S’il y a bien un homme politique au Sénégal qui se distingue par ses contradictions, c’est bien le leader du PASTEF Ousmane Sonko et pourtant, ces contradictions tellement évidentes semblent passer inaperçues aux yeux d’un bon nombre de Sénégalais, particulièrement de certains médias qui sont tout sauf NEUTRES et OBJECTIFS.
Lors de son interview sur France 24 et RFI, contrairement à ce que certains ont voulu faire croire, Sonko s’est montré comme un piètre orateur avec des réponses très évasives sans parler de ses fautes énormes qu’un bon élève de lycée ne commettrait jamais. Il est important de procéder à une analyse aussi bien sur le fond que sur la forme, sans oublier la posture de Sonko lors de son interview.
A la première question, à savoir la question du viol, Sonko, toujours de mauvaise foi a répété la même réponse devenue REDONDANTE, il a une fois de plus servi sa fameuse thèse du complot comme réponse. Sa tendance à toujours se poser en victime ne passe plus inaperçue. De manière malhonnête, il indique le président Macky Sall et certains dignitaires de son régime comme instigateurs de ce complot et quel complot ?
C’est pourtant lui qui est parti de son propre chef, en catimini, sans chauffeur ni garde de corps et à l’insu de ses épouses et rappelons qu’il était un habitué de ce lieu malsain et à une heure où le couvre-feu était en vigueur. Toute cette discrétion laisse penser que ses séjours réguliers au salon de massage n’avaient rien d’orthodoxe, on ne se cache jamais quand on fait du bien. Sonko doit nous dire pourquoi il prenait le soin de se cacher. N’a-t-il pas dit que c’est à cause d’une maladie qu’il traine depuis sa tendre enfance qu’il a besoin de ces séances de massage à sweet beauty ? N’est-ce pas lui-même qui revient 24 heures après dire devant toute la presse sénégalaise qu’il n’a aucune maladie et qu’il est en bonne santé ? Reprendre les contradictions de Sonko serait une tâche vraiment chronophage, vu le nombre plus qu’impressionnant de ses mensonges, Sonko serait certainement diagnostiqué MYTHOMANE par un spécialiste.
Il s’est rendu encore plus coupable quand il a refusé de manière catégorique à se soumettre à un test ADN, test qui aurait pourtant pu l’innocenter s’il n’avait rien à se reprocher. Rappelons qu’au mois de mars 2021 il était prêt à brûler le Sénégal pour ne pas se présenter devant le juge. Tous ces éléments font de lui un coupable. Qui plus est, Sonko s’est constitué une armée d’activistes, de journalistes et chroniqueurs mercenaires qui diffusent des contre-vérités pour semer la confusion dans l’esprit des sénégalais. Je n’insisterai pas sur sa horde d’avocats. Quand on n’a rien à se reprocher, on n’a pas besoin de brûler un pays pour camoufler son forfait. Sonko fait du sabordage, les militaires comprennent ce langage. N’oublions pas encore ses forces spéciales qui étaient prêtes à déstabiliser le pays n’eût été le professionnalisme des limiers sénégalais.
Revenant sur l’interview, Sonko a fait preuve de lâcheté, et il a démontré qu’il accorde plus de respect à deux journalistes français qu’aux institutions de son propre pays et c’est pourtant lui qui criait sur tous les toits que la France est à l’origine de tous les maux de l’Afrique et qu’il ne sera jamais sur les plateaux des médias français. Après son audition, il répétait avec fierté et arrogance qu’il a refusé de répondre aux questions du juge et du procureur et il a pourtant aux mêmes questions, répondu avec politesse, obéissance et disponibilité aux journalistes français.
Je dirai d’ailleurs qu’il n’a pas convaincu les journalistes qui étaient en face de lui, le REGARD FURTIF mais très parlant échangé par ces derniers en dit très long.
Concernant sa position sur la « France Afrique », Sonko n’a pas osé assumer, il s’est même dédit sans gêne par cette phrase qui a été reprise partout « Nous n’avons rien contre la France » alors qu’il n’a jamais cessé lui et ses partisans de dépeindre le président Macky Sall comme un homme de paille de la France. Pourquoi cette soudaine volte-face ?
