introspective-Revue et/ou Réappropriation de la teneur et portée d’expressions citoyennes prononcées en public, par les leaders politiques charismatiques. En ligne de mire Cheikh Bamba Diéye.
Source de motivation :
«…Annonce la bonne nouvelle à Mes serviteurs».
«Ceux qui écoutent la parole, et en suivent le meilleur. Ce sont ceux-là que Dieu a bien guidés et ce sont ceux-là les gens doués d’intelligence». Extraits du Saint Coran, Sourate 39 (Les Groupes Homogènes), Versets 17-18.
NOTA BENE :
Il est retenu pour repositionner quelques expressions citoyennes extirpées, dans le Mémorandum de la Coalition Digitale Paix-Stabilité pour le Bon Devenir du Sénégal « CDPS-BDS » intitulé : «Enjeux aux encablures des élections présidentielles du 25 février 2024/Relecture introspective-Revue et/ou Réappropriation de la teneur et portée desdits annoncés en public par les leaders politiques charismatiques». Le peuple se souvient des contributions de toute nature. Lesquelles versions émanaient de toutes les catégories socio-professionnelles. La population toute entière, dans toutes ses franges, était concernée dans ce débat, tenu au sein du palais de la présidence. Dans les lignes qui suivent, il s’agit de paroles à valeur d’expression citoyenne dites par Cheikh Bamba Dièye lors du lancement du dialogue national.
Mise à niveau :
Le mot « citoyen » est formé à partir de civitas qui désigne la cité, lui-même formé sur « civis » qui signifie citoyen, qui habite la cité. La citoyenneté s’exprime historiquement sur un territoire, géographique. Elle se développe dans des sociétés ouvertes au sein desquelles peut se constituer un espace public.
L’expression citoyenne se définit comme une prise de parole, une expression à caractère publique relative à la vie en société, une volonté politique. Dés lors, l’expression citoyenne tend à optimiser l’apport des ressources humaines à partir des éléments par lesquels on apprécie habituellement l’auteur, dont la valeur intrinsèque partant de ses propres propos. Le leadership, le devoir, le droit, le respect de l’autre, la compétence, la motivation, la responsabilité, la culture, l’éthique, les idéaux de paix, de tolérance, le sens de la bonne mesure et du partage, l’organisation, la volonté, le volontariat,
la solidarité, l’expertise doublée de savoir, de savoir être et de savoir faire sont des mesures de l’expression citoyenne.
L’expression citoyenne se diffère en cela de l’expression personnelle. Et à ce titre demande une plus grande attention dans l’organisation de la liberté de propos prononcés, dans l’extension des droits de la communication. Journaux, tracts, affiches, radios, discours, théâtre, poèmes, musique, télévision, cinéma, vidéo sont les formes d’expression citoyenne reconnues. Appréciation de l’expression citoyenne sous revue :
Beaucoup d’observateurs du landerneau politique, des journalistes de même que les analystes du débat national ne se sont pas privés de s’appesantir sur les propos des leaders politiques. Ainsi mentionnent-ils dans leurs colonnes. «Pourquoi se donne la peine d’observer notre société humaine de l’actualité politique, nous sommes sur le chemin d’un monde sans éthique». Ecrivent sans ambages, ces éminences grises de l’art épistolaire tout en pointant du doigt ce qui suit : «d’ailleurs que vaut aujourd’hui la parole d’un politicien ? » Pour toute réponse ils mentionnent : «rien, sinon à abuser de la crédibilité des gens. Ils font des promesses qu’ils ne tiennent jamais. Finalement quelles valeurs inculque-t-on aux populations lorsque la parole de ces leaders n’est jamais respectée. Comment les citoyens peuvent-ils attribuer une quelconque crédibilité à un politicien qui renie sans cesse sa parole considérée comme expression citoyenne». Dans le contexte brulant que vit le peuple du Sénégal, le champ politique est inondé de propos. Toutes les paroles portent sur les enjeux présidentiels. Pour certaines coalitions ou composition de partis politiques de l’opposition il n’est pas question de reconduire la marche du système. La musique est écrite sous la portée de Benno Book Yakaar. Toutes les notes ont pour résonance la mal gouvernance. Pourtant la clef de sol et les sept notes devaient revêtir la sobrité et son corolaire qu’est la vertu. Le chef d’orchestre a manqué de clairvoyance, la vertu. Ce doigté managérial a fait défaut et mis à genou le pays. Et qu’aucune lueur d’espoir n’est à l’horizon. Pour preuve l’élan effréné des jeunes portés à l’émigration clandestine. C’est le résultat d’une politique de jeunesse désastreuse. Les emplois promis non pas été effectifs malgré les statistiques tapageuses. Cependant les tenants du pouvoir ne cessent d’alimenter les médiats pour la reconduction de leur politique d’antan, jugée défectueuse : non vertueuse et sans sobriété aucune. C’est l’avis des observateurs du management de la chose publique. Les externalités sont flagrantes. La répercussion au sein du peuple qui ne demande que de vivre dans un Etat de droit est constituée de plaies béantes.
