe.
J V GOMIS
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