On peut dire que Sonko s’est mis à genou, mais lâche qu’il est, il s’est encore caché derrière le portrait de Thomas Sankara puisque sur ce plateau il ne pouvait pas s’abriter derrière son armée d’insulteurs, d’avocats et de journaleux.
Et pourtant Sonko sait avec pertinence qu’il est tout le contraire de Sankara dont il utilise l’image pour berner les jeunes sénégalais et certaines figures du panafricanisme qui ont fait montre de naïveté et qui ont d’ailleurs vite déchanté. Tout sépare les deux hommes et ce, sur tous les plans.
De son vivant, Sankara avait énuméré la liste de ses biens :
un réfrigérateur, trois guitares, deux téléviseurs avec magnétoscope dont un à son bureau, une bibliothèque, une voiture et un vélo. Parlant de Sankara, l’homme politique Burkinabé, Benewéndé Stanislas Sankaratémoignait « il n’a laissé aucune fortune à sa famille », il avait une parcelle avec une maison en banco et un puits. Sankara roulait dans une vieille Renault 5, type de véhicule qu’il avait d’ailleurs imposé à ses ministres, remplaçant ainsi les luxueuses Mercedes du précèdent régime. Sankara vivait dans l’austérité avec un salaire de 138.736 Franc CFA. Dans ses livres intitulés « il s’appelait Sankara » et « Sankara le rebelle » le journaliste malgache Sennen Andriamirado nous disait qui est réellement Sankara, des œuvres que Sonko n’a certainement jamais lues, sinon, il n’aurait jamais présenté l’homme qui est son contraire comme son modèle.
Sonko peut-il prétendre avoir les mêmes vertus ? Non et il le sait bien. Parlant de la fortune du leader de PASTEF, Cheikh Issa Sall s’exprimait ainsi : « Il possède une voiture 4X4 d’une valeur de 156 Millions de Franc CFA alors que son salaire n’atteint même pas 1.300.000, il possède des maisons à foison dont celle située à la cité Keur Gorgui évaluée à près de 800 Millions… » Parlant de la fortune du leader de Pastef, Cheikh Issa a sans doute versé dans l’euphémisme car il n’a pas tout dit. Ce même SonKo qui peut se permettre de donner généreusement une somme de 20 Millions à Nitt Doffsans parler de sa maison de Zinguinchor qui coûte des dizaines de millions, nage dans l’or et mène le train de vie d’un milliardaire, et il ose se comparer à Sankara??? Le leader Burkinabe lui, ne s’est jamais enrichi sur le dos de ses concitoyens.
Sankara a toujours assumé ses propos, il n’a pas hésité à cracher sa vérité toute crue à Mitterrand et il a toujours mis en avant les valeurs culturelles de son pays alors que Sonko quand il fallait faire face à deux journalistes français, s’est pourtant habillé en occidental et s’est montré poli lui qui est pourtant toujours arrogant quand il est en face de la presse de son pays. Sonko est un IMPOSTEUR, il n’a rien de ce qu’il prétend être et tout le démontre.
Sankara n’a jamais été impliqué dans une histoire de mœurs alors que Sonko est un habitué des faits. Lors du coup d’Etat de Compaoré, Sankara a préféré se mettre devant, risquer sa vie et épargner celle de ses camarades alors que Sonko lui utilise des jeunes naïfs comme boucliers en se mettant lâchement à l’abri lui et les siens. Comble du malheur, excellant dans la manipulation, il s’empresse toujours d’imputer les décès au régime alors qu’il en est l’UNIQUE et SEUL RESPONSABLE.
Que Sonko arrête de se ridiculiser en affichant le portrait du capitaine Sankara un modèle auquel il ne peut aucunement s’identifier, il n’en a même pas le droit, c’est une INSULTE à la mémoire de Thomas.
L’apparition de Sonko sur France 24 n’est qu’un baroud d’honneur, dans un combat qu’il sait perdu d’avance, il va encore tenter d’instrumentaliser la jeunesse inconsciente pour se soustraire une fois de plus au procès du 3 Février qui va l’opposer à la jeune masseuse Adji Sarr qui constitue depuis février 2021 son VÉRITABLE CAUCHEMAR.
Bah Diakhaté, Coordonnateur National Activistes Républicains
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