Tel est l’avis de l’opposition qui dit-elle a les outils managériales pour un Sénégal radieux débarrassé de ses maux. Un véritable défi qui circonscrit les élections présidentielles du 25 Février 2024 au Sénégal.
Fondamentaux relevés :
«Nos priorités ne sont pas seulement dans la recherche d’un modus operandi pour calmer les velléités protestataires des uns et des autres. Elles se trouvent au niveau du droit du citoyen à avoir un travail décent, de son droit à accéder au mieux-être, à la protection de sa personne et de ses biens, à vivre en sécurité. Voilà pourquoi, tout en restant attentifs aux moindres sollicitations du peuple sénégalais à qui nous voulons de manière absolue notre combat, nous ne participerons pas, malgré le respect que nous avons pour chaque acteur de la vie nationale, à cette duperie appelée pompeusement, dialogue national», a déclaré Cheikh Bamba Dièye, Secrétaire Général du Fsd/Bj.
Le leader en orbite dans ses propos avait aussi déploré ‘’les faits et gestes du pouvoir qui, à ses yeux, ont divisé durant les six dernières années, le pays en deux groupes que tout oppose’’. D’où sa conviction que «la seule volonté de dialoguer ne suffit pas pour cacher la profondeur du mal-être que nous vivons. Elle ne saurait, non plus, justifier la tentation de classer par perte et profits toutes les conséquences des dérives qui nous ont menés à cette situation. Pour gagner des élections, la dignité, l’honneur et l’intégrité physique de citoyens remarquables ont été bafoués en violation de la loi avec la complicité d’institutions et d’hommes défaillants».
Eléments d’appréciation de l’expression citoyenne relevée:
Cheikh Bamba Dièye d’appeler les Sénégalais à plus de vigilance. «Il ne faut pas que le choix de personnalités au-dessus de tout soupçon pour piloter le supposé dialogue national soit l’arbre qui cache la forêt». Ladite parole, certes pour l’auteur fut un moment exprimant, des états psychologiques, socioculturels sur un ton pathétique bien fervent. Les aspects sont des référentiels prioritaires. Le contenu didactique a été écouté, analysé par différentes catégories sociales et professionnelles. En ligne de mire, les politicologues épars et de profils différents, les analystes, les pans de la société civile divergente.
L’enveloppé cible les acteurs socioéconomiques-Politiques–Partenaires au développement de la République du Sénégal et démembrements.
Le Bénéficiaire des expressions citoyennes relevées est : Le peuple du Sénégal dans toutes ses composantes-inclusives-Autres parties prenantes d’un Sénégal où ci gît la paix, la stabilité, le bien vivre.
Serigne Saliou Fall
ssfallpresident2024@gmail.com.
Dakar 15 Décembre 2023.